




Steam
de Hervé Vallée
Mise en scène de Cécile Mulot
-
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Du 01/11/2014 au 30/11/2014
Du mercredi au samedi à 21h, dimanche à 16h.
Cirque Electrique
Place du Maquis du Vercors
75020 PARIS
09 54 54 47 24
Site Internet
Une tempête, un coup de poing, une merveille !
Une plongée vertigineuse dans un univers post-apocalyptique, un mélange subtil de punk de rock, de cirque, de musique, de technologie, de matière brute, de corps, d’effort et de technique, de beauté et de violence. Le Cirque Electrique célèbre ses qiatre ans d’implantation à la Porte des Lilas cette année. quatre années que le grand chapiteau rouge est apparu dans un décor étrange, une zone de rencontre entre ville, immeubles d’habitation et périphérique. Cela fait également quatre ans que cette mouture de Steam a vu le jour. Alors, en ce mois de novembre, nous célébrons un anniversaire bien particulier et une sortie d’album.
Steam est une création atypique, à l’image de ses protagonistes. Lieu spatio-temporel de rencontres, de nombreuses formes d’art et d’artistes y convergent. Steam, c’est à la fois un spectacle de cirque contemporain, un concert, une performance, une expérience unique. Sur le plateau, ils sont 9. Pas de scène circulaire bien que nous soyons sous le chapiteau, mais une vision frontale, une confrontation directe et proche, intime même avec le public.
Tenter de décrire Steam est un challenge. C’est une expérience sensitive à éprouver. Un ravissement pour les oreilles pour tous les amateurs de punk, de rock, de moderne, de recherche musicale et de bons sons de garage. Hervé Vallée se révèle être un magicien sur cette création. Le fondateur du Cirque Electrique qui porte déjà de nombreuses casquettes, nous dévoile une palette de talents artistiques impressionnants. Metteur en scène, compositeur, scénographe, jongleur et percussionniste humain, il jongle avec une foule d’instruments, collecte les sons, donne de la voix et crée une ambiance à la fois sonore et visuelle personnelle avec son personnage atypique Tapman. Un homme-orchestre punk ! Il exulte sur scène et nous transporte dans son univers.
Dans la partie musicale, il est accompagné de Tétaar Wednesday, acolyte indispensable aux sons, vidéos et garçon de piste ; et de la sublime et déroutante Lala Morte. Une performeuse qui apporte un personnage étrange et attirant, une sorte de poupée danseuse jouant de la scie musicale. Elle donne sa voix onirique tout au long du spectacle et nous régale d’un effeuillage burlesque avec danse d’éventails en plumes. Elle apporte une touche de beauté et de sensualité prononcée à Steam. Mais cette performeuse est également adepte du fakirisme, quel dommage qu’elle n’incorpore pas ses talents à cette création qui s’y prête parfaitement. Pour les connaisseurs et adeptes de son travail, c’est un manque ressenti avec tristesse.
Du côté des circassiens, ils rivalisent de technique et d’exploits. Tarzana se balance avec force et grâce sur un trapèze (volant ou fixe) défiant la mort avec beauté et amusement. Séverine relie le ciel et la terre. Une circassienne impressionnante à l’aise aussi bien au sol que dans les airs. Du mât chinois à la contorsion, elle soutient le regard du public avec force et conviction. La maîtrise de son corps lui offre une assurance et une grande possibilité d’expression. Elle est remarquable. Hervé le Belge lui aussi se joue du public. De tout temps, l’audience venait au cirque pour frissonner devant les artistes se mettant en situation au péril de leur vie ; aujourd’hui, c’est Hervé qui les défie. Il tourne, virevolte, grimpe, saute, se laisse glisser, tomber le long de son mât chinois. Et le long de ses prestations, l’on ne sait plus si c’est nous ou bien lui qui nous observe. Et puis, il y a un duo formidable : Robin et Nelson. Tous deux sont de grands artistes dont le corps répond à la moindre exigence. Rien qu’à les regarder effectuer du oula hoop pour l’un, des équilibres et des sauts pour l’autre, on ressent les heures de travail à répétition pour arriver à un tel niveau. Ensemble, ils effectuent des portés et des acrobaties avec une facilité déconcertante.
Voilà, Steam, c’est une croisée des chemins et des univers. Le tout dans un décor brut, métallique, de lumières fortes, de grandes souffleries, d’images et de sons présents et à venir. Les grandes turbines qui se déclenchent lorsque Tarzana est suspendue par les pieds sur son trapèze, offrent une bourrasque de vent et une vive émotion. A l’image même de toute cette création : une tempête !
Un cube immense, une boîte à la fois ouverte et mobile, offrant un terrain de jeu parfait pour ces artistes qui aiment explorer de nouvelles facettes. Quatre ans que l’équipe travaille sur ce spectacle qui ne cesse d’évoluer. Steam est à découvrir, à expérimenter. Pour se laisser emporter.
Steam est une création atypique, à l’image de ses protagonistes. Lieu spatio-temporel de rencontres, de nombreuses formes d’art et d’artistes y convergent. Steam, c’est à la fois un spectacle de cirque contemporain, un concert, une performance, une expérience unique. Sur le plateau, ils sont 9. Pas de scène circulaire bien que nous soyons sous le chapiteau, mais une vision frontale, une confrontation directe et proche, intime même avec le public.
Tenter de décrire Steam est un challenge. C’est une expérience sensitive à éprouver. Un ravissement pour les oreilles pour tous les amateurs de punk, de rock, de moderne, de recherche musicale et de bons sons de garage. Hervé Vallée se révèle être un magicien sur cette création. Le fondateur du Cirque Electrique qui porte déjà de nombreuses casquettes, nous dévoile une palette de talents artistiques impressionnants. Metteur en scène, compositeur, scénographe, jongleur et percussionniste humain, il jongle avec une foule d’instruments, collecte les sons, donne de la voix et crée une ambiance à la fois sonore et visuelle personnelle avec son personnage atypique Tapman. Un homme-orchestre punk ! Il exulte sur scène et nous transporte dans son univers.
Dans la partie musicale, il est accompagné de Tétaar Wednesday, acolyte indispensable aux sons, vidéos et garçon de piste ; et de la sublime et déroutante Lala Morte. Une performeuse qui apporte un personnage étrange et attirant, une sorte de poupée danseuse jouant de la scie musicale. Elle donne sa voix onirique tout au long du spectacle et nous régale d’un effeuillage burlesque avec danse d’éventails en plumes. Elle apporte une touche de beauté et de sensualité prononcée à Steam. Mais cette performeuse est également adepte du fakirisme, quel dommage qu’elle n’incorpore pas ses talents à cette création qui s’y prête parfaitement. Pour les connaisseurs et adeptes de son travail, c’est un manque ressenti avec tristesse.
Du côté des circassiens, ils rivalisent de technique et d’exploits. Tarzana se balance avec force et grâce sur un trapèze (volant ou fixe) défiant la mort avec beauté et amusement. Séverine relie le ciel et la terre. Une circassienne impressionnante à l’aise aussi bien au sol que dans les airs. Du mât chinois à la contorsion, elle soutient le regard du public avec force et conviction. La maîtrise de son corps lui offre une assurance et une grande possibilité d’expression. Elle est remarquable. Hervé le Belge lui aussi se joue du public. De tout temps, l’audience venait au cirque pour frissonner devant les artistes se mettant en situation au péril de leur vie ; aujourd’hui, c’est Hervé qui les défie. Il tourne, virevolte, grimpe, saute, se laisse glisser, tomber le long de son mât chinois. Et le long de ses prestations, l’on ne sait plus si c’est nous ou bien lui qui nous observe. Et puis, il y a un duo formidable : Robin et Nelson. Tous deux sont de grands artistes dont le corps répond à la moindre exigence. Rien qu’à les regarder effectuer du oula hoop pour l’un, des équilibres et des sauts pour l’autre, on ressent les heures de travail à répétition pour arriver à un tel niveau. Ensemble, ils effectuent des portés et des acrobaties avec une facilité déconcertante.
Voilà, Steam, c’est une croisée des chemins et des univers. Le tout dans un décor brut, métallique, de lumières fortes, de grandes souffleries, d’images et de sons présents et à venir. Les grandes turbines qui se déclenchent lorsque Tarzana est suspendue par les pieds sur son trapèze, offrent une bourrasque de vent et une vive émotion. A l’image même de toute cette création : une tempête !
Un cube immense, une boîte à la fois ouverte et mobile, offrant un terrain de jeu parfait pour ces artistes qui aiment explorer de nouvelles facettes. Quatre ans que l’équipe travaille sur ce spectacle qui ne cesse d’évoluer. Steam est à découvrir, à expérimenter. Pour se laisser emporter.
Cyriel Tardivel
03/11/2014

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