




Steam
de Hervé Vallée
Mise en scène de Hervé Vallée
Avec Création collective
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Du 09/11/2016 au 27/11/2016
Du mercredi au samedi à̀ 21h et le dimanche à̀ 17h.
Cirque Electrique
Place du Maquis du Vercors
75020 PARIS
09 54 54 47 24
Site Internet
Je ne suis qu’un grand cirque en faillite… Le spectacle pourtant continue.
Steam revient pour sa quatrième année au Cirque Electrique, ce lieu atypique et si particulier de Paris. Le spectacle de la troupe permanente du Cirque Electrique, mêle de nombreuses disciplines artistiques : le cirque en premier lieu, une touche de théâtre, un concert punk rock, une performance, une sorte d’exposition métal urbain… C’est criant, c’est différent et ça ne laisse pas indifférent. Que ce spectacle nous touche ou non, le travail de toute la troupe, tant des circassiens, que des musiciens et de toute la création scénographique, ne peuvent laisser indifférent. Lorsque vous rentrez dans l’univers de Steam, vous mettez un pied dans un autre monde. Comme si notre monde tentait de survivre après un point de non-retour. C’est post apocalyptique, violent, nu, mais ça résiste avec toutes ses forces et toute son âme.
La création même du spectacle semble basée sur le magnifique texte cru et poétique Sonnet pour une fin de siècle d’Alain Bosquet. Dans ces vers, il pleut sur Barcelone et le cirque s’effondre, offrant le publique en pâture à ses fauves alors que ses clowns sont en grève…
Pendant ces lectures, les artistes évoluent sur scène dans des numéros solo. Face à eux-mêmes, face à leurs difficultés, leurs doutes, leurs envies, leurs rêves... Tarzana s’envole sur son trapèze et nous emporte avec elle : Alba lutte dans une performance époustouflante au mât chinois. Un univers à la Mad Max avec des corps qui semblent nus, vêtus de résille et de lunettes noires. Une tempête s’élève à la force du mur de ventilateurs géants. Un cube métallique immense pour monde et pour univers, qui s’élève dans les airs, devenant tour à tour maison, structure à laquelle on s’accroche, on joue… Un travail important sur les lumières pour apporter cette touche de part sombre du spectacle, où les poursuites se jouent des artistes et dansent dans les gradins.
Steam est un spectacle fort et rempli de poésie. Les femmes portent le spectacle. Elles se contorsionnent, elles s’envolent dans les airs, elles sautent de mât en mât, elles chantent... À la fois puissantes et oniriques. La performeuse Lalla Morte en offre une belle synthèse. Artiste fakir, elle interprète une poupée étrange de siècles passés et pourtant mécanique voire futuriste. Lors de son numéro, elle s’effeuille avec grâce derrière d’immenses éventails de plumes rouges et l’on découvre un corps menu, presque d’enfant, tatoué et marqué. Sa danse douce et sur les pointes de ballerines, frappe violemment le sol métallique de sa scène. Sa voix de soprane accompagne la musique punk tout en scandant les chants. Douceur et violence.
La musique est un élément fondamental de cette création. Hervé Vallée, le personnage emblématique Tapman, touche à tout hyperactif, à composé les musiques qu’il interprète en live assisté de Jean-Baptiste Véry. Il vaque d’un instrument à un autre donnant de la voix et du corps à son art.
Steam se perfectionne d’années en années. Le noyau est fidèle, Tapman, Tarzana, Séverinne et Lalla Morte sont au rendez-vous. Se joignent à eux de nouveaux artistes/athlètes. Et quels circassiens impressionnants ! Alba est une jeune femme d’une rare intensité qui dégage une puissante présence scénique. Une puissance confirmée et sublimée lors de ses acrobaties et de ses prestations au mât chinois. Loup également. Il se fait discret, mais lorsque vient son tour d’entrer en piste, il n’hésite pas à effectuer une pirouette arrière d’une hauteur de plus de trois mètres !
La cuvée Steam 2016 est plus intense. L’ensemble du spectacle et de sa construction reste les mêmes, et les numéros ont la même trame, mais les nouveaux artistes circassiens apportent une nouvelle énergie et plus de puissance encore. Comme toujours un très beau spectacle.
La création même du spectacle semble basée sur le magnifique texte cru et poétique Sonnet pour une fin de siècle d’Alain Bosquet. Dans ces vers, il pleut sur Barcelone et le cirque s’effondre, offrant le publique en pâture à ses fauves alors que ses clowns sont en grève…
Pendant ces lectures, les artistes évoluent sur scène dans des numéros solo. Face à eux-mêmes, face à leurs difficultés, leurs doutes, leurs envies, leurs rêves... Tarzana s’envole sur son trapèze et nous emporte avec elle : Alba lutte dans une performance époustouflante au mât chinois. Un univers à la Mad Max avec des corps qui semblent nus, vêtus de résille et de lunettes noires. Une tempête s’élève à la force du mur de ventilateurs géants. Un cube métallique immense pour monde et pour univers, qui s’élève dans les airs, devenant tour à tour maison, structure à laquelle on s’accroche, on joue… Un travail important sur les lumières pour apporter cette touche de part sombre du spectacle, où les poursuites se jouent des artistes et dansent dans les gradins.
Steam est un spectacle fort et rempli de poésie. Les femmes portent le spectacle. Elles se contorsionnent, elles s’envolent dans les airs, elles sautent de mât en mât, elles chantent... À la fois puissantes et oniriques. La performeuse Lalla Morte en offre une belle synthèse. Artiste fakir, elle interprète une poupée étrange de siècles passés et pourtant mécanique voire futuriste. Lors de son numéro, elle s’effeuille avec grâce derrière d’immenses éventails de plumes rouges et l’on découvre un corps menu, presque d’enfant, tatoué et marqué. Sa danse douce et sur les pointes de ballerines, frappe violemment le sol métallique de sa scène. Sa voix de soprane accompagne la musique punk tout en scandant les chants. Douceur et violence.
La musique est un élément fondamental de cette création. Hervé Vallée, le personnage emblématique Tapman, touche à tout hyperactif, à composé les musiques qu’il interprète en live assisté de Jean-Baptiste Véry. Il vaque d’un instrument à un autre donnant de la voix et du corps à son art.
Steam se perfectionne d’années en années. Le noyau est fidèle, Tapman, Tarzana, Séverinne et Lalla Morte sont au rendez-vous. Se joignent à eux de nouveaux artistes/athlètes. Et quels circassiens impressionnants ! Alba est une jeune femme d’une rare intensité qui dégage une puissante présence scénique. Une puissance confirmée et sublimée lors de ses acrobaties et de ses prestations au mât chinois. Loup également. Il se fait discret, mais lorsque vient son tour d’entrer en piste, il n’hésite pas à effectuer une pirouette arrière d’une hauteur de plus de trois mètres !
La cuvée Steam 2016 est plus intense. L’ensemble du spectacle et de sa construction reste les mêmes, et les numéros ont la même trame, mais les nouveaux artistes circassiens apportent une nouvelle énergie et plus de puissance encore. Comme toujours un très beau spectacle.
Cyriel Tardivel
18/11/2016

PARIS
Café de la Gare
de Jérémy Manesse
Mise en scène de Ludivine De Chastenet
Ils ont rendez-vous dans un bar, où il y a plein de monde. Ils se trouvent.... se jaugent.... Et tout va vers le pire. Faut dire que la serveuse n'y met pas du sien. Le patron a des soucis.....Et c'est........................... Quatre comédiens talentueux, se déchaînent. C'est...
L'avis de Geneviève Brissot
Café de la Gare
PARIS





le pire premier rencart de l'histoire
de Jérémy ManesseMise en scène de Ludivine De Chastenet
Ils ont rendez-vous dans un bar, où il y a plein de monde. Ils se trouvent.... se jaugent.... Et tout va vers le pire. Faut dire que la serveuse n'y met pas du sien. Le patron a des soucis.....Et c'est........................... Quatre comédiens talentueux, se déchaînent. C'est...
L'avis de Geneviève Brissot
PARIS
Théâtre La Pépinière
MARION MEZADORIAN - CRAQUAGE
de Marion Mezadorian
Mise en scène de Mikael Chirinian
Théâtre La Pépinière
MARION MEZADORIAN - CRAQUAGE
de Marion Mezadorian
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PARIS
Théâtre La Pépinière
PAULINE & CARTON
de Virginie Berling, Christine Murillo, Charles Tordjman
Mise en scène de Charles Tordjman
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PAULINE & CARTON
de Virginie Berling, Christine Murillo, Charles Tordjman
Mise en scène de Charles Tordjman

