




Réparer les vivants
de Maylis de Kerangal, Sylvain Maurice
Mise en scène de Sylvain Maurice
Avec Vincent Dissez, Joachim Latarjet
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Du 12/03/2018 au 14/03/2018
La Passerelle, Scène nationale de Gap - Alpes du S
137 bd Georges Pompidou
05000 GAP
04 92 52 52 52
Site Internet
De battre mon cœur a recommencé…
Comment adapter le sublime roman de Maylis de Kerangal à la scène ? Comment restituer son style poétique, son rythme si particulier et son émotion intense dans un spectacle d’1h20 ? Réponse : avec un tapis roulant, un comédien, un musicien et quelques coupes dans le texte. Du moins, c’est la formule choisie par Sylvain Maurice, qui réussit là une véritable gageure. Est-ce alors possible d’être surpris et ému par une histoire qu’on a lue, vue au cinéma et peut-être, pour certains, déjà vue sur la scène théâtrale (dans la version d’Emmanuel Noblet) ? Oui, assurément oui. Grâce à une adaptation qui retient les moments forts de l’œuvre originelle, grâce à un comédien exceptionnel, Vincent Dissez, à un musicien et compositeur de talent, Joachim Latarjet, et, enfin, grâce à une scénographie qui joue habilement du clair-obscur.
Vincent Dissez est donc seul sur son tapis roulant pour nous raconter l’histoire de Simon Limbres, jeune surfeur breton de 19 ans, déclaré en état de mort cérébrale suite à un accident de voiture, dont le cœur va être transplanté pour sauver la vie d’une autre personne. Une seule voix de comédien pour nous faire entendre la polyphonie du roman : la réaction des parents de Simon, le discours des médecins et infirmiers des services de réanimation et de greffe, les pensées de chacun des acteurs de cette tragédie à la fin heureuse, du donneur au receveur, des familles au corps médical.
Les mots s’entremêlent : ceux de la douleur et ceux de l’espoir, chargés d’émotion ; ceux de la science, du rationnel, précis, techniques. Le spectateur, comme l’était le lecteur du roman, entre en empathie avec tous les personnages, s’émeut de leur sort, tout en restant attentif au processus de greffe. Car le texte est très documenté, très juste, concernant les actes médicaux. Le parcours des organes est raconté avec un souci constant de véracité et avec un rythme textuel qui colle à celui de cette course contre la montre : le temps ralenti de l’annonce du décès aux parents, l’accélération des préparatifs pour les greffes de chaque organe dans chaque hôpital concerné et, de nouveau, le temps suspendu du prélèvement du cœur et de sa réactivation dans un autre corps. Ce rythme quasi musical, Vincent Dissez le respecte scrupuleusement, aidé par la musique live de Joachim Latarjet. Elle se fait discrète mais est toujours en harmonie avec la parole du comédien et avec l’émotion du moment. Quand les percussions font entendre le battement du cœur, héros de la pièce ; quand le clavier, la guitare ou le trombone jouent quelques notes subtiles, accompagnées par la voix douce de leur compositeur, on est aux anges. Regarder le comédien courir, marcher, sauter sur son tapis roulant, sous une lumière blanche saisissante, devient alors un pur moment de poésie.
Vincent Dissez est donc seul sur son tapis roulant pour nous raconter l’histoire de Simon Limbres, jeune surfeur breton de 19 ans, déclaré en état de mort cérébrale suite à un accident de voiture, dont le cœur va être transplanté pour sauver la vie d’une autre personne. Une seule voix de comédien pour nous faire entendre la polyphonie du roman : la réaction des parents de Simon, le discours des médecins et infirmiers des services de réanimation et de greffe, les pensées de chacun des acteurs de cette tragédie à la fin heureuse, du donneur au receveur, des familles au corps médical.
Les mots s’entremêlent : ceux de la douleur et ceux de l’espoir, chargés d’émotion ; ceux de la science, du rationnel, précis, techniques. Le spectateur, comme l’était le lecteur du roman, entre en empathie avec tous les personnages, s’émeut de leur sort, tout en restant attentif au processus de greffe. Car le texte est très documenté, très juste, concernant les actes médicaux. Le parcours des organes est raconté avec un souci constant de véracité et avec un rythme textuel qui colle à celui de cette course contre la montre : le temps ralenti de l’annonce du décès aux parents, l’accélération des préparatifs pour les greffes de chaque organe dans chaque hôpital concerné et, de nouveau, le temps suspendu du prélèvement du cœur et de sa réactivation dans un autre corps. Ce rythme quasi musical, Vincent Dissez le respecte scrupuleusement, aidé par la musique live de Joachim Latarjet. Elle se fait discrète mais est toujours en harmonie avec la parole du comédien et avec l’émotion du moment. Quand les percussions font entendre le battement du cœur, héros de la pièce ; quand le clavier, la guitare ou le trombone jouent quelques notes subtiles, accompagnées par la voix douce de leur compositeur, on est aux anges. Regarder le comédien courir, marcher, sauter sur son tapis roulant, sous une lumière blanche saisissante, devient alors un pur moment de poésie.
Caroline Vernisse
11/03/2018
Du 6 au 9 mars à Hexagone Scène nationale arts sciences
Du 12 au 14 mars à La Passerelle / Scène nationale de Gap
Du 19 au 20 mars au Théâtre le Kiasma / Castelnau-le-Lez
26 mars au Théâtre des Quatre saisons / Gradignan
Du 29 au 30 mars au Théâtre / Scène nationale de Saint-Nazaire
6 avril au Moulin du Roc / Scène nationale à Niort
10 avril au Théâtre / Scène conventionnée de Laval
Du 12 au 14 avril à La Soufflerie / Scène conventionnée de Rezé en coréalisation avec le Grand T / Théâtre de Loire-Atlantique
19 avril au Théâtre du pays de Morlaix
Du 12 au 14 mars à La Passerelle / Scène nationale de Gap
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26 mars au Théâtre des Quatre saisons / Gradignan
Du 29 au 30 mars au Théâtre / Scène nationale de Saint-Nazaire
6 avril au Moulin du Roc / Scène nationale à Niort
10 avril au Théâtre / Scène conventionnée de Laval
Du 12 au 14 avril à La Soufflerie / Scène conventionnée de Rezé en coréalisation avec le Grand T / Théâtre de Loire-Atlantique
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de Aude De Tocqueville
Mise en scène de Séverine Vincent
La direction veut mettre Tony à la retraite, il a presque 70 ans. Mais lui ne veut pas, il aime son métier, gardien d'immeuble, il aime ses locataires, il aime les potins. Que ferait-il sans cet environnement ? Alors il refuse, et pour asseoir sa décision, il nous raconte sa vie avec les...
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