Détournement de mémoire
de Pierre Richard, Christophe Duthuron
Mise en scène de Pierre Richard
Avec Pierre Richard
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Du 19/11/2003 au 10/01/2004
Du mardi au samedi à 18 h 30.
Rond-Point
2 bis, avenue Franklin Roosevelt
75008 PARIS
Métro Franklin D. Roosevelt ou Champs-Elisées Clémenceau
01 44 95 98 21 ou 01 44 95 98 10
C'est dur à vivre, pour un comédien, de ne pas être applaudi du matin au soir...
Comment ne pas sourire tendrement à l’évocation du nom de Pierre Richard ?
Rendrait-il chèvre ? Oui ce grand blond est de retour. Jadis distrait et timide mais qui se soigne, il offre gracieusement un one-man-show brillant, intime et peu conventionnel
Tiré de son roman Comme un poisson sans eau coécrit avec Christophe Duthuron, il illumine son fabuleux parcours d’acteur, d’auteur et de metteur en scène.Le texte, truffé de gags hilarants, à l’image de son interprète, bouillonne de vie. D’une insoupçonnable légèreté de l’être... Il surprend. Prenant la tangente du clown auguste, il sert de témoin pour évoquer la réalité fragile et tragique du métier de comédien. Ainsi est exprimé avec beaucoup de conviction aussi bien l’aliénation du comédien à son public que son besoin perpétuel de reconnaissance sociale.C’est un peu comme si un magicien dévoilait tous ses tours.
Lorsqu’il endosse l’habit de professeur de théâtre, c’est pour démystifier les ressorts du comique : en se parodiant, en exposant la proximité comique-tragique ou en déclinant ses formes (absurde, farce, vaudeville...).Comme un vieux métier à tisser, il file et déroule ses aventures avec la divine spiritualité d’un maître grillot qui fascine par sa simplicité. Et quand il se prend au sérieux, c’est pour mieux bluffer le public. C’est truculent, enlevé et toujours très rythmé.Le récit est ponctué d’anecdotes enchanteresses qui servent toujours de tremplin à une réflexion poétique ou philosophique tirée de ses expériences professionnelles. Il parle de
tout, tout en se parlant. Qu’il se batte à l’épée avant de mourir, qu’il rampe ou qu’il mime une tomate, la disponibilité physique de Pierre Richard est ahurissante (il avouera avoir dansé avec Béjart). Son talent a été offert à la comédie comme un sacerdoce. Relégué généralement à une genre mineur, il redonne ses lettres de noblesse au burlesque illustrant toute l’adresse que nécessite la maladresse. La mise en scène se révèle particulièrement sobre et efficace. Elle permet de porter l’incroyable talent de cet artiste. Cette représentation de grand chef (1001 recettes au moins !) fut acclamée par un public aux anges.
Rendrait-il chèvre ? Oui ce grand blond est de retour. Jadis distrait et timide mais qui se soigne, il offre gracieusement un one-man-show brillant, intime et peu conventionnel
Tiré de son roman Comme un poisson sans eau coécrit avec Christophe Duthuron, il illumine son fabuleux parcours d’acteur, d’auteur et de metteur en scène.Le texte, truffé de gags hilarants, à l’image de son interprète, bouillonne de vie. D’une insoupçonnable légèreté de l’être... Il surprend. Prenant la tangente du clown auguste, il sert de témoin pour évoquer la réalité fragile et tragique du métier de comédien. Ainsi est exprimé avec beaucoup de conviction aussi bien l’aliénation du comédien à son public que son besoin perpétuel de reconnaissance sociale.C’est un peu comme si un magicien dévoilait tous ses tours.
Lorsqu’il endosse l’habit de professeur de théâtre, c’est pour démystifier les ressorts du comique : en se parodiant, en exposant la proximité comique-tragique ou en déclinant ses formes (absurde, farce, vaudeville...).Comme un vieux métier à tisser, il file et déroule ses aventures avec la divine spiritualité d’un maître grillot qui fascine par sa simplicité. Et quand il se prend au sérieux, c’est pour mieux bluffer le public. C’est truculent, enlevé et toujours très rythmé.Le récit est ponctué d’anecdotes enchanteresses qui servent toujours de tremplin à une réflexion poétique ou philosophique tirée de ses expériences professionnelles. Il parle de
tout, tout en se parlant. Qu’il se batte à l’épée avant de mourir, qu’il rampe ou qu’il mime une tomate, la disponibilité physique de Pierre Richard est ahurissante (il avouera avoir dansé avec Béjart). Son talent a été offert à la comédie comme un sacerdoce. Relégué généralement à une genre mineur, il redonne ses lettres de noblesse au burlesque illustrant toute l’adresse que nécessite la maladresse. La mise en scène se révèle particulièrement sobre et efficace. Elle permet de porter l’incroyable talent de cet artiste. Cette représentation de grand chef (1001 recettes au moins !) fut acclamée par un public aux anges.
Benoît Roques
14/12/2003

PARIS
Café de la Gare
de Jérémy Manesse
Mise en scène de Ludivine De Chastenet
Ils ont rendez-vous dans un bar, où il y a plein de monde. Ils se trouvent.... se jaugent.... Et tout va vers le pire. Faut dire que la serveuse n'y met pas du sien. Le patron a des soucis.....Et c'est........................... Quatre comédiens talentueux, se déchaînent. C'est...
L'avis de Geneviève Brissot
Café de la Gare
PARIS





le pire premier rencart de l'histoire
de Jérémy ManesseMise en scène de Ludivine De Chastenet
Ils ont rendez-vous dans un bar, où il y a plein de monde. Ils se trouvent.... se jaugent.... Et tout va vers le pire. Faut dire que la serveuse n'y met pas du sien. Le patron a des soucis.....Et c'est........................... Quatre comédiens talentueux, se déchaînent. C'est...
L'avis de Geneviève Brissot
PARIS
Théâtre La Pépinière
PAULINE & CARTON
de Virginie Berling, Christine Murillo, Charles Tordjman
Mise en scène de Charles Tordjman
Théâtre La Pépinière
PAULINE & CARTON
de Virginie Berling, Christine Murillo, Charles Tordjman
Mise en scène de Charles Tordjman

