La Vie parisienne
de Jacques Offenbach
Mise en scène de Laurent Pelly
''Oui, voilà La Vie parisienne : du plaisir à perdre haleine !''
Cet extrait de la fin de l’opéra d’Offenbach semble bien symboliser le spectacle mis en scène par Laurent Pelly à l’opéra de Lyon : du plaisir avant toute chose ! Avec Offenbach, on est déjà plongé dans un univers joyeux, celui de l’opéra bouffe ; mais quand Pelly se colle à la mise en scène, c’en est fini, c’est un pur bonheur. Du début à la fin, on s’émerveille face à l’ampleur des décors (le Paris d’aujourd’hui pour cette nouvelle version), l’humour des chorégraphies, la vivacité de la partition, l’excellente interprétation des comédiens, chanteurs et danseurs, très nombreux sur scène et dont l’énergie ne décroît pas une seconde. Les deux heures trente de représentation passent ainsi comme une lettre à la poste, presque trop vite ; la preuve : une fois le dernier acte achevé, le public en redemande ! Dans la rue, facile de savoir qui sort de l’opéra : tous ceux qui fredonnent les airs les plus entraînants de cette Vie parisienne !Pourtant, si l’on en résume l’intrigue, rien de bien exceptionnel : deux jeunes parisiens à la mode qui veulent prendre maîtresse dans la haute société ; un baron qui ne songe qu’à se débarrasser de sa femme pour "s’en fourrer jusque-là !" ; une belle intrigante qui rend les hommes fous ; une gantière et un bottier peu scrupuleux ; et même un Brésilien, une sorte de noceur, personnage décalé, symbole de l’attrait de Paris pour les étrangers... Autant dire que nous avons affaire à une histoire qui tient du vaudeville, à la mode du temps d’Offenbach (rappelons que La Vie parisienne a été donnée pour la première fois en 1866). Cependant, ce qui en fait un si bon divertissement, c’est son aspect parodique : il y a un tel foisonnement de personnages, d’intrigues, qui commencent sans jamais se terminer, de rebondissements abracadabrantesques qu’on finit par être emporté dans ce petit monde en folie. Lorsqu’à cela s’ajoute la petite touche de Pelly, on est définitivement conquis ; les deux courts entractes séparant les actes un et deux et les actes trois et quatre sont ainsi de purs moments d’invention de la part du metteur en scène : devant une tenture lumineuse défile toute une galerie de personnages hétéroclites qui nous livrent des pas de danse déjantés. Un vrai régal !
Caroline Vernisse
24/12/2007
AVIGNON
Théâtre des Béliers
Mise en scène de Mikael Chirinian
Marion Mezadorian, après son one woman show "Pépites", nous présente son deuxième spectacle intitulé "Craquage". Elle décortique des situations différentes les unes des autres, qui se terminent toutes inexorablement par la même conclusion : dire une bonne fois pour...
L'avis de Jeanne-Marie Guillou
Théâtre des Béliers
AVIGNON
Craquage
de Marion MezadorianMise en scène de Mikael Chirinian
Marion Mezadorian, après son one woman show "Pépites", nous présente son deuxième spectacle intitulé "Craquage". Elle décortique des situations différentes les unes des autres, qui se terminent toutes inexorablement par la même conclusion : dire une bonne fois pour...
L'avis de Jeanne-Marie Guillou
AVIGNON
Essaion-Avignon (ex-Gilgamesh)
Virginie et Paul
de Jacques Mougenot,composition Musicale De Hervé Devolder
Mise en scène de Hervé Devolder
Essaion-Avignon (ex-Gilgamesh)
Virginie et Paul
de Jacques Mougenot,composition Musicale De Hervé Devolder
Mise en scène de Hervé Devolder
AVIGNON
L'Archipel Théâtre
A vos fables, prêt ? partez !
de Nicolas Masson,d'Après Jean De La Fontaine
Mise en scène de Nicolas Masson
L'Archipel Théâtre
A vos fables, prêt ? partez !
de Nicolas Masson,d'Après Jean De La Fontaine
Mise en scène de Nicolas Masson