




Les Carnets d'un acteur
de Dostoïevski, Shakespeare
Mise en scène de Alain Timár
Avec Charles Gonzalès
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Du 06/07/2018 au 29/07/2018
17h, relâches les 9, 16 et 23 juillet.
Théâtre des Halles
4, rue Noël-Biret
84000 AVIGNON
04 90 85 52 57
Le monde est un théâtre...
Un spectacle plein de paradoxes... et qui pourtant nous renvoie à une réalité qui est celle
fondamentale, essentielle, de toute vie humaine. Alain Timar, dans sa mise en scène, a su voir cela à travers son personnage. Celui-ci, magnifiquement incarné par Charles Gonzalès, représente
probablement chacun de nous. Il est un acteur... Doublement ! Balayeur dans un théâtre, il est aussi un lecteur assidu de Shakespeare et de ses personnages. Il est vrai qu’il y a tout dans Shakespeare et que son théâtre n’est que le reflet de la vie dans toute sa variété. Il y a certes le comique mais aussi le plus désespéré des tableaux tragiques... La sagesse et la folie, le ridicule et le sérieux... Ridicule, c’est le premier sentiment qui le taraude sans cesse... On le traite de fou en se moquant de lui. Mais
la folie n’est-elle pas le lieu commun de l’humain... Et nous sommes tous et chacun des acteurs.
Dostoievski aimait beaucoup Shakespeare. Plus exactement, il appréciait beaucoup ses personnages
en qui il savait se retrouver, même si ces retrouvailles étaient rien moins que douloureuses. Car on
est à chaque fois incertain de sa propre identité...
Ce qui finalement persécute notre héros – mais n’est-il pas une part de nous-mêmes ? - c’est
l’impermanence des choses... vues comme en un miroir... spectacle en fin de compte, de la mort...
Il faut voir ce spectacle comme on se voit soi-même... Dans un miroir... Comme ce miroir dont le
Moyen-âge disait qu’il était « le vrai cul du Diable » ... Ce miroir dans lequel on n’a pas fini de se
voir...
fondamentale, essentielle, de toute vie humaine. Alain Timar, dans sa mise en scène, a su voir cela à travers son personnage. Celui-ci, magnifiquement incarné par Charles Gonzalès, représente
probablement chacun de nous. Il est un acteur... Doublement ! Balayeur dans un théâtre, il est aussi un lecteur assidu de Shakespeare et de ses personnages. Il est vrai qu’il y a tout dans Shakespeare et que son théâtre n’est que le reflet de la vie dans toute sa variété. Il y a certes le comique mais aussi le plus désespéré des tableaux tragiques... La sagesse et la folie, le ridicule et le sérieux... Ridicule, c’est le premier sentiment qui le taraude sans cesse... On le traite de fou en se moquant de lui. Mais
la folie n’est-elle pas le lieu commun de l’humain... Et nous sommes tous et chacun des acteurs.
Dostoievski aimait beaucoup Shakespeare. Plus exactement, il appréciait beaucoup ses personnages
en qui il savait se retrouver, même si ces retrouvailles étaient rien moins que douloureuses. Car on
est à chaque fois incertain de sa propre identité...
Ce qui finalement persécute notre héros – mais n’est-il pas une part de nous-mêmes ? - c’est
l’impermanence des choses... vues comme en un miroir... spectacle en fin de compte, de la mort...
Il faut voir ce spectacle comme on se voit soi-même... Dans un miroir... Comme ce miroir dont le
Moyen-âge disait qu’il était « le vrai cul du Diable » ... Ce miroir dans lequel on n’a pas fini de se
voir...
Henri Lepine
12/07/2018

AVIGNON
L'ORIFLAMME
de Aude De Tocqueville
Mise en scène de Séverine Vincent
La direction veut mettre Tony à la retraite, il a presque 70 ans. Mais lui ne veut pas, il aime son métier, gardien d'immeuble, il aime ses locataires, il aime les potins. Que ferait-il sans cet environnement ? Alors il refuse, et pour asseoir sa décision, il nous raconte sa vie avec les...
L'avis de Geneviève Brissot
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Solitude d'un ange gardien
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Théâtre du Roi René
LES GARCONS DE LA BANDE
de Mart Crowley,adaptation : Antoine Courtray
Mise en scène de Antoine Courtray
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UNE HEURE A T'ATTENDRE
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Mise en scène de Delphine De Malherbe
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