




Etty Hillesum, la flamme d'une âme
de Etty Hillesum
Mise en scène de Mourad Berreni
Avec Angélique Boulay
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Jusqu'au 27/03/2015
Vendredi à 20h30.
Théâtre de l'Echo
31 rue des Orteaux
75020 PARIS
09 54 06 77 39
Site Internet
Etty Hillesum, une lumière dans la guerre. Un texte, des dessins en taille stylisé tragédie. Une femme Angélique Boulay, un metteur en scène Mourad Berreni. Un lieu de rencontres artistiques, le Théâtre de l'Echo. Une exposition de dessins et de gravures exposés dans le hall du théâtre, signés Kevin Carron.
Rendez-vous est donné au n° 31 de la rue des Orteaux, à quelques enjambées du métro Alexandre Dumas (ligne 2), de la station Maraichers (ligne 9) ou de l'arrêt La Réunion avec le bus 76. Le Théâtre de l'Echo, les gens du coin le connaissent, les amateurs de théâtre y prennent des cours, certains y viennent pour échanger le propos 'Météo - Boulot - Parigot' avec Mourad. Mourad, vous avez dit : Mourad ? Mourad Berreni, bien entendu. Le même Mourad qui en 1995 a fondé le Théâtre de l'Echo, celui du 31 de la rue des Orteaux. Il n'y en a qu'un, c'est bien ici.
Fermons la fenêtre et laissons les volets clos, Je ne veux qu'un soleil, D'un soleil qui peut vivre dans l'eau (extrait de Les Volets clos, chanson de Nicoletta). Des paroles qui s'entendent comme le texte d'Etty Hillesum interprété par Angélique Boulay. Dans la nuit froide de cet hiver 2015, résonnent des mots tracés avec la grâce d'un sourire sculpté sur le visage de la jeune femme. Un sourire naturel et jocondien que rien ne peut effacer.
La comédienne, Angélique Boulay, fait corps avec Etty Hillesum. Elle porte en bouche l'amour et la détresse vécue par la jeune femme, originaire de Hollande, et juive de religion. Bien qu'ayant été élevée dans une famille non pratiquante, le cœur d'Etty est dominé par des influences libérales de gauche. Ses fréquentations la conduisent à marcher sur des sentiers escarpés et souvent proches du précipice. Amoureuse de la vie, éprise par des sentiments forts pour les hommes, elle peinera à se contraindre face à Julius Spier, le psycho-chirologue. Lequel deviendra son oreille, son ami, son confident, son amant.
Un crayon à papier, un cahier d'écolier à la couverture bleue, Etty commence à rédiger un récit. Le sien est semé de graines de bonheur et d'espérance, lesquelles pousseront dans un jardin en friche où seules les mauvaises herbes font mine de ployer leur tige au vent. Etty use le crayon à s'employer dans une description minutieuse de ce qu'elle vit, de ce qu'elle fait, de ce qu'elle est. Abdiquer, elle ne connaît pas. Les imprévus, les questions existentielles de la vie à la mort, les jouissances intérieures, elle y remédie avec une volonté marquée au rouge de la forge et elle affiche un sourire à toute épreuve. Etty Hillesum, un tempérament qui la conduira jusqu'au trois points de suspension qui arrachèrent à la vie, des millions d'innocents dans l'horreur des camps de concentration allemands.
1945 - 2015, soixante-dix ans séparent des générations de femmes et d'hommes d'hier au présent. Un anniversaire qui ne se souffle pas. Un anniversaire qui se transmet de mémoire à vive voix aux enfants d'aujourd'hui et à ceux de demain.
Angélique Boulay transmet le texte d'Etty Hillesum avec une force d'interprétation qui lui appartient, jusqu'à toucher le public étreint d'une émotion collective palpable dans les silences dignement entretenus les répliques durant. Constante du début à la fin de la représentation, Angélique Boulay marque les esprits par les influences du regard qu'elle porte à la narration. L'intonation assure la continuité de son questionnement sur le désir d'aimer et sur la notion d'humanité. Une magnifique interprétation.
Mourad Berreni est à la mise en scène ce que la condition humaine révèle dans le livre d'Etty Hillesum. Une adaptation impliquée, respectueuse qui s'ouvre sur les pages de l'universalité de l'étude des mœurs qui dicte la conduite des hommes. Mourad Berreni pointe la lumière sur les sens qui guident la raison des contemporains.
Etty Hillesum, la flamme d'une âme comme le furent Olympe de Gouges, Indira Gandhi et plus récemment Malala Yousafzaï.
Etty Hillesum, une vie bouleversée, un texte à découvrir. Etty Hillesum, la flamme d'une âme, une œuvre à voir au Théâtre de l'Echo.
Fermons la fenêtre et laissons les volets clos, Je ne veux qu'un soleil, D'un soleil qui peut vivre dans l'eau (extrait de Les Volets clos, chanson de Nicoletta). Des paroles qui s'entendent comme le texte d'Etty Hillesum interprété par Angélique Boulay. Dans la nuit froide de cet hiver 2015, résonnent des mots tracés avec la grâce d'un sourire sculpté sur le visage de la jeune femme. Un sourire naturel et jocondien que rien ne peut effacer.
La comédienne, Angélique Boulay, fait corps avec Etty Hillesum. Elle porte en bouche l'amour et la détresse vécue par la jeune femme, originaire de Hollande, et juive de religion. Bien qu'ayant été élevée dans une famille non pratiquante, le cœur d'Etty est dominé par des influences libérales de gauche. Ses fréquentations la conduisent à marcher sur des sentiers escarpés et souvent proches du précipice. Amoureuse de la vie, éprise par des sentiments forts pour les hommes, elle peinera à se contraindre face à Julius Spier, le psycho-chirologue. Lequel deviendra son oreille, son ami, son confident, son amant.
Un crayon à papier, un cahier d'écolier à la couverture bleue, Etty commence à rédiger un récit. Le sien est semé de graines de bonheur et d'espérance, lesquelles pousseront dans un jardin en friche où seules les mauvaises herbes font mine de ployer leur tige au vent. Etty use le crayon à s'employer dans une description minutieuse de ce qu'elle vit, de ce qu'elle fait, de ce qu'elle est. Abdiquer, elle ne connaît pas. Les imprévus, les questions existentielles de la vie à la mort, les jouissances intérieures, elle y remédie avec une volonté marquée au rouge de la forge et elle affiche un sourire à toute épreuve. Etty Hillesum, un tempérament qui la conduira jusqu'au trois points de suspension qui arrachèrent à la vie, des millions d'innocents dans l'horreur des camps de concentration allemands.
1945 - 2015, soixante-dix ans séparent des générations de femmes et d'hommes d'hier au présent. Un anniversaire qui ne se souffle pas. Un anniversaire qui se transmet de mémoire à vive voix aux enfants d'aujourd'hui et à ceux de demain.
Angélique Boulay transmet le texte d'Etty Hillesum avec une force d'interprétation qui lui appartient, jusqu'à toucher le public étreint d'une émotion collective palpable dans les silences dignement entretenus les répliques durant. Constante du début à la fin de la représentation, Angélique Boulay marque les esprits par les influences du regard qu'elle porte à la narration. L'intonation assure la continuité de son questionnement sur le désir d'aimer et sur la notion d'humanité. Une magnifique interprétation.
Mourad Berreni est à la mise en scène ce que la condition humaine révèle dans le livre d'Etty Hillesum. Une adaptation impliquée, respectueuse qui s'ouvre sur les pages de l'universalité de l'étude des mœurs qui dicte la conduite des hommes. Mourad Berreni pointe la lumière sur les sens qui guident la raison des contemporains.
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Philippe Delhumeau
16/02/2015

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