La Religieuse
de Diderot
Mise en scène de Paulo Correia
Avec Noémie Bianco, Gaële Boghossian
Suzanne Simonin a 16 ans, attire les regards des prétendants de ses sœurs ainées
De père inconnu, pour éviter tout déshonneur, sa mère décide de l'enfermer dans un couvent pour qu'elle prononce ses vœux. Eprise de liberté et de justice, pleine de vitalité, Suzanne se rebelle. Les supplications maternelles, les duplicités des autorités religieuses, la menace d’opprobre publique, font que Suzanne cède et prend le voile dans un état d'aliénation. Son caractère affirmé la mène rapidement au conflit avec toute autorité, l'empêchant de vivre selon ses convictions. Elle refuse cette société qui pour assurer l'ordre social accepte d'enterrer vivante des jeunes filles qui pour la plupart se suicident, deviennent folles ou s'abrutiront.
De cette pièce, Diderot fait un plaidoyer humaniste retentissant, en faisant le procès de toute autorité abusive, qu'elle soit étatique, religieuse, familiale.
Deux comédiennes sur scène interprètent ce texte humaniste.
L'une joue avec justesse et sensibilité les différents états d'âme de Suzanne, ses convictions, ses luttes, ses désespoirs, ses espérances.
L'autre successivement avocate qui révèle et condamne ce procédé d'enfermement de jeunes filles qui dérangent, de par leur naissance, l'ordre social, mais aussi les mères supérieures des différents cloîtres qui ne cesseront d'accabler ou de dévoyer Suzanne. Le jeu tout en sensualité exaltée, parfois perverse, est troublant.
Le plateau est agencé en une succession de murs écrans, et de grilles figurant autant de geôles ou mères et avocate évoluent selon une chorégraphie millimétrée autour de la cage où Suzanne est enfermée.
La projection vidéo, en fonction du degré de résignation ou de rebellion de Suzanne, vient adoucir ou au contraire assombrir ce décor déjà si lugubre.
De cette pièce, Diderot fait un plaidoyer humaniste retentissant, en faisant le procès de toute autorité abusive, qu'elle soit étatique, religieuse, familiale.
Deux comédiennes sur scène interprètent ce texte humaniste.
L'une joue avec justesse et sensibilité les différents états d'âme de Suzanne, ses convictions, ses luttes, ses désespoirs, ses espérances.
L'autre successivement avocate qui révèle et condamne ce procédé d'enfermement de jeunes filles qui dérangent, de par leur naissance, l'ordre social, mais aussi les mères supérieures des différents cloîtres qui ne cesseront d'accabler ou de dévoyer Suzanne. Le jeu tout en sensualité exaltée, parfois perverse, est troublant.
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Geneviève Brissot
17/07/2016
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Mise en scène de Amandine Sroussi
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Mise en scène de Andrea Redavid,paul Spera
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