




Une Vitalité désespérée
de Pier Paolo PASOLINI
Mise en scène de Christophe Perton
Avec Ololadé Akinsanya, Harrison Arévalo, Manuela Beltran, Carmine Fabbricatore, Isabel Aimé Gonzalez Sola, Jeanne Lepers, Samuel Theis, Hedi Zada
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Du 07/07/2016 au 29/07/2016
16h.
Présence Pasteur
13, rue du Pont Trouca
84000 AVIGNON
04 32 74 18 54
Il est rare que la puissance et le spectre d’une œuvre résonnent de façon aussi cohérente avec un engagement politique et esthétique.
Une Vitalité désespérée enchaîne et déchaîne les révoltes d’un anticonformiste viscéral. Par son courage et la force visionnaire de ses mises en garde, Pasolini demeure un exemple, un lanceur d’alerte avant l’heure, pour notre présent si trouble et inquiétant. Huit comédiens, mêlant les origines, les langues, autour du tronc commun de leur jeunesse portent sa vision politique, sans tabou dans un spectacle physique et incandescent.
« Je suis vulnérable, je suis rançonnable »
Pasolini interroge la société étriquée, raciste, homophobe et violente de l’Italie des années 60, c’est ce qui intéresse entre autres le metteur en scène de ce spectacle, admirateur de ce « visionnaire ». Les questions, toujours actuelles de ce génie italien s’adresse aux citoyens que nous sommes. L’exergue du spectacle « Je pense que scandaliser c’est un droit, être scandalisé c’est un plaisir, et le refus d’être scandalisé c’est une attitude moralise ». C’est à une succession de nombreux tableaux que l’on assiste, issu d’un montage de textes autour de la thématique du scandale et de la normalité à travers la société, la culture, la sexualité, la politique, la convention... L’engagement des comédiens égale l’engagement de cet homme poète, dramaturge, romancier, cinéaste, critique et essayiste. Le théâtre se mêle au cinéma, la poésie à la critique politique.
« La mort n’est pas dans la non-communication
mais dans le fait de ne plus pouvoir être compris »
Deux écrans occupent l’espace scénique, le premier est central et horizontal, parallèle à une longue table en bois où les comédiens se retrouvent parfois spectateurs parfois acteurs ; le second, vertical, se trouve à cour, derrière un plan incliné servant de scène comme de plateau d’enregistrement d’une interview de l’écrivain. Sur ces écrans : des extraits poignants d’interviews de Pasolini ou de ces films singuliers sont diffusés. La technique prend un place important dans ce spectacle mais elle est toujours utilisée à des fins pleines de sens, avec intelligence et précision. Les formes des différents domaines où le scandale et la normalité sont abordés sont de belles trouvailles. Lors des divers tableaux, les comédiens se donnent à corps et âme dans l’interprétation des textes de cet homme engagé, ils le servent avec ferveur, énergie et sensibilité. Si l’on comprend la volonté et l’intérêt de ce montage, on peut avoir quelques réserves sur la pertinence de certaines transitions parfois maladroite. Une vitalité désespérée reste cependant une perle humaniste et anti-conformiste brillante et on assiste à une forme artistique totale.
« Je suis vulnérable, je suis rançonnable »
Pasolini interroge la société étriquée, raciste, homophobe et violente de l’Italie des années 60, c’est ce qui intéresse entre autres le metteur en scène de ce spectacle, admirateur de ce « visionnaire ». Les questions, toujours actuelles de ce génie italien s’adresse aux citoyens que nous sommes. L’exergue du spectacle « Je pense que scandaliser c’est un droit, être scandalisé c’est un plaisir, et le refus d’être scandalisé c’est une attitude moralise ». C’est à une succession de nombreux tableaux que l’on assiste, issu d’un montage de textes autour de la thématique du scandale et de la normalité à travers la société, la culture, la sexualité, la politique, la convention... L’engagement des comédiens égale l’engagement de cet homme poète, dramaturge, romancier, cinéaste, critique et essayiste. Le théâtre se mêle au cinéma, la poésie à la critique politique.
« La mort n’est pas dans la non-communication
mais dans le fait de ne plus pouvoir être compris »
Deux écrans occupent l’espace scénique, le premier est central et horizontal, parallèle à une longue table en bois où les comédiens se retrouvent parfois spectateurs parfois acteurs ; le second, vertical, se trouve à cour, derrière un plan incliné servant de scène comme de plateau d’enregistrement d’une interview de l’écrivain. Sur ces écrans : des extraits poignants d’interviews de Pasolini ou de ces films singuliers sont diffusés. La technique prend un place important dans ce spectacle mais elle est toujours utilisée à des fins pleines de sens, avec intelligence et précision. Les formes des différents domaines où le scandale et la normalité sont abordés sont de belles trouvailles. Lors des divers tableaux, les comédiens se donnent à corps et âme dans l’interprétation des textes de cet homme engagé, ils le servent avec ferveur, énergie et sensibilité. Si l’on comprend la volonté et l’intérêt de ce montage, on peut avoir quelques réserves sur la pertinence de certaines transitions parfois maladroite. Une vitalité désespérée reste cependant une perle humaniste et anti-conformiste brillante et on assiste à une forme artistique totale.
Aurore Bacquié
17/07/2016

AVIGNON
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La direction veut mettre Tony à la retraite, il a presque 70 ans. Mais lui ne veut pas, il aime son métier, gardien d'immeuble, il aime ses locataires, il aime les potins. Que ferait-il sans cet environnement ? Alors il refuse, et pour asseoir sa décision, il nous raconte sa vie avec les...
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