EN TOURNÉE
EN FRANCE
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Oblomov
de Ivan Alexandrovitch Gontcharov
Mise en scène de Volodia Serre
Avec Yves Gasc, Zakhar, Coraly Zahonero, Guillaume Gallienne, Nicolas Lormeau, Sébastien Pouderoux, Raphaèle Bouchard
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Du 22/10/2014 au 25/10/2014
Odyssud
4 avenue du Parc
31700 BLAGNAC
05 61 71 75 15
Site Internet
La troupe de la Comédie-Française nous ravit avec ce monument de la littérature russe présenté à Odyssud.
"Oblomovisme" ou sentiment de léthargie, d'apathie physique et
intellectuelle qui caractérise à merveille Oblomov. C'est peu dire !
Son fidèle ami Stolz invente ce néologisme afin de définir cet
aristocrate qui ne brille pas par ses initiatives. En voici son
portait : propriétaire terrien installé à Saint-Pétersbourg, Ilia Ilich
Oblomov passe le plus clair de son temps en robe de chambre affalé sur sa banquette. Un malheur vient gâcher cette paresse, lui et son fidèle serviteur Zakhar vont devoir quitter les lieux le plus rapidement possible. Un déménagement ?! Voilà qui n’arrange pas ses affaires, ou plutôt son oisiveté… mais où s’installer ? L’aristocrate rêve de son village d’enfance, Oblomovka. Tout y est si tranquille, personne pour le déranger... oui mais le déranger de quoi ? Sa vie est rythmée de ses interminables siestes solitaires, sorte de refuge délicieux. Le quotidien n’a plus de prise sur lui, il reporte toutes activités au lendemain, tourné vers un passé idéaliste, il se coupe des réalités d’un monde en devenir. Mais c’est sans compter sur l’amitié que lui porte Andreï qui ne supporte plus son repli et tente de lui redonner goût à la vie, pourquoi pas dans les bras d’une jeune femme à la voix si douce. Un instant, son cur sera fouetté d’une vive passion amoureuse pour cette Olga, mais chasser le naturel il revient au galop, Oblomov aspire à une vie tranquille, linéaire.
La troupe de la Comédie-Française nous ravit avec ce monument de la littérature russe présenté à Odyssud. Ecrit à l’heure de grands
bouleversements sociaux en Russie, Volodia Serre fait de ce texte un symbole de résistance face à l’agitation d’un XXIe siècle inféodé à une croissance forcenée. Guillaume Gallienne, sociétaire de la
Comédie-Française que l’on ne présente plus, interprète cet antihéros apathique de façon magistrale. Les mots nous touchent, nous parlent, ne serait ce pas cela le véritable bonheur ? celui de ne rien vouloir, ne rien chercher à faire ? tour à tour irrésistible de drôlerie, touchant de vérité, il nous transporte dans une réflexion fascinante d’indolence. Dans un décor progressivement recouvert d’images oniriques, Oblomov tente un retour au sein du ventre maternel, il choisira de se marier avec Agafia, la femme mère.
Mention spéciale pour son serviteur, Zakhar, qu’il ne ménage pas malgré les nombreuses années passées à son service, il apporte à la pièce une touche de légèreté, son jeu de scène et ses quelques répliques font sourire.
intellectuelle qui caractérise à merveille Oblomov. C'est peu dire !
Son fidèle ami Stolz invente ce néologisme afin de définir cet
aristocrate qui ne brille pas par ses initiatives. En voici son
portait : propriétaire terrien installé à Saint-Pétersbourg, Ilia Ilich
Oblomov passe le plus clair de son temps en robe de chambre affalé sur sa banquette. Un malheur vient gâcher cette paresse, lui et son fidèle serviteur Zakhar vont devoir quitter les lieux le plus rapidement possible. Un déménagement ?! Voilà qui n’arrange pas ses affaires, ou plutôt son oisiveté… mais où s’installer ? L’aristocrate rêve de son village d’enfance, Oblomovka. Tout y est si tranquille, personne pour le déranger... oui mais le déranger de quoi ? Sa vie est rythmée de ses interminables siestes solitaires, sorte de refuge délicieux. Le quotidien n’a plus de prise sur lui, il reporte toutes activités au lendemain, tourné vers un passé idéaliste, il se coupe des réalités d’un monde en devenir. Mais c’est sans compter sur l’amitié que lui porte Andreï qui ne supporte plus son repli et tente de lui redonner goût à la vie, pourquoi pas dans les bras d’une jeune femme à la voix si douce. Un instant, son cur sera fouetté d’une vive passion amoureuse pour cette Olga, mais chasser le naturel il revient au galop, Oblomov aspire à une vie tranquille, linéaire.
La troupe de la Comédie-Française nous ravit avec ce monument de la littérature russe présenté à Odyssud. Ecrit à l’heure de grands
bouleversements sociaux en Russie, Volodia Serre fait de ce texte un symbole de résistance face à l’agitation d’un XXIe siècle inféodé à une croissance forcenée. Guillaume Gallienne, sociétaire de la
Comédie-Française que l’on ne présente plus, interprète cet antihéros apathique de façon magistrale. Les mots nous touchent, nous parlent, ne serait ce pas cela le véritable bonheur ? celui de ne rien vouloir, ne rien chercher à faire ? tour à tour irrésistible de drôlerie, touchant de vérité, il nous transporte dans une réflexion fascinante d’indolence. Dans un décor progressivement recouvert d’images oniriques, Oblomov tente un retour au sein du ventre maternel, il choisira de se marier avec Agafia, la femme mère.
Mention spéciale pour son serviteur, Zakhar, qu’il ne ménage pas malgré les nombreuses années passées à son service, il apporte à la pièce une touche de légèreté, son jeu de scène et ses quelques répliques font sourire.
Andrea Lamy
30/10/2014

PARIS
Café de la Gare
de Jérémy Manesse
Mise en scène de Ludivine De Chastenet
Ils ont rendez-vous dans un bar, où il y a plein de monde. Ils se trouvent.... se jaugent.... Et tout va vers le pire. Faut dire que la serveuse n'y met pas du sien. Le patron a des soucis.....Et c'est........................... Quatre comédiens talentueux, se déchaînent. C'est...
L'avis de Geneviève Brissot
Café de la Gare

PARIS





le pire premier rencart de l'histoire
de Jérémy ManesseMise en scène de Ludivine De Chastenet
Ils ont rendez-vous dans un bar, où il y a plein de monde. Ils se trouvent.... se jaugent.... Et tout va vers le pire. Faut dire que la serveuse n'y met pas du sien. Le patron a des soucis.....Et c'est........................... Quatre comédiens talentueux, se déchaînent. C'est...
L'avis de Geneviève Brissot