Charles Gonzalès devient Camille Claudel
de Charles Gonzalès
Mise en scène de Charles Gonzalès
Avec Charles Gonzalès
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Du 04/02/2004 au 30/04/2004
A 18 h 30.
Lucernaire
53 Rue Notre-Dame des Champs
75006 PARIS
Métro Vavin, Notre-Dame des Champs, Montparnasse Bienvenüe
01 45 44 57 34
Les lettres que Camille Claudel, internée à partir de 1913, adresse à son frère, à sa mère, à Rodin et à quelques autres expriment sa passion et sa souffrance. Charles Gonzalès, qui a choisi les lettres et signé la mise en scène, joue Camille avec tellement d’âme qu’il lui donne chaque soir l’occasion d’être entendue et reconsidérée quant à sa santé mentale et son œuvre.
Camille Claudel n'était pas folle, lorsque le 10 Mars 1913 sa mère, avec l'accord de son frère Paul, décide de l'interner à la maison de santé de Ville-Evrard, près de Paris ; mais les 30 années passées en hôpital psychiatrique sans jamais sortir, malgré les appels désespérés à sa famille viendront à bout de sa santé déjà fragile et de sa raison déjà vacillante. Révoltée, passionnée, excessive, dérangeante, hargneuse, incomprise, c'est ainsi que revit Camille Claudel, sous les traits de Charles Gonzalès, à travers les lettres adressées à ceux qui dans sa vie ont été cause à la fois de son bonheur et de son malheur : son frère, sa mère, Rodin et quelques autres.L’acteur fait revivre son parcours depuis son atelier du quai Bourbon où elle travaille comme une acharnée, demande à son frère de l'argent pour payer ses plâtres et commence à maudire "la bande à Rodin", jusqu'à son internement suivi de trente années de solitude, de souffrance et d'incompréhension.
La prestation de Charles Gonzalès est exceptionnelle. Il incarne Camille Claudel avec une tendresse et un réalisme bouleversants. Peu importe qu'elle apparaisse sous les traits d'un homme, c'est l'âme de Camille Claudel qui est là devant nous dans sa révolte, son génie, sa déchirure."Mes mains se sont tues", écrit Camille à son frère. C'est l'aveu terrible de l'artiste cassé, coupé de sa source. Charles Gonzalès, le visage livide, la silhouette chancelante appelle au secours. En vain. Camille mourra à l'asile en 1943, oubliée de tous.
La prestation de Charles Gonzalès est exceptionnelle. Il incarne Camille Claudel avec une tendresse et un réalisme bouleversants. Peu importe qu'elle apparaisse sous les traits d'un homme, c'est l'âme de Camille Claudel qui est là devant nous dans sa révolte, son génie, sa déchirure."Mes mains se sont tues", écrit Camille à son frère. C'est l'aveu terrible de l'artiste cassé, coupé de sa source. Charles Gonzalès, le visage livide, la silhouette chancelante appelle au secours. En vain. Camille mourra à l'asile en 1943, oubliée de tous.
Emmanuel Plé
06/04/2004

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