L'Espèce humaine

de Robert Antelme
Mise en scène de Claude Viala
Le théâtre permet de partager activement des émotions, des enseignements, des valeurs. La Cie Aberratio Mentalis a décidé de porter sur scène la
parole de Robert Antelme, de la faire entendre et de nous en faire le relais, faire en sorte que la mémoire reste vive, douloureuse, mais active.
En 1943, le mari de Marguerite Duras, alors âgé de 26 ans, choisit de combattre dans la résistance. En juin 1944, il est arrêté par la Gestapo et déporté. Après Fresnes, Buchenwald, Gandersheim, il se retrouve à Dachau un an plus tard, moribond. Le camp est bloqué par les troupes américaines par peur du typhus, mais deux amis réussissent à le faire sortir. Dionys Mascolo
et Georges Beauchamp. Pendant le voyage du retour à Paris, qui dure deux jours, Robert Antelme ne cesse de parler, de raconter. Jour et nuit, il parle. Deux ans plus tard, il publie L'espèce humaine.Résistant jusqu'au bout, témoin à la fois de l'inhumanité dans l'homme, mais aussi de l'unicité, de l'indivisibilité de l'espèce humaine, Robert Antelme a mis à jour une mécanique du mépris et du déni de l'autre qui finit toujours par justifier son asservissement ou son exploitation. Dans le camps SS, cette mécanique atteint un caractère paroxystique dont l'objectif est l'anéantissement : "Je ne veux pas que tu sois". Mais nous pouvons en débusquer les traits dans la plupart des organisations humaines.
et Georges Beauchamp. Pendant le voyage du retour à Paris, qui dure deux jours, Robert Antelme ne cesse de parler, de raconter. Jour et nuit, il parle. Deux ans plus tard, il publie L'espèce humaine.Résistant jusqu'au bout, témoin à la fois de l'inhumanité dans l'homme, mais aussi de l'unicité, de l'indivisibilité de l'espèce humaine, Robert Antelme a mis à jour une mécanique du mépris et du déni de l'autre qui finit toujours par justifier son asservissement ou son exploitation. Dans le camps SS, cette mécanique atteint un caractère paroxystique dont l'objectif est l'anéantissement : "Je ne veux pas que tu sois". Mais nous pouvons en débusquer les traits dans la plupart des organisations humaines.
16/03/2006

PARIS
Théâtre La Pépinière
de Marion Mezadorian
Mise en scène de Mikael Chirinian
Marion Mezadorian, après son one woman show "Pépites", nous présente son deuxième spectacle intitulé "Craquage". Elle décortique des situations différentes les unes des autres mais qui se terminent toutes, inexorablement, par la même conclusion : dire une bonne fois pour...
L'avis de Jeanne-Marie Guillou
Théâtre La Pépinière
PARIS





MARION MEZADORIAN - CRAQUAGE
de Marion MezadorianMise en scène de Mikael Chirinian
Marion Mezadorian, après son one woman show "Pépites", nous présente son deuxième spectacle intitulé "Craquage". Elle décortique des situations différentes les unes des autres mais qui se terminent toutes, inexorablement, par la même conclusion : dire une bonne fois pour...
L'avis de Jeanne-Marie Guillou

