Macbeth
de William Shakespeare
Mise en scène de Philippe Penguy
Avec Laurent Le Doyen (Macbeth), Agnès Valentin (Lady Macbeth), Emmanuel Oger (Banquo / Macduff), Anne Beaumond (sorcière / Lady Macduff), Teddy Melis (Malcolm / meurtrier), Géraldine Moreau-Geoffrey (sorcière / Fléance / fils Macduff), Lionel Robert (roi Duncan / Seyton), Emilie Jourdan (sorcière / dame de compagnie / jeune Siward), Jean-Michel Deliers (Ross), Denis Zaidman (capitaine / meurtrier / médecin)
Le théâtre du Ranelagh est sans doute un des lieux parisiens les plus appropriés pour représenter Shakespeare. Dans cet antre d’une beauté époustouflante, délicieusement ancien, les paroles et images du bard acquièrent une saveur encore plus particulière. Cela est d’autant plus vrai pour Macbeth, et son final apocalyptique. Les oracles des sorcières se réalisent, et ceci à la grande surprise du personnage éponyme. A un Macbeth incrédule, elles avaient annoncé sa défaite : il sera terrassé par une forêt mise en marche ! Or Ici, au Ranelagh, on a l’impression que c’est toute la salle merveilleusement boisée qui se met en mouvement, rendant ainsi un bel hommage à Shakespeare : lui qui aima tellement représenter la scène comme une métaphore de notre existence, aurait été ravi de voir cette illusion transcender toute la salle.Trois fois hélas, donc, de voir Macbeth dans des conditions si optimales, et cependant de le voir si fade, alors que pourtant, des efforts évidents sont mis en place pour lui rendre tout son aspect spectaculaire (scènes des sorcières, combats, apparitions gores, décapitation).Que se passe-t-il donc ? D’où peut donc venir cette sensation désagréable de voir tout tomber à plat ? Le problème semble être celui du texte : probablement non pas intrinsèquement celui de Shakespeare, mais celui qui nous parvient, scandé sans énergie aucune sur scène, et dont ni la narration, ni la poésie ne passent la rampe. On suit l’histoire et les scènes célèbres qui se succèdent, mais seulement parce qu’on la connaît déjà par cur. Ainsi, il est peu probable que les spectateurs qui découvrent Macbeth dans cette mise en scène, sachent exactement de quoi il en retourne à l’issue de la représentation. La grandeur étant absente, les moments de désespoir poignant et de conscience existentielle semblent être eux aussi négligés.C’est un problème récurrent au théâtre : les interprètes, à force de travailler le même texte, oublient que, généralement, le public le découvre. L’autre écueil, concomitant, est que ce texte, interprété sans conviction, sans hargne, et sans force, s’affadit cruellement. Même Macbeth n’y résiste pas...
Philippe Kalman
19/10/2012
AVIGNON
Théâtre des Béliers
Mise en scène de Mikael Chirinian
Marion Mezadorian, après son one woman show "Pépites", nous présente son deuxième spectacle intitulé "Craquage". Elle décortique des situations différentes les unes des autres, qui se terminent toutes inexorablement par la même conclusion : dire une bonne fois pour...
L'avis de Jeanne-Marie Guillou
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AVIGNON
Craquage
de Marion MezadorianMise en scène de Mikael Chirinian
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AVIGNON
Essaion-Avignon (ex-Gilgamesh)
Virginie et Paul
de Jacques Mougenot,composition Musicale De Hervé Devolder
Mise en scène de Hervé Devolder
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AVIGNON
L'Archipel Théâtre
A vos fables, prêt ? partez !
de Nicolas Masson,d'Après Jean De La Fontaine
Mise en scène de Nicolas Masson
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