Yankov
de Rachel Hausfater
Mise en scène de Marie Dupleix, Marie Véronique Raban
Yankov est l'un des enfants rescapés du camp de Buchenvald. Après un long et douloureux parcours, il va pourtant retrouver l'envie de vivre et tenter de se reconstruire grâce à la bienveillance de Donna, la directrice du lieu qui l'accueille.
Yankov est l’histoire d’un petit garçon rescapé du camp de concentration de Buchenwald. Il n’a que 11 ans et est incarné par Anne Barthel dans un seul en scène remarquable.
Buchenwald a renfermé plus de mille enfants parqués dans des cages, sans nourriture, sans vêtements, livrés au froid et aux maladies. Dormant sur des paillasses ou à même le sol, sans parents, ni famille. Les nazis les avaient abandonnés dans ce mouroir et ils ne furent délivrés qu’en 1945 par l’armée américaine.
Yankov nous conte par mille et un détails, du haut de ses 11 ans, son désespoir, ses effrois, sa solitude qui l’écartent du monde des vivants. Il attaque, se cache, se révolte par peur des hommes comme un animal sauvage. Il résistera à toute approche. Seule, un jour la tendresse le délivrera et Yankov mettra longtemps, très longtemps à reprendre confiance en l’homme.
Chaque année, le festival d’Avignon OFF nous apporte plusieurs spectacles sur la Shoah, tous majoritairement remarquables, tous avec leurs histoires spécifiques.
Chaque année, j’éprouve une émotion nouvelle et inconnue et je me dis qu’il faudrait encore plus de mille ans pour parvenir à raconter cette immense catastrophe humanitaire.
Aujourd’hui, il faut enfin dire que Yankov n’est pas un spectacle émouvant mais une mise en abîme poignante. Vos larmes pour ce petit garçon couleront sur vos joues sans que vous vous en aperceviez.
Anne Barthel est remarquable et bouleversante. Si vous aller voir un autre spectacle après, il n’est pas sûr que vous le suivrez bien car Yankov/Anne Barthel vous poursuivra encore et encore… longtemps.
Buchenwald a renfermé plus de mille enfants parqués dans des cages, sans nourriture, sans vêtements, livrés au froid et aux maladies. Dormant sur des paillasses ou à même le sol, sans parents, ni famille. Les nazis les avaient abandonnés dans ce mouroir et ils ne furent délivrés qu’en 1945 par l’armée américaine.
Yankov nous conte par mille et un détails, du haut de ses 11 ans, son désespoir, ses effrois, sa solitude qui l’écartent du monde des vivants. Il attaque, se cache, se révolte par peur des hommes comme un animal sauvage. Il résistera à toute approche. Seule, un jour la tendresse le délivrera et Yankov mettra longtemps, très longtemps à reprendre confiance en l’homme.
Chaque année, le festival d’Avignon OFF nous apporte plusieurs spectacles sur la Shoah, tous majoritairement remarquables, tous avec leurs histoires spécifiques.
Chaque année, j’éprouve une émotion nouvelle et inconnue et je me dis qu’il faudrait encore plus de mille ans pour parvenir à raconter cette immense catastrophe humanitaire.
Aujourd’hui, il faut enfin dire que Yankov n’est pas un spectacle émouvant mais une mise en abîme poignante. Vos larmes pour ce petit garçon couleront sur vos joues sans que vous vous en aperceviez.
Anne Barthel est remarquable et bouleversante. Si vous aller voir un autre spectacle après, il n’est pas sûr que vous le suivrez bien car Yankov/Anne Barthel vous poursuivra encore et encore… longtemps.
Jeanne-Marie Guillou
14/07/2018
AVIGNON
L'Optimist
Mise en scène de Dominique Fataccioli
deux couples, qui on le suppose vont bien, sont dans la norme, auront maison, chien, enfants, voiture. et puis il y a l'invitation, et là tout est chamboulé. Plus rien n'est acquis. L'amour ? quel amour ? un dîner et tout s'écroule. La vie est ainsi, rien n'est sûre,...
L'avis de Geneviève Brissot
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