




La Chute
de Albert Camus
Mise en scène de Alain Daumer
Avec Alain Daumer
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Du 07/07/2016 au 30/07/2016
13h30.
Théâtre Au Bout là-bas (ex-La Poulie)
23, rue Noël Biret
84000 AVIGNON
06 99 24 82 06
Albert Camus dépeint sans complaisance dans La Chute notre propre humanité percluse de contradictions.
Amsterdam ! 1956. Un bar, le Mexico-City ! Un homme, seul, Jean-Baptiste Clamence qui clame son amour de la vie tout en la rejetant jusqu’à l’idée du suicide. Une confession terrible sous forme de plaidoirie. Il est vrai qu’autrefois Clamence (du latin « clemens » doux, clément) était un as du barreau et défendait avec force la veuve et l’orphelin. Jusqu’au soir où, il ne porte pas secours à une jeune femme qui se jette d’un pont et se noie. A partir de ce moment-là, la culpabilité gonfle au point de devenir une obsession.
Aujourd’hui, c’est lui seul qu’il défend au travers du chaos personnel. Sa vie est pleine d’obstacles, sans avoir de sens véritable, la nuit peut se transformer subitement sans raison en jour, et vice-versa. Une forme de romantisme existentialiste.
"Clamence exerce la profession de juge-pénitent : se livrer en confession publique en se chargeant des fautes de l’humanité, mais pour, par un effet de miroir, mieux les renvoyer à l’interlocuteur. Ainsi Clamence a trouvé le moyen de tirer les autres dans sa chute, tout en s’élevant au-dessus de ses semblables. Si Clamence n’a pas réagi, personne dans le monde bourgeois n’aura droit à la rédemption."
Albert Camus dépeint sans complaisance dans La Chute notre propre humanité percluse de contradictions. L’auteur affirme "qu’il faut se juger soi-même sans complaisance grâce à une mise à distance entre le moi et le je. Car seul le moi peut légitimement formuler un jugement lucide sur le je".
"Il y a pire que le Jugement dernier, c’est le jugement des hommes", écrit l’auteur. L’injonction de Socrate « Une vie sans examen ne vaut pas d’être vécue » pourrait être celle de Camus dans ce qui, au départ, est un roman.
Que l’on aime ou pas ce monologue philosophique de Camus, Lucien et Françoise Allouch nous proposent là un spectacle de haute qualité interprété avec sobriété et talent par un Alain Daumer remarquable, voire envoûtant.
A voir absolument.
Aujourd’hui, c’est lui seul qu’il défend au travers du chaos personnel. Sa vie est pleine d’obstacles, sans avoir de sens véritable, la nuit peut se transformer subitement sans raison en jour, et vice-versa. Une forme de romantisme existentialiste.
"Clamence exerce la profession de juge-pénitent : se livrer en confession publique en se chargeant des fautes de l’humanité, mais pour, par un effet de miroir, mieux les renvoyer à l’interlocuteur. Ainsi Clamence a trouvé le moyen de tirer les autres dans sa chute, tout en s’élevant au-dessus de ses semblables. Si Clamence n’a pas réagi, personne dans le monde bourgeois n’aura droit à la rédemption."
Albert Camus dépeint sans complaisance dans La Chute notre propre humanité percluse de contradictions. L’auteur affirme "qu’il faut se juger soi-même sans complaisance grâce à une mise à distance entre le moi et le je. Car seul le moi peut légitimement formuler un jugement lucide sur le je".
"Il y a pire que le Jugement dernier, c’est le jugement des hommes", écrit l’auteur. L’injonction de Socrate « Une vie sans examen ne vaut pas d’être vécue » pourrait être celle de Camus dans ce qui, au départ, est un roman.
Que l’on aime ou pas ce monologue philosophique de Camus, Lucien et Françoise Allouch nous proposent là un spectacle de haute qualité interprété avec sobriété et talent par un Alain Daumer remarquable, voire envoûtant.
A voir absolument.
Pierpatrick
17/07/2016

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