
Poeub
de Serge Valletti
Mise en scène de Michel Didym
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Du 27/05/2006 au 24/06/2006
Chaillot - Théâtre National
1, place du Trocadéro
75116 PARIS
01 53 65 30 00
Site Internet
Bo(eu)f !
Un patron de pub, prénommé Globul, assassine par inadvertance une sorte de dictateur, Clarb Brentanos, et se retrouve propulsé à sa place. Mais le pouvoir est éphémère, on le sait bien : l’extravagant Globul connaît rapidement un revers de fortune. Il perd les commandes du pays (un non-lieu intemporel, qui évoque n’importe quel Etat soumis à la dictature) aussi soudainement qu’il se les était vu attribuer, sans rien y comprendre. S’en suivent guerre civile, exil, et "odyssée" pour rentrer au pays. Là, l’ex-patron n’a pas d’autre choix que de devenir clown pour récupérer une place dans son ancien pub et dans la société : fin dérisoire, aussi comique que tragique. Séduisante histoire... sur le papier !Dans la réalisation, la pièce est très décevante : des dialogues souvent lourds, parsemés de jeux de mots plus ou moins réussis, des saynètes multiples et décousues, une intrigue qui a du mal à rebondir, des personnages nombreux, parfois inutiles... Même les passages d’opérette bouffonne n’arrivent pas à nous sortir de notre ennui. Les instruments venus en renfort font "beaucoup de bruit... pour rien". Le sujet nous laissait attendre une pièce à la Brecht (on pense notamment à l’excellente Têtes rondes et têtes pointues, d’ailleurs jouée à deux reprises cette saison au théâtre des Ateliers à Lyon) ; la représentation, jouant de la distanciation, mais loin de la verve brechtienne, en est d’autant plus décevante.
Ce n’est pourtant pas "la faute à Hervé Pierre" : l’acteur principal fait preuve d’une énergie à toute épreuve et campe un Globul haut en couleurs. Mais en vain. Nous n’arrivons pas à le suivre dans son univers grotesque. Costumes et décors ne sont pas à incriminer non plus. L’intention parodique y est, mais elle n’entraîne pas les rires attendus. Nous restons dépités face au spectacle d’un monde absurde où le tragique burlesque ne prête même pas à sourire. Trop de flou entoure l’intrigue ; Globul nous perd en cours de route. Même l’intervention de l’auteur, qui résume les faits à mi-chemin dans le parcours du héros, ne nous convainc pas. Tels les spectateurs du "pub" lors de la scène finale, nous assistons à toute la représentation sans comprendre l’intérêt de ces marionnettes absurdes qui s’agitent en tout sens. La mise en abyme est réussie !
Ce n’est pourtant pas "la faute à Hervé Pierre" : l’acteur principal fait preuve d’une énergie à toute épreuve et campe un Globul haut en couleurs. Mais en vain. Nous n’arrivons pas à le suivre dans son univers grotesque. Costumes et décors ne sont pas à incriminer non plus. L’intention parodique y est, mais elle n’entraîne pas les rires attendus. Nous restons dépités face au spectacle d’un monde absurde où le tragique burlesque ne prête même pas à sourire. Trop de flou entoure l’intrigue ; Globul nous perd en cours de route. Même l’intervention de l’auteur, qui résume les faits à mi-chemin dans le parcours du héros, ne nous convainc pas. Tels les spectateurs du "pub" lors de la scène finale, nous assistons à toute la représentation sans comprendre l’intérêt de ces marionnettes absurdes qui s’agitent en tout sens. La mise en abyme est réussie !
Caroline Vernisse
30/05/2006
Le spectacle a été vu en mars 2006 au théâtre des Célestins, à Lyons.

PARIS
Comédie Bastille
de Alexandre Delimoges
Mise en scène de Alexandre Delimoges
En 1818, Géricault démarre sa plus célèbre toile "Le radeau de la méduse" et fait scandale autant sur le plan artistique que sur le plan politique. Il devient le maître du romantisme comme Hugo avec ses "Misérables". Il critique la Restauration et son nouveau roi Louis...
L'avis de Joseph Agostini
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Le Radeau de la Méduse
de Alexandre DelimogesMise en scène de Alexandre Delimoges
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