Le Grand Mezze
de François Rollin, Edouard Baer
Mise en scène de François Rollin, Edouard Baer
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Du 29/09/2002 au 29/06/2003
Rond-Point
2 bis, avenue Franklin Roosevelt
75008 PARIS
Métro Franklin D. Roosevelt ou Champs-Elisées Clémenceau
01 44 95 98 21 ou 01 44 95 98 10
Rire à glisser sous la table
Grand Mezze : ensemble de plus de cent hors-d'œuvre différents déposés sur la table et dans lesquels les convives se servent en s'aidant de la pita libanaise. Le tout étant arrosé d'Arak, vin distillé aromatisé à l'anis, servi avec de l'eau à consommer avec modération ;-) (D'après le dossier de presse - mal arrosé ;-(
Quoi, ô lectrice, tu aimes les hommes beaux, intelligents, tendres, plein d'humour, d'esprit et qui te font même rire en chantant quand ils effleurent tes cheveux délicats ? Et tu n'as pas encore été au Théâtre du Rond-Point le dernier dimanche du mois te régaler du Grand Mezze ? Et tu ne m'as encore écrit juste après en me disant, "Merci, Philémon, je n'ai pas arrêté de rire, sauf une fois mais c'est quand j'étais sortie pour aller aux toilettes car, pardonne-moi ce détail mais je n'en pouvais plus" ?
Ô lecteur, emmène donc, LÀ, cette lectrice, car elle ne te regardera plus jamais de la même façon, après. Mieux : elle te regardera. Oh oui.
Voilà tout d'abord un pomme-de-terrologue qui s'arrache avant de voir ses favorites se faire sauter en cocotte ou en robe de chambre. Puis un cycliste avec un vrai vélo qui part, avec un portable, dans les rues de Paris pour établir des contacts plus étroits entre la scène et la rue. Puis : des trompettes, des girafes, des écrivains rageurs, une femme de 58 ans (avoués publiquement) qui monte pour la première fois de sa vie sur les planches, un vieux rêve d'enfance, de la m… de la m… mais sans la moindre vulgarité, une coiffe bretonne avec une danseuse dessous, des nombrils avec des danseuses dessous, une cascade, un Belge extraordinaire, un géant champion du smljdmlkeçolkdmaocchhhht, la gniac, l'Edouard (Baer) d'autrefois, un chanteur neuneu, Daniel Auteuil avec son manteau sous le bras, le retour du cycliste essouflé, des cartes postales, un homme élégant, une soirée de tous les pathos, un nain, du cellophane, de nouveaux nombrils encore plus osés, et, incroyable, la reconstitution de la Bataille d'Hernani qui s'étripe dans la salle, en direct, car tout cela se déroule (tout, depuis le début !) en direct, François Rollin et Edouard Baer insistent beaucoup sur ce point, à raison car dans ce monde d'ersatz et de guerre des images et d'images de guerre, on pourrait croire qu'il vaudrait mieux tout différer. Quel courage de dire non à l'hyperpuissance américaine, ils pourraient le faire. L'ont-ils fait ? J'ai oublié, et bien d'autres choses (c'est pour cela que j'en ai inventées, mais qu'importe, tu ne sauras jamais lesquelles, ni moi, car ce spectacle est unique : chaque mois, ça change). Alors, la prochaine fois, le feront-ils ? en direct ? Viens voir, mais réserve vite car les bouches égrènent les recettes du Mezze à toutes les oreilles, et qui aime rire n'est pas sourd.
Quoi, ô lectrice, tu aimes les hommes beaux, intelligents, tendres, plein d'humour, d'esprit et qui te font même rire en chantant quand ils effleurent tes cheveux délicats ? Et tu n'as pas encore été au Théâtre du Rond-Point le dernier dimanche du mois te régaler du Grand Mezze ? Et tu ne m'as encore écrit juste après en me disant, "Merci, Philémon, je n'ai pas arrêté de rire, sauf une fois mais c'est quand j'étais sortie pour aller aux toilettes car, pardonne-moi ce détail mais je n'en pouvais plus" ?
Ô lecteur, emmène donc, LÀ, cette lectrice, car elle ne te regardera plus jamais de la même façon, après. Mieux : elle te regardera. Oh oui.
Voilà tout d'abord un pomme-de-terrologue qui s'arrache avant de voir ses favorites se faire sauter en cocotte ou en robe de chambre. Puis un cycliste avec un vrai vélo qui part, avec un portable, dans les rues de Paris pour établir des contacts plus étroits entre la scène et la rue. Puis : des trompettes, des girafes, des écrivains rageurs, une femme de 58 ans (avoués publiquement) qui monte pour la première fois de sa vie sur les planches, un vieux rêve d'enfance, de la m… de la m… mais sans la moindre vulgarité, une coiffe bretonne avec une danseuse dessous, des nombrils avec des danseuses dessous, une cascade, un Belge extraordinaire, un géant champion du smljdmlkeçolkdmaocchhhht, la gniac, l'Edouard (Baer) d'autrefois, un chanteur neuneu, Daniel Auteuil avec son manteau sous le bras, le retour du cycliste essouflé, des cartes postales, un homme élégant, une soirée de tous les pathos, un nain, du cellophane, de nouveaux nombrils encore plus osés, et, incroyable, la reconstitution de la Bataille d'Hernani qui s'étripe dans la salle, en direct, car tout cela se déroule (tout, depuis le début !) en direct, François Rollin et Edouard Baer insistent beaucoup sur ce point, à raison car dans ce monde d'ersatz et de guerre des images et d'images de guerre, on pourrait croire qu'il vaudrait mieux tout différer. Quel courage de dire non à l'hyperpuissance américaine, ils pourraient le faire. L'ont-ils fait ? J'ai oublié, et bien d'autres choses (c'est pour cela que j'en ai inventées, mais qu'importe, tu ne sauras jamais lesquelles, ni moi, car ce spectacle est unique : chaque mois, ça change). Alors, la prochaine fois, le feront-ils ? en direct ? Viens voir, mais réserve vite car les bouches égrènent les recettes du Mezze à toutes les oreilles, et qui aime rire n'est pas sourd.
Philippe Dohy
12/03/2003

AVIGNON
L'ORIFLAMME
de Aude De Tocqueville
Mise en scène de Séverine Vincent
La direction veut mettre Tony à la retraite, il a presque 70 ans. Mais lui ne veut pas, il aime son métier, gardien d'immeuble, il aime ses locataires, il aime les potins. Que ferait-il sans cet environnement ? Alors il refuse, et pour asseoir sa décision, il nous raconte sa vie avec les...
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Solitude d'un ange gardien
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