




L’Appel de Londres
de Philippe Lellouche
Mise en scène de Marion Sarraut
Avec Christian Vadim, Vanessa Demouy, Philippe Lellouche, David Brecourt
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Du 06/02/2014 au 31/05/2014
Du mardi au samedi à 20h. Samedi supplémentaire à 17h.
Théâtre du Gymnase
38, bd Bonne-Nouvelle
75010 PARIS
Métro Bonne-Nouvelle
01 42 46 79 79
L’Appel de Londres, une comédie so frenchy, Un God save The Marseillaise entonné par quatre excellents comédiens on the other side of Channel.
Aussi belle entame avec la chanson de Michel Fugain ne fut mieux trouvée pour lancer la nouvelle mise en scène de Marion Sarraut, L’Appel de Londres. "On laisse tous un jour un peu de notre vie sur une table, dans le fond d’un café, sur une table, que l’on oublié jamais..." Des tables recouvertes de vraies nappes en tissu vichy rouge, un comptoir avec des tabourets hauts, ambiance bistrot sur la scène du théâtre du Gymnase. La convivialité du décor et l’entrain de la patronne des lieux, Marianne, incite l’envie de monter les quelques marches pour s’attabler et profiter d’une alléchante dégustation vin-charcuterie. De petits drapeaux multicolores accrochés à l’entrée de l’estaminet rappellent la date du 14 juillet. Si les Anglais n’ont jamais pris La Bastille, les Français expatriés à Londres n’oublient pas de fêter l’évènement comme il se doit.
Rentrent à tour de rôle, François, célibataire, la barbe avancée à l’inverse de son projet de roman qui n’avance pas, Charles, marié, père de famille et avocat spécialisé dans la propriété industrielle, et Jean-Christophe, l’élégance et l’éloquence de l’homme d’affaires, également en ménage avec une épouse qui s’oublie en achats chez Marks & Spencer.
Marianne accueille cette mini communauté française avec un plaisir sans équivoque. Les p’tits verres de vin blanc, un p’tit coin de paradis dans la grisaille londonienne, délayent les langues et les propos vont bon train. La correspondance des échanges ouvrent matière à parler de l’état de santé de l’économie française dans un jeu de répliques perspicaces et obstinées. François, en joyeux hurluberlu, attrape des mots au vol et les détourne en dérision. Charles et Jean-Christophe animent la soirée en alternant distance et amitié.
Marianne écoute, s’active, participe, boit un verre, puis deux et s’ensuit une invitation à partager un repas sur le pouce. Un 14 juillet so british et pourtant, la franchitude baigne le restaurant, les amitiés se nouent. Des clins d’œil à l’Amérique de Tom Sawyer, au modèle social français, à la politique perlent les conversations avec des expressions qui emportent le public dans un déchainement de fous rires. De fauteuil en fauteuil, de rangée de rangée, de cour à balcon, l’ivresse sublime la liesse, comédiens et spectateurs partagent cette magnifique soirée. La scène et la salle se fondent dans un même ensemble qui s’appelle une mise en scène de très belle tenue réalisée par Marion Sarraut. Une nouvelle pièce à inscrire à la longue liste des spectacles conçus par l’incontournable Marion Sarraut, l’ancienne pensionnaire de la rue Blanche. Madame Sarraut a élevé la scène française vers un firmament où ont brillé à ses côtés des Brialy, Gainsbourg, Barbara et d’autres artistes continuent de l’éclairer de leur talent tels Christian Vadim, Vanessa Demouy, Philippe Lellouche, David Brecourt.
Les scènes de L’Appel de Londres sont dans leur intégralité réussies et s’il en est une qui restera culte dans la mémoire collective, celle du speed-dating en sera. Cette séquence ne se raconte pas, elle se vit, elle se voit, elle dynamise l’espace d’une explosion de rires fous à verser larmes en torrent.
Christian Vadim, dans le rôle de François, apporte l’hilarité et la dérision, la sincérité et la tendresse. Un rôle de composition pour ce comédien qui débite en longueur. Philippe Lellouche, alias Charles, incarne le Français, un peu rondouillard, socialement correct et qu’un rien distrait le vin bu. David Brécourt, Jean-Christophe dans la pièce, interprète un homme de bourses dont la vie n’a plus cours, côté fisc en France. Marianne est si jolie, Vanessa Demouy aussi. Quelle présence féminine dans ce trio masculin ! Vanessa a la plastique des belles femmes et l’esthétique des grandes artistes. Une présence de tous les instants qui exalte la pièce de bout en bout.
Un message commun arrive sur les Smartphones, excepté celui de François. Une nouvelle inattendue qui balaie Londres d’un revers de carte postale envoyée de Paris. La pièce bascule de l’humour "cup of tea" à la satire made in France. What else !
Rentrent à tour de rôle, François, célibataire, la barbe avancée à l’inverse de son projet de roman qui n’avance pas, Charles, marié, père de famille et avocat spécialisé dans la propriété industrielle, et Jean-Christophe, l’élégance et l’éloquence de l’homme d’affaires, également en ménage avec une épouse qui s’oublie en achats chez Marks & Spencer.
Marianne accueille cette mini communauté française avec un plaisir sans équivoque. Les p’tits verres de vin blanc, un p’tit coin de paradis dans la grisaille londonienne, délayent les langues et les propos vont bon train. La correspondance des échanges ouvrent matière à parler de l’état de santé de l’économie française dans un jeu de répliques perspicaces et obstinées. François, en joyeux hurluberlu, attrape des mots au vol et les détourne en dérision. Charles et Jean-Christophe animent la soirée en alternant distance et amitié.
Marianne écoute, s’active, participe, boit un verre, puis deux et s’ensuit une invitation à partager un repas sur le pouce. Un 14 juillet so british et pourtant, la franchitude baigne le restaurant, les amitiés se nouent. Des clins d’œil à l’Amérique de Tom Sawyer, au modèle social français, à la politique perlent les conversations avec des expressions qui emportent le public dans un déchainement de fous rires. De fauteuil en fauteuil, de rangée de rangée, de cour à balcon, l’ivresse sublime la liesse, comédiens et spectateurs partagent cette magnifique soirée. La scène et la salle se fondent dans un même ensemble qui s’appelle une mise en scène de très belle tenue réalisée par Marion Sarraut. Une nouvelle pièce à inscrire à la longue liste des spectacles conçus par l’incontournable Marion Sarraut, l’ancienne pensionnaire de la rue Blanche. Madame Sarraut a élevé la scène française vers un firmament où ont brillé à ses côtés des Brialy, Gainsbourg, Barbara et d’autres artistes continuent de l’éclairer de leur talent tels Christian Vadim, Vanessa Demouy, Philippe Lellouche, David Brecourt.
Les scènes de L’Appel de Londres sont dans leur intégralité réussies et s’il en est une qui restera culte dans la mémoire collective, celle du speed-dating en sera. Cette séquence ne se raconte pas, elle se vit, elle se voit, elle dynamise l’espace d’une explosion de rires fous à verser larmes en torrent.
Christian Vadim, dans le rôle de François, apporte l’hilarité et la dérision, la sincérité et la tendresse. Un rôle de composition pour ce comédien qui débite en longueur. Philippe Lellouche, alias Charles, incarne le Français, un peu rondouillard, socialement correct et qu’un rien distrait le vin bu. David Brécourt, Jean-Christophe dans la pièce, interprète un homme de bourses dont la vie n’a plus cours, côté fisc en France. Marianne est si jolie, Vanessa Demouy aussi. Quelle présence féminine dans ce trio masculin ! Vanessa a la plastique des belles femmes et l’esthétique des grandes artistes. Une présence de tous les instants qui exalte la pièce de bout en bout.
Un message commun arrive sur les Smartphones, excepté celui de François. Une nouvelle inattendue qui balaie Londres d’un revers de carte postale envoyée de Paris. La pièce bascule de l’humour "cup of tea" à la satire made in France. What else !
Philippe Delhumeau
13/04/2014

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