Une Carmen arabo-andalouse
de Georges Bizet, d'après la nouvelle de Prosper Mérimée
Mise en scène de Olivier Desbordes
Direction musicale de Marie-Claude Arbarétaz
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Du 20/11/2001 au 06/01/2002
20 h 30 du mardi au samedi, 16 h le dimanche
Représentations exceptionnelles le 25 décembre à 16 h et le 31 décembre à 20 h 30.
Le Monfort
106, rue Brancion
75015 PARIS
Métro Porte de Vanves
01 56 08 33 88
Site Internet
"C’est une Carmen arabo-andalouse qu’Olivier Desbordes a imaginé pour ce spectacle qui ouvre une collaboration lyrique avec le Maroc"
Gitanilla, vamp à la crinière de feu, Carmen incarne l'impétueuse féminité, libérée des fers de la morale. Elle est la Volcanica, vouée à l'amour et à la mort, reine des enfers de la chair. La nouvelle de Prosper Mérimée, écrite en 1845 et consacrée à l'opéra par Georges Bizet, est le fruit d'un véritable travail ethnologique de l'auteur. Mérimée a en effet séjourné en Andalousie et découvert les rites gitans, desquels il s'est directement inspiré pour l'écriture de Carmen. La femme qui l'aurait fasciné à ce moment là serait d'ailleurs l'une des 51 Carmen qui travaillaient à la manufacture de tabac de Séville, dans les années 1830. Olivier Desbordes l'a faite arabo andalouse, avec un orchestre mêlant instruments arabes (le oud et le kanoon) et européens (flûte, clarinette, trompette). La scène se déroule sur une place publique, au soleil sorcier que Nietzsche adorait lorsqu'il rêvait de "méditerranéiser la musique". Carmen, victime de sa séduction, de ses rêves d'amour, de sa fougue envers et contre tout, pousse à bout le soldat Don José, qui la poignarde comme on tue une Bête monstrueuse.
La voix chaude et profonde de Nathalie Espallier, son excellent timbre de mezzo, son charisme certain, donnent au personnage de Carmen une ampleur magistrale. Le ténor Alain Gabriel, qui incarne Don José, est aussi d'une remarquable musicalité. Cette création mérite une ovation d'autant plus soutenue qu'elle est un mariage de deux cultures, autour d'un seul et même mythe : celui de la Femme.
La voix chaude et profonde de Nathalie Espallier, son excellent timbre de mezzo, son charisme certain, donnent au personnage de Carmen une ampleur magistrale. Le ténor Alain Gabriel, qui incarne Don José, est aussi d'une remarquable musicalité. Cette création mérite une ovation d'autant plus soutenue qu'elle est un mariage de deux cultures, autour d'un seul et même mythe : celui de la Femme.
Joseph Agostini
29/10/2002

AVIGNON
L'ORIFLAMME
de Aude De Tocqueville
Mise en scène de Séverine Vincent
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Solitude d'un ange gardien
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