




La Dame de la mer
de Henrik Ibsen
Mise en scène de Omar Porras
Avec Sophie Botte, Philippe Cantor, Olivia Dalric, Paul Jeanson, Serge Martin, Jeanne Pasquier, François Praud, Didier Puntos
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Du 18/03/2014 au 22/03/2014
Mardi, mercredi à 20h30, jeudi à 19h30, samedi à 18h.
Théâtre Firmin Gemier - La Piscine
254 av. de la Division Leclerc
92290 CHATENAY-MALABRY
01 49 84 11 94
Site Internet
Le Teatro Malandro investit une nouvelle fois la scène du Théâtre Firmin Gémier - La Piscine, après y avoir présenté en 2010, une version colorée des Fourberies de Scapin. Omar Porras s'est attaché à la mise en scène du texte iodé de Henrik Ibsen, La Dame de la mer.
Définir le travail d'Omar Porras, la conjonction des valeurs humaines fédérée à la liberté d'expression artistique. Qui croise Omar Porras pour la première fois supposerait un personnage extrait de Corto Maltese. Colombien de naissance, il a parcouru les scènes du monde pour larguer les amarres en Suisse, à Genève, où il a fondé le Teatro Malandro. Esthète et plasticien, il sculpte les œuvres de la grande littérature sur le bronze de la recherche créative. Ses adaptations, un rêve d'Ulysse qui se prolonge de mise en scène en mise en scène. Omar Porras libère l'écran de toute influence extérieure car les comédiens et les techniciens font corps commun avec la matière textuelle repensée sans être dissociée de l'esprit qui s'y est penché.
La Dame de la mer n'est pas une galerie d'hallucinations, il y a une histoire qui ovule à l'intérieur de la pièce de Henrik Ibsen et donne naissance à un théâtre de mouvement. Le label Porras se manifeste à l'importance accordée au mouvement. Le corps libère une énergie qui dévoile des capacités insoupçonnées à se surpasser. Une énergie mise au service d'un collectif, lequel créée une ligne de fuite tracée sur un plan dimensionné à l'échelle du travail d'Omar Porras.
Ellida a épousé en seconde noce le docteur Wangel, veuf et père de Hilde et Bolette. Ils vivent sur une ile dans une maison éloignée de toute considération extérieure. La visite du professeur Arnholm va réveiller des souvenirs en Ellida, ils échangèrent une brève correspondance épistolaire dix années auparavant. La dame de la mer, Ellida, fuit le temps et l'Etranger auquel elle fut fiancée pour retrouver sa liberté.
"Ellida est de la race des gens de mer." Si on l'enlève à son élément naturel, sa raison de vivre se dissout comme le sel dans l'eau. La métaphysique d'Ibsen se fond dans une scénographie construite sur la conséquence d'une succession d'événements simples. Pour l'actionner, le décor introduit un piano sur lequel Didier Puntos s'installe et accorde ses partitions selon la teneur du moment.
La musique s'écoute sur scène et dans l'espace, les airs de jazz sont une invitation à semer le bonheur et le trouble. Le piano s'efface à l'apparition de la maison de la famille du docteur Wangel. L'écran à demi circulaire s'impose en fond de scène, la vidéographie projette des reflets et des formes surréalistes qui s'harmonisent à la dynamique scénique.
Ellida, interprétée par Olivia Dalric, mue un destin en tragédie amplifiée par la résurgence d'images extraites au passé. Névrosée, la dame de la mer montre une femme prisonnière de son mal de vivre. Inconsidérée de Bolette, Sophie Botte, et Hilde, Jeanne Pasquier, désaimée de Wangel, Serge Martin, elle appréhende le retour de l'Etranger, un fiancé abandonné et déterminé à la conquérir de nouveau. Elle n'a pour exil que les bains de mer auxquels elle se prête tous les matins. Un semblant d'évasion avant d'être livrée aux courants d'une promesse obsessionnelle, la liberté.
Sophie Botte, Bolette, et Jeanne Pasquier, Hilde, deux sœurs qui aspirent à l'amour et à découvrir le monde. Espiègles et habitées par la mémoire de leur défunte mère, elles n'ont d'estime que l'indifférence partagée contre Ellida. Le docteur Wangel, Serge Martin, un homme d'une autre époque qui revendique une tolérance aveugle à sa seconde épouse et protège ses filles contre les influences extérieures. L'ancien récepteur Arnholm joué par Paul Jeanson révèle un personnage à multiple visages. Lyngstrand, François Praud, porte l'insouciance et la rêverie au bord des yeux. Un très joli rôle de composition pour François Praud.
Omar Porras réalise une mise en scène ascensionnelle où précipices et vertiges se mesurent aux courants de la pièce d'Ibsen. Une adaptation réussie qui donne de l'espace au texte par le jeu des comédiens et par l'introduction d'une association de facteurs scénographiques subtils et conçus pour magnifier La Dame de la mer. L'équipe artistique est à citer : texte français et adaptation Marco Sabbatini, assistant à la mise en scène Jacint Margarit, scénographie Amélie Kiritzé-Topor, costumes Coralie Sanvoisin, assistante aux costumes Magali Angelini, couturière Iréne Schlatter, maquillages et coiffure Véronique Nguyen, création lumières Mathias Roche, création son Emmanuel Nappey, musique Didier Puntos.
La Dame de la mer n'est pas une galerie d'hallucinations, il y a une histoire qui ovule à l'intérieur de la pièce de Henrik Ibsen et donne naissance à un théâtre de mouvement. Le label Porras se manifeste à l'importance accordée au mouvement. Le corps libère une énergie qui dévoile des capacités insoupçonnées à se surpasser. Une énergie mise au service d'un collectif, lequel créée une ligne de fuite tracée sur un plan dimensionné à l'échelle du travail d'Omar Porras.
Ellida a épousé en seconde noce le docteur Wangel, veuf et père de Hilde et Bolette. Ils vivent sur une ile dans une maison éloignée de toute considération extérieure. La visite du professeur Arnholm va réveiller des souvenirs en Ellida, ils échangèrent une brève correspondance épistolaire dix années auparavant. La dame de la mer, Ellida, fuit le temps et l'Etranger auquel elle fut fiancée pour retrouver sa liberté.
"Ellida est de la race des gens de mer." Si on l'enlève à son élément naturel, sa raison de vivre se dissout comme le sel dans l'eau. La métaphysique d'Ibsen se fond dans une scénographie construite sur la conséquence d'une succession d'événements simples. Pour l'actionner, le décor introduit un piano sur lequel Didier Puntos s'installe et accorde ses partitions selon la teneur du moment.
La musique s'écoute sur scène et dans l'espace, les airs de jazz sont une invitation à semer le bonheur et le trouble. Le piano s'efface à l'apparition de la maison de la famille du docteur Wangel. L'écran à demi circulaire s'impose en fond de scène, la vidéographie projette des reflets et des formes surréalistes qui s'harmonisent à la dynamique scénique.
Ellida, interprétée par Olivia Dalric, mue un destin en tragédie amplifiée par la résurgence d'images extraites au passé. Névrosée, la dame de la mer montre une femme prisonnière de son mal de vivre. Inconsidérée de Bolette, Sophie Botte, et Hilde, Jeanne Pasquier, désaimée de Wangel, Serge Martin, elle appréhende le retour de l'Etranger, un fiancé abandonné et déterminé à la conquérir de nouveau. Elle n'a pour exil que les bains de mer auxquels elle se prête tous les matins. Un semblant d'évasion avant d'être livrée aux courants d'une promesse obsessionnelle, la liberté.
Sophie Botte, Bolette, et Jeanne Pasquier, Hilde, deux sœurs qui aspirent à l'amour et à découvrir le monde. Espiègles et habitées par la mémoire de leur défunte mère, elles n'ont d'estime que l'indifférence partagée contre Ellida. Le docteur Wangel, Serge Martin, un homme d'une autre époque qui revendique une tolérance aveugle à sa seconde épouse et protège ses filles contre les influences extérieures. L'ancien récepteur Arnholm joué par Paul Jeanson révèle un personnage à multiple visages. Lyngstrand, François Praud, porte l'insouciance et la rêverie au bord des yeux. Un très joli rôle de composition pour François Praud.
Omar Porras réalise une mise en scène ascensionnelle où précipices et vertiges se mesurent aux courants de la pièce d'Ibsen. Une adaptation réussie qui donne de l'espace au texte par le jeu des comédiens et par l'introduction d'une association de facteurs scénographiques subtils et conçus pour magnifier La Dame de la mer. L'équipe artistique est à citer : texte français et adaptation Marco Sabbatini, assistant à la mise en scène Jacint Margarit, scénographie Amélie Kiritzé-Topor, costumes Coralie Sanvoisin, assistante aux costumes Magali Angelini, couturière Iréne Schlatter, maquillages et coiffure Véronique Nguyen, création lumières Mathias Roche, création son Emmanuel Nappey, musique Didier Puntos.
Philippe Delhumeau
19/03/2014

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