


Le Prince
de Nicolas Machiavel
Mise en scène de Laurent Gutmann
Avec Thomas Blanchard, Luc-Antoine Diquéro, Maud Le Grévellec, Shady Nafar, Pitt Simon
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Du 21/01/2014 au 25/01/2014
Theatre-classique-LE-PRINCE-MK21J.htm.
Théâtre 71
3 place du 11 Novembre
92240 MALAKOFF
Métro 13 Malakoff-Plateau de Vanves sortie gauche (n°2)
01 55 48 91 00
Site Internet
Le Prince de Nicolas Machiavel mis en scène par Laurent Gutmann, un spectacle à jouer devant un parterre d'invités, le jour de la Garden Party à l'Elysée.
Laurent Gutmann, un artiste à part entière, ses mises en scène ne laissent personne indifférent et plaisent à tout rompre. Les textes d'auteurs classiques ou vivants sont étudiés en profondeur et si la ponctuation a ses limites, l'histoire se prolonge sur le plateau avec la mutualisation des énergies individuelles et collectives.Le rideau s'ouvre toujours sur un univers graphique tracé de lignes parallèles, l'histoire et le présent. L'art livre aux contemporains ses racines et ses ailes, une page de papier glacé se détache du grand livre d’histoire et Laurent Gutmann en extrait des mots, des idées, des clichés. Ainsi naissent les spectacles réalisés par ses soins, un artisan appliqué et rigoureux au service du théâtre.Le Prince, si le texte date de 1513, l’écriture glisse sur le marbre des palais princiers et sur le parquet lustré des ministères de la République sans laisser de marque. La rhétorique, une partition où les blanches et les noires ne sont que promesses et mensonges. Les législateurs vont et viennent, les électeurs ne savent plus à qui donner de l’urne, à défaut de donner leur voix.Royaumes et présidences se construisent sur la position des petits pour asseoir leur grandeur et décadence à suivre. Il n’est d’homme opportun sans opportunité, la clé de la réussite et de la ténacité pour gouverner. Gouverner, un idéalisme, une philosophie ou une impertinence pour déstabiliser l’ego ?"Les hommes ne font jamais le bien que par nécessité", dixit Machiavel, preuve en est avec cette création de Laurent Gutmann. Trois candidats participent à un stage payant, la règle du jeu consiste à s’affronter dans une succession de mises en situation, l’intérêt est de se surpasser pour gagner le pouvoir.Un jury composé d’une organisatrice et de Machiavel font preuve d’impartialité envers les candidats. Des directives guident les épreuves et, in fine, l’étau se resserre sur les moins bons. Lequel des participants convaincra pour régner sur un royaume fictif ?A la scénographie, l’absurde de situation s’accorde. La présence d’une berline de luxe, coupée en sa moitié et faisant office de carrosse, s’impose comme l’unique élément du décor, exceptées quelques chaises et une table.Les personnages font preuve d’abnégation pour parvenir à leur fin, bien que doute et remise en question traversent leurs esprits. Ils jouent "‘pour de vrai", le challenge s’avère intéressant à relever, le port de la couronne et la reconnaissance universelle.La mise en scène, du théâtre-réalité en direct avec le public sollicité pour participer. Conquérir le pouvoir n’est pas à porter de tête de tout le monde, les choses de la politique demandent une ligne de conduite exemplaire. S’il en existait une vraiment, le peuple voterait peu et les élus seraient en place pour longtemps.La brutalité est nécessaire pour faire autorité, les flatteries à postillonner sans modération, les promesses et les cadeaux doivent remplir le programme, les prises de risque ne sont pas à calculer, enfin presque...Dans cette création, le metteur en scène n’a rien laissé au hasard et il est à croire que la politique est une seconde nature, un jardin suspendu dans les cintres auquel il prête vigilance.Les personnages représentés par Thomas Blanchard, Luc-Antoine Diquéro, Maud Le Grévellec, Shady Nafar et Pitt Simon ne feignent pas leur présence et font acte d’une interprétation où si le ridicule ne tue pas, la vérité ne s’épargne pas. Des faux pas, ils commettent dans les épreuves cela fait partie du jeu et des pièges, ils évitent dans leur interprétation respective car si l’exercice à première vue parait facile, il en est tout autre sur le plateau. Les comédiens ne font pas semblant de faire semblant, à l’inverse des politiques qui dupent l’électorat lambda de leur discours prononcé, la main gauche sur la feuille et la droite dans la poche.Le texte de Machiavel a été dimensionné pour une attention collective et si Machiavel philosophe sur les choses de la politique, les contemporains rient sous cape de ces allégories finement répliquées.Le Prince de Laurent Gutmann accompagné dans l’hémicycle par Thomas Blanchard, Luc-Antoine Diquéro, Maud Le Grévellec, Shady Nafar et Pitt Simon, un spectacle à proposer à droite, à gauche, au centre, les verts en rougiraient.
Philippe Delhumeau
24/01/2014

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