
Poucet, pour les grands
de Gilles Granouillet
Mise en scène de Gilles Granouillet
Avec Heïdi Becker-Babel, Grégoire Blanchon, Léopoldine Hummel, Clémentine Lebocey
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Du 13/11/2012 au 20/11/2012
TNG Théâtre Nouvelle Génération
Centre dramatique national de Lyon
23, rue de Bourgogne
69000 LYON
Site Internet
Un Petit Poucet revisité
Gilles Granouillet s’empare du fameux conte du Petit Poucet et livre une digression, une parenthèse qu’il imagine, au milieu du conte, chez l’Ogre. C’est une excellente idée. Notre légendaire Petit Poucet se trouve confronté à l’une des six filles de l’Ogre, une petite ogresse rebelle, végétarienne et tout le temps plongée dans ses livres. Son ouvrage préféré : les Contes de Perrault, et l’histoire du Petit Poucet en particulier. La mise en abyme permet au metteur en scène de jouer avec l’ironie tragique (les surs sont censées être dévorées par leur père dans la nuit) et de créer du suspense (la fin du conte changera-t-elle et les surs seront-elles sauvées par l’alliance de Poucet et de la jeune ogresse ?). Changer de point de vue et montrer l’intrigue sous le regard des sœurs, filles de l’Ogre, plutôt que par les yeux de Poucet, permet de mettre en scène de nouvelles problématiques. C’est tout l’intérêt de ce spectacle.En effet, cette version du conte s’interroge sur le destin des enfants, tout tracé par les parents, et donc sur la tyrannie parentale, puisque l’Ogre impose tout à ses filles, jusqu’à leur présenter de la viande à chaque repas, en entrée, plat et dessert ! Les rapports mère (soumise à son époux) filles et les relations entre surs sont également l’objet de quelques réflexions. Toutefois, même si les contes ont fourni une importante matière à la psychanalyse et que Gilles Granouillet semble le prendre en compte, il ne faut pas se focaliser sur cet aspect de sa pièce. C’est aussi une comédie qui repose sur le comique gestuel et sur le burlesque, notamment avec le personnage de la sur de l’ogresse, sorte de petite sorcière, assez laide, assez bête et un peu méchante quand même, juste ce qu’il faut pour ne pas trop effrayer les enfants.C’est d’ailleurs le reproche que l’on pourrait faire au spectacle : le titre Poucet pour les grands laisse attendre une pièce pour adulte ; or, il n’en est rien. Le propos, le ton et les effets de mise en scène assez simples (exceptées peut-être les références à Gustave Doré, dont quelques gravures sont projetées sur un écran en fond de scène) restent relativement enfantins. Pas ou peu de propos à double sens, peu de cynisme, peu d’ironie. Tout fonctionne extrêmement bien pour le jeune public ; les réactions dans la salle à chaque rebondissement sont éloquentes. Mais le public adulte repart légèrement frustré, un peu déçu que la mise en scène n’aille pas plus loin dans l’exploration de la psyché des personnages.
Caroline Vernisse
20/11/2012

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