




La Mante
de Hugo Paviot
Mise en scène de Hugo Paviot
Avec David Arribe, Paula Brunet Sancho, Delphine Serina
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Du 07/07/2016 au 30/07/2016
10h45, relâches les 19 et 26 juillet.
Présence Pasteur
13, rue du Pont Trouca
84000 AVIGNON
04 32 74 18 54
L'artiste en guerre civile...
Avec La Trilogie d'Alexandre, Hugo Paviot a entrepris une œuvre ambitieuse : suivre la vie d'un personnage, toujours le même et différent à la fois, habité par les conflits du siècle mis en abyme au fond de sa propre conscience. Avec Les Culs de plomb, c'était la guerre d'Algérie et la pédophilie. La Mante le plonge, quinze années plus tard, au cœur même de la guerre d'Espagne.Alexandre est devenu alors l'un des plus grands artistes peintres du siècle. Mais il a des relations plus que houleuses, sadomasochistes même, avec sa muse, Anna Paros, son unique modèle. Comme Les Culs de plomb, La Mante est une plongée dans les circonvolutions de l'Histoire, mais aussi dans la conscience et l'inconscient du personnage à la recherche, encore une fois, de sa problématique identité et de sa propre histoire derrière celle de sa mère. Pourra-t-il, au bout de ce chemin, se réconcilier enfin avec lui-même ?
Un lieu théâtral aussi improbable que la conscience même du héros – ou plutôt de l'anti-héros , des personnages qui surgissent comme dans un rêve – un cauchemar ! – sous des éclairages parfois insolites (on aura remarqué celui, en forme de croix, qui accompagne toute une scène...). Bien des éléments nous rappellent le catholicisme rigoriste de l'Espagne pré et postfranquiste et surtout le personnage de la mère qui hante la mémoire d'Alexandre . C'est, en effet, sous ce couvercle étouffant et funeste (Ah ce "Viva la muerte ! qui provoqua jadis la juste colère de Miguel de Unamuno et qui revient comme un leitmotive...) que se déroule la pièce...Alexandre retrouve un jour celle qui fut sa mère, aveugle, confite en dévotions sulpiciennes , dans un couvent où elle a en charge un orphelinat d'enfants abandonnés. Belle métaphore parmi tant d'autres que cette femme, victime elle aussi de la confusion des événements historiques et qui sera appelée brutalement elle aussi à recouvrer une mémoire qu'elle croyait perdue...
Une mise en scène hiératique donc, des comédiens David Arribe, formidablement égal à lui-même, Paula Brunet Sancho, la mère à la forte présence et Delphine Serina (Anna Paros, la Muse), authentique tragédienne, qui tirent d'eux-mêmes et de leurs personnages le maximum de contrastes puissants! Une dimension hispanique ou hispanisante forte que l'on ne trouve guère que dans les tableaux de Goya et dans certains chefs d'uvre de Luis Bunuel... Tout concours à faire de La Mante une pleine réussite théâtrale et certainement l'un des coups de cœur de ce Festival.
Un lieu théâtral aussi improbable que la conscience même du héros – ou plutôt de l'anti-héros , des personnages qui surgissent comme dans un rêve – un cauchemar ! – sous des éclairages parfois insolites (on aura remarqué celui, en forme de croix, qui accompagne toute une scène...). Bien des éléments nous rappellent le catholicisme rigoriste de l'Espagne pré et postfranquiste et surtout le personnage de la mère qui hante la mémoire d'Alexandre . C'est, en effet, sous ce couvercle étouffant et funeste (Ah ce "Viva la muerte ! qui provoqua jadis la juste colère de Miguel de Unamuno et qui revient comme un leitmotive...) que se déroule la pièce...Alexandre retrouve un jour celle qui fut sa mère, aveugle, confite en dévotions sulpiciennes , dans un couvent où elle a en charge un orphelinat d'enfants abandonnés. Belle métaphore parmi tant d'autres que cette femme, victime elle aussi de la confusion des événements historiques et qui sera appelée brutalement elle aussi à recouvrer une mémoire qu'elle croyait perdue...
Une mise en scène hiératique donc, des comédiens David Arribe, formidablement égal à lui-même, Paula Brunet Sancho, la mère à la forte présence et Delphine Serina (Anna Paros, la Muse), authentique tragédienne, qui tirent d'eux-mêmes et de leurs personnages le maximum de contrastes puissants! Une dimension hispanique ou hispanisante forte que l'on ne trouve guère que dans les tableaux de Goya et dans certains chefs d'uvre de Luis Bunuel... Tout concours à faire de La Mante une pleine réussite théâtrale et certainement l'un des coups de cœur de ce Festival.
Henri Lepine
20/07/2016

AVIGNON
L'ORIFLAMME
de Aude De Tocqueville
Mise en scène de Séverine Vincent
La direction veut mettre Tony à la retraite, il a presque 70 ans. Mais lui ne veut pas, il aime son métier, gardien d'immeuble, il aime ses locataires, il aime les potins. Que ferait-il sans cet environnement ? Alors il refuse, et pour asseoir sa décision, il nous raconte sa vie avec les...
L'avis de Geneviève Brissot
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AVIGNON



Solitude d'un ange gardien
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AVIGNON
Théâtre du Roi René
LES GARCONS DE LA BANDE
de Mart Crowley,adaptation : Antoine Courtray
Mise en scène de Antoine Courtray
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AVIGNON
Théâtre du Chêne Noir
UNE HEURE A T'ATTENDRE
de Sylvain Meyniac
Mise en scène de Delphine De Malherbe
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