




C't'à ton tour, Laura Cadieux
de Michel Tremblay
Mise en scène de Christian Bordeleau
Avec Cécile Magnet
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Du 15/11/2013 au 16/11/2013
20h30 .
Berthelot
6, rue Marcellin-Berthelot
93100 MONTREUIL
Métro Croix-de-Chavaux
01 41 72 10 35
Laura Cadieux : Le Québec populaire théâtralisé.
C’t’à ton tour, Laura Cadieux est l’adaptation au théâtre du roman éponyme de Michel Tremblay. La mise en scène de Christian Bordeleau respecte parfaitement l’univers de l’écrivain aux prises avec des descriptions du quotidien en des caricatures pour la plupart issues du monde ouvrier québécois dans lequel l’auteur a grandi.Il est inévitable pour le spectateur qui connaît le film de Denise Filiatrault d’établir une analogie entre le jeu tout à fait remarquable de Cécile Magnet et celui pour le moins mémorable par sa truculence de Ginette Reno.
Toutefois, on est au théâtre et la scénographie de Christian Bordeleau, on la respire à pleins poumons, les yeux grands ouverts aidés dans leur rôle de caméra stylo par les éclairages de Christian Mazubert. On a besoin d’humer Laura Cadieux sans peur, de la scruter, de la voir de près et la salle du théâtre Berthelot s’y prête fort bien. Asseyez-vous au premier rang ! Le rire ne vous quittera plus tant la comédienne Cécile Magnet est dans la peau de son personnage et quel personnage !On peut se demander où Tremblay est allé chercher l’inspiration pour pondre un tel "ovni littéraire" puis théâtral dans ses déclinaisons. Il semble que Laura Cadieux soit une sorte de réincarnation de la mère de l’auteur dont la personnalité castratrice forte correspond aux canons freudiens de "l’inversion sexuelle" qui naîtrait selon lui de l’éducation plutôt que des gênes. Vaste débat...La caricature qui est donnée de ses voisines est sans ménagement et l’on retiendra aussi le soin particulier avec lequel la protagoniste épingle dans une iconographie indélébile aux intolérants passéistes le patient homosexuel assis à ses côtés dans le cabinet médical où elle attend ad vitam aeternam la piqûre délivrante de la graisse qui l’opprime et la fait souffler comme une chatte pleine de médisance.Elle porte une blouse à fleurs, elle est énorme et atteinte d’un débit de parole incrcible proche par instants de la logorrhée. Elle bouge assez peu mais du siège où nous voyons le monstre pendant une heure, on s’attache au personnage, qu’espiègles et retombés en enfance, nous aurions plaisir à faire enrager.
Toutefois, on est au théâtre et la scénographie de Christian Bordeleau, on la respire à pleins poumons, les yeux grands ouverts aidés dans leur rôle de caméra stylo par les éclairages de Christian Mazubert. On a besoin d’humer Laura Cadieux sans peur, de la scruter, de la voir de près et la salle du théâtre Berthelot s’y prête fort bien. Asseyez-vous au premier rang ! Le rire ne vous quittera plus tant la comédienne Cécile Magnet est dans la peau de son personnage et quel personnage !On peut se demander où Tremblay est allé chercher l’inspiration pour pondre un tel "ovni littéraire" puis théâtral dans ses déclinaisons. Il semble que Laura Cadieux soit une sorte de réincarnation de la mère de l’auteur dont la personnalité castratrice forte correspond aux canons freudiens de "l’inversion sexuelle" qui naîtrait selon lui de l’éducation plutôt que des gênes. Vaste débat...La caricature qui est donnée de ses voisines est sans ménagement et l’on retiendra aussi le soin particulier avec lequel la protagoniste épingle dans une iconographie indélébile aux intolérants passéistes le patient homosexuel assis à ses côtés dans le cabinet médical où elle attend ad vitam aeternam la piqûre délivrante de la graisse qui l’opprime et la fait souffler comme une chatte pleine de médisance.Elle porte une blouse à fleurs, elle est énorme et atteinte d’un débit de parole incrcible proche par instants de la logorrhée. Elle bouge assez peu mais du siège où nous voyons le monstre pendant une heure, on s’attache au personnage, qu’espiègles et retombés en enfance, nous aurions plaisir à faire enrager.
Yves-Alexandre Julien
06/11/2013

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La direction veut mettre Tony à la retraite, il a presque 70 ans. Mais lui ne veut pas, il aime son métier, gardien d'immeuble, il aime ses locataires, il aime les potins. Que ferait-il sans cet environnement ? Alors il refuse, et pour asseoir sa décision, il nous raconte sa vie avec les...
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