Le Capitaine
de Johny Brown
Mise en scène de Dan Jemmett
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Du 01/02/2006 au 04/02/2006
La Croix-Rousse
Place Joannès-Ambre
69004 LYON
04 72 07 49 49
Site Internet
Voyage onirique
Le Capitaine, ou plus exactement Le Capitaine William Burroughs surpris en possession du chant du vieux marin de Samuel Taylor Coleridge, met en scène le voyage imaginaire de quatre artistes sous acide. Burroughs, écrivain new-yorkais des années quarante, fondateur du mouvement Beat, se retrouve, le temps de la représentation, capitaine d’un navire (imaginaire lui aussi). A ses côtés, Johny Thunders, guitariste punk du groupe Heartbreakers, Jean-Michel Basquiat, peintre de Greenwich Village et ami d’Andy Warhol, dont les tableaux connurent beaucoup de succès dans les années quatre-vingts, et Kathy Acker, écrivaine de Brooklyn, considérée comme héritière de Burroughs. Voilà les cinq artistes, sans lien apparent les uns avec les autres, que Johny Brown réunit le temps d’une traversée maritime onirique. L’idée est originale.
Imaginer la rencontre de quatre grands artistes d’époques différentes, à partir d’un seul point commun entre eux : la drogue, semble bien intéressant et novateur. D’autant plus que la dépendance à la drogue n’est que la conséquence d’un mal-être propre à chacun de ces junkies. Les regrouper devient alors presque naturel. On en oublie qu’ils ne se sont jamais connus. Leur épopée chimérique prend des allures de thérapie de groupe aux remèdes bien particuliers : jus de bête, entrailles d’albatros et haschisch ! Le but officiel du voyage dans ces "paradis artificiels" : écrire un poème. Mais le poème devient vite prétexte ; chacun essaie en réalité de justifier son existence ; quoi de mieux alors qu’une trace écrite ?Sous le patronage de Samuel Coleridge, dont le squelette pend à la proue (fictive) du navire, Denis Lavant, Sébastien Martel, Pascal Oyong Oly et Carine Barbey incarnent ces artistes égarés qui s’efforcent d’aligner trois vers. Tous les quatre sont convaincants dans leurs rôles de paumés, drogués et désespérés. Seul problème : le public n’est (a priori) pas sous acide ; dès lors il est bien difficile pour les quatre junkies de l’embarquer dans leur rêve. Le spectacle reste hermétique pour qui n’entre pas dans ce délire poético-hallucinatoire. Pour qui ne connaît pas Burroughs, Thunders, Acker, voire Coleridge et Basquiat, l’embarquement est définitivement impossible. Comme le disait Stendhal, le spectacle est réservé à un "happy few". Non initiés s’abstenir !
Imaginer la rencontre de quatre grands artistes d’époques différentes, à partir d’un seul point commun entre eux : la drogue, semble bien intéressant et novateur. D’autant plus que la dépendance à la drogue n’est que la conséquence d’un mal-être propre à chacun de ces junkies. Les regrouper devient alors presque naturel. On en oublie qu’ils ne se sont jamais connus. Leur épopée chimérique prend des allures de thérapie de groupe aux remèdes bien particuliers : jus de bête, entrailles d’albatros et haschisch ! Le but officiel du voyage dans ces "paradis artificiels" : écrire un poème. Mais le poème devient vite prétexte ; chacun essaie en réalité de justifier son existence ; quoi de mieux alors qu’une trace écrite ?Sous le patronage de Samuel Coleridge, dont le squelette pend à la proue (fictive) du navire, Denis Lavant, Sébastien Martel, Pascal Oyong Oly et Carine Barbey incarnent ces artistes égarés qui s’efforcent d’aligner trois vers. Tous les quatre sont convaincants dans leurs rôles de paumés, drogués et désespérés. Seul problème : le public n’est (a priori) pas sous acide ; dès lors il est bien difficile pour les quatre junkies de l’embarquer dans leur rêve. Le spectacle reste hermétique pour qui n’entre pas dans ce délire poético-hallucinatoire. Pour qui ne connaît pas Burroughs, Thunders, Acker, voire Coleridge et Basquiat, l’embarquement est définitivement impossible. Comme le disait Stendhal, le spectacle est réservé à un "happy few". Non initiés s’abstenir !
Caroline Vernisse
03/02/2006

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