Noce
de Jean-Luc Lagarce
Mise en scène de Pierre Notte
Avec Grégory Barco, Bertrand Degrémont, Eve Herszfeld, Amandine Sroussi, Paola Valentin
La Noce, sorte de fête funèbre, dont on ne sait rien, ou presque, une seule chose mais fondamentale : ces cinq là n’y sont pas invités. C’est une fête macabre, où l’humanité vire au carnage quand elle comprend son erreur, piégée par le système.
Noce, c’est l’aventure fantastique de cinq personnages refoulés à l’entrée d’une fête. On leur en refuse l’accès, ils feront tout pour franchir les obstacles, forcer les portes et être de la fête, coûte que coûte. La compagnie de La Porte au Trèfle, avec Pierre Notte à la mise en scène, s’empare d’une œuvre troublante d’actualité, tragique et drôle, qui intrigue, dérape, explose, raconte méchamment la revanche des repoussés.
Cinq être rejetés, à la frontière de la Noce : le Monsieur, l’Homme, la Femme, la Dame, comme paumés sur un champ de mines, exclus du regroupement social, vont s’approcher, se rebeller contre cet état de fait, cette injustice, peut- être formeront-ils alors une meute, pour pouvoir entrer, pénétrer le sacrosaint espace de la fête sociétale. Ils vont ruser, se rapprocher, intégrer la fête coûte que coûte, piller. Cela va dégénérer, se casser la gueule de partout, parce que ces cinq là, une fois dedans, n’y éprouvent pas la satisfaction fantasmée. Ils s’y lâcheront comme on lâche les chiens, parce que c’est ce que tout un chacun devient vite dans ces circonstances, plongé dans la foule, rapetissé à force d’être en groupe, chacun rabaissé au dénominateur commun du plus dangereux et du plus bête.
Noce est une drôle de pièce de combat, qui met à l’épreuve le rôle du spectateur. C’est une fête et une conflagration que l’on doit quitter enjoué, atteint, pas tout à fait semblable.
Cinq être rejetés, à la frontière de la Noce : le Monsieur, l’Homme, la Femme, la Dame, comme paumés sur un champ de mines, exclus du regroupement social, vont s’approcher, se rebeller contre cet état de fait, cette injustice, peut- être formeront-ils alors une meute, pour pouvoir entrer, pénétrer le sacrosaint espace de la fête sociétale. Ils vont ruser, se rapprocher, intégrer la fête coûte que coûte, piller. Cela va dégénérer, se casser la gueule de partout, parce que ces cinq là, une fois dedans, n’y éprouvent pas la satisfaction fantasmée. Ils s’y lâcheront comme on lâche les chiens, parce que c’est ce que tout un chacun devient vite dans ces circonstances, plongé dans la foule, rapetissé à force d’être en groupe, chacun rabaissé au dénominateur commun du plus dangereux et du plus bête.
Noce est une drôle de pièce de combat, qui met à l’épreuve le rôle du spectateur. C’est une fête et une conflagration que l’on doit quitter enjoué, atteint, pas tout à fait semblable.
23/02/2017
PARIS
Mathurins
Mise en scène de François Nambot
1941. La France est sous occupation allemande. Arletty, 43 ans, fait la rencontre d’un officier allemand Hans Jürgen Shring. Entre eux, l’amour naît et la correspondance épistolaire commence pour s’éterniser sur des centaines de lettres. A la fin de la guerre, Arletty connaît la...
L'avis de Joseph Agostini
Mathurins
PARIS
Arletty, un cœur très occupé
de Jean-Luc VoulfowMise en scène de François Nambot
1941. La France est sous occupation allemande. Arletty, 43 ans, fait la rencontre d’un officier allemand Hans Jürgen Shring. Entre eux, l’amour naît et la correspondance épistolaire commence pour s’éterniser sur des centaines de lettres. A la fin de la guerre, Arletty connaît la...
L'avis de Joseph Agostini