Le Jardin des délices
de François-Michel Pesenti
Mise en scène de François-Michel Pesenti
Avec Christophe Avril, Eric Feldmann, Pascal Farré, Marianne Houspie, Boris Lemant, Anne Naudon, Pierre Palmi, Yohei Okuda, Marie Thomas
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Du 30/01/2004 au 15/02/2004
Du mercredi au samedi à 20 h 30,
mardi à 19 h 30 et dimanche à 16 heures.
Centre dramatique national de Gennevilliers
41, avenue des Grésillons
92230 GENNEVILLIERS
01 41 32 26 26
Site Internet
Un bien pauvre déballage de viande humaine...
François-Michel Pesenti se complait à travailler avec des personnages très particuliers comme cet artiste américain produisant des musiques autistes pour chaises et tasses, ce performeur spécialisé dans la résurrection d'animaux morts ou bien encore s'entoure de pornographes notoires. Cela situe le personnage. Toutes ces influences se déversent dans son spectacle Le Jardin des délices qui, malgré un titre alléchant, n'est qu'une jungle glauque et inextricable de névroses en tous genres.Imaginez plutôt : sept acteurs vont, durant toute la durée de la représentation, ne rien faire d'autre que se mordre, se pincer, se flageller, cracher, parfois même vomir, se renifler les parties génitales, baver... Bref, adopter tous les comportements de la folie, balancements psychotiques compris, tout en simulant fortement masturbation, sodomie et fornication ! Ils vont déambuler avec leurs maux, les yeux exorbités ou hagards, sur un plancher rouge vif et, au plus fort de leur état, aller se jeter maintes fois avec violence contre une paroi de contre-plaqué qui décuple l'onde de choc produite par l'impact. Des cris et une musique stridente accompagnent ces délires : le public sature.Malgré la présence de courageux acteurs faisant ô combien abnégation totale de leurs corps, à la limite du supportable et du voyeurisme, la pièce reste sans intérêt. Elle n’aboutit sur rien et ne propose qu’un bien pauvre déballage de viande humaine au cerveau hélas en friche.
Martine Berthomeau
06/02/2004
Extrait de la note d'intention de François-Michel Pesenti. "J'ai travaillé avec des acteurs ivres sur la scène pendant la représentation. Ils étaient comme des capitaines manuvrant le navire au ras du naufrage. J'ai travaillé avec des acteurs menaçant, pendant la représentation, de détruire le décor et de jaillir sur la scène - on imagine avec quelle violence et quelle pauvreté - pour hurler aux spectateurs de quitter la salle. Je crois que quelques metteurs en scène connaissent cette expérience, plus ou moins drôle, de la représentation mise en péril sous la menace des acteurs. Puisque les acteurs ont pour mission d'explorer les confins de l'âme humaine dans ce qu'elle a de moins partageable, et d'en légitimer à nos yeux les manifestations les plus incompréhensibles, je construirai pour ce projet un système, sur le modèle de la constitution des paésines géologiques, qui permettra de revendiquer le théâtre comme le territoire du geste dangereux de l'acteur, comme l'espace de son monstre convoqué."

PARIS
Comédie Bastille
de Alexandre Delimoges
Mise en scène de Alexandre Delimoges
En 1818, Géricault démarre sa plus célèbre toile "Le radeau de la méduse" et fait scandale autant sur le plan artistique que sur le plan politique. Il devient le maître du romantisme comme Hugo avec ses "Misérables". Il critique la Restauration et son nouveau roi Louis...
L'avis de Joseph Agostini
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