




J'avais un beau ballon rouge
de Angela Dematté (Italie)
Mise en scène de Michel Didym
Avec Romane Bohringer, Richard Bohringer
-
-
Du 27/11/2015 au 03/01/2016
Du mardi au samedi à 21h. Dimanche à 15h.
Théâtre de l'Atelier
1, place Charles-Dullin
75018 PARIS
Métro Abbesses, Anvers, Pigalle
01 46 06 49 24
J'avais un beau ballon, la petite histoire de la naissance d'un mouvement idéologiste qui vit le jour en Italie, les Brigades rouges.
Michel Didym s’attelle à une histoire qui prend source dans l'intimité de la famille Cagol. Le père a la sagesse des gens d'âge qui posent un regard protecteur et averti sur leur entourage immédiat. Margherita, sa fille, grandit dans un cocon partagé entre une mère aimante, souvent citée dans le texte, et un père considéré comme le cinquième pied de la table. Il trouve le répit en parcourant les pages du journal La Stampa. Margherita, petite fille, s'inquiétait déjà de la misère ambiante de la rue en posant des questions à son père, lequel lui apportait des réponses rassurantes de 'papa poule'. La jeune fille admise à l'université de sociologie étudie, lit, s'éprend de Renato. A la nuit tombée, la complicité père fille est entretenue par de longues conversations ayant trait aux dérives de la société italienne. Les mois passants, les prises de position de Margherita évoluent, son père le remarque et son attention devient de plus en plus prévenante. Jusqu'au jour où la jeune femme annonce son union avec Renato. Un envol vers une nouvelle vie qui s'écrira à l'encre noire dans l'histoire contemporaine transalpine.
Le texte d'Angela Dematté, un récit simple et confidentiel sur la vie d'une étudiante soucieuse des problématiques sociétales italiennes qui bascule progressivement vers un engagement idéologiste et politique, dont Renato se revendique aussi. Le capitalisme, représenté par un patronat irrespectueux de la classe ouvrière, s'avère être le leitmotiv de ce mouvement de contestation organisé autour d'une structure solide. Margherita Cagol s'appelle désormais Mara. Un changement d'identité qui s'inscrit comme une rupture avec une existence douillette pour une longue traversée sur des eaux troubles semées de silences et d'abstraction.
Michel Didym réalise une mise en scène qui déroge à ses habitudes, celle-ci s'appuie sur l'expérience artistique de deux monstres de la scène hexagonale, les Bohringer, père et fille. Romane Bohringer est bouleversante car elle rentre de corps avec Margherita et en conscience avec Mara. Son interprétation est jouée sur un tempo alternatif, la sincérité et l'aveuglement. Co-fondatrice des Brigades rouges, Mara devient tour à tour compréhensive jusqu'à son inverse, accueillante jusqu'à l'éloignement. La profondeur du regard de Romane s'accorde à l'intensité exprimée dans le personnage de Mara. Le père, interprété par Richard Bohringer, se montre familier dans ses attitudes et ses propos font écho à ceux maintes fois entendus dans la cellule familiale. Richard Bohringer apporte la stabilité et l'assurance dans cette pièce où la narration s'avère fragile du fait de la thématique abordée.
Dans la mise en scène de Michel Didym, le rapport père - fille ne lâche jamais prise, la tension s'évalue sur la mesure du temps et le métronome de l'idéologie. J'avais un beau ballon rouge, une scène partagée par deux comédiens magnifiques, Romane Bohringer et Richard Bohringer.
Le texte d'Angela Dematté, un récit simple et confidentiel sur la vie d'une étudiante soucieuse des problématiques sociétales italiennes qui bascule progressivement vers un engagement idéologiste et politique, dont Renato se revendique aussi. Le capitalisme, représenté par un patronat irrespectueux de la classe ouvrière, s'avère être le leitmotiv de ce mouvement de contestation organisé autour d'une structure solide. Margherita Cagol s'appelle désormais Mara. Un changement d'identité qui s'inscrit comme une rupture avec une existence douillette pour une longue traversée sur des eaux troubles semées de silences et d'abstraction.
Michel Didym réalise une mise en scène qui déroge à ses habitudes, celle-ci s'appuie sur l'expérience artistique de deux monstres de la scène hexagonale, les Bohringer, père et fille. Romane Bohringer est bouleversante car elle rentre de corps avec Margherita et en conscience avec Mara. Son interprétation est jouée sur un tempo alternatif, la sincérité et l'aveuglement. Co-fondatrice des Brigades rouges, Mara devient tour à tour compréhensive jusqu'à son inverse, accueillante jusqu'à l'éloignement. La profondeur du regard de Romane s'accorde à l'intensité exprimée dans le personnage de Mara. Le père, interprété par Richard Bohringer, se montre familier dans ses attitudes et ses propos font écho à ceux maintes fois entendus dans la cellule familiale. Richard Bohringer apporte la stabilité et l'assurance dans cette pièce où la narration s'avère fragile du fait de la thématique abordée.
Dans la mise en scène de Michel Didym, le rapport père - fille ne lâche jamais prise, la tension s'évalue sur la mesure du temps et le métronome de l'idéologie. J'avais un beau ballon rouge, une scène partagée par deux comédiens magnifiques, Romane Bohringer et Richard Bohringer.
Philippe Delhumeau
02/12/2015

AVIGNON
Théâtre du Cabestan
de D'Après Wiliam Shakespeare,adaptation Christophe Luthringer
Mise en scène de Christophe Luthringer
Ham est un ado qui vient de perdre son père, et sa révolte est de constater que sa mère n'a pas attendu deux mois, pour le remplacer. Il refuse de le rencontrer et s'enferme dans sa chambre, et adapte Hamlet à sa propre histoire et décide de venger son père. A l'aide de...
L'avis de Geneviève Brissot
Théâtre du Cabestan

AVIGNON





H#mlet, la fin d'une enfance
de D'Après Wiliam Shakespeare,adaptation Christophe LuthringerMise en scène de Christophe Luthringer
Ham est un ado qui vient de perdre son père, et sa révolte est de constater que sa mère n'a pas attendu deux mois, pour le remplacer. Il refuse de le rencontrer et s'enferme dans sa chambre, et adapte Hamlet à sa propre histoire et décide de venger son père. A l'aide de...
L'avis de Geneviève Brissot
PARIS
Comédie Bastille
Le Radeau de la Méduse
de Alexandre Delimoges
Mise en scène de Alexandre Delimoges
Comédie Bastille
Le Radeau de la Méduse
de Alexandre Delimoges
Mise en scène de Alexandre Delimoges
AVIGNON
Théâtre du Roi René
Anatomie d'une actrice
de Hélène Zidi, Lola Zidi
Mise en scène de Hélène Zidi, Lola Zdi
Théâtre du Roi René
Anatomie d'une actrice
de Hélène Zidi, Lola Zidi
Mise en scène de Hélène Zidi, Lola Zdi