




Didon et Enée
de Henry Purcell
Mise en scène de Alexandra Lacroix
Avec Camille Delaforge, Johanne Cassar, Guillaume Andrieux, Maïlys de Villoutreys, Cecil Gallois, Florent Baffi
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Du 10/11/2010 au 08/01/2011
Du mercredi au samedi à 19h, dimanche à 15h (relâche 21 et 24 novembre, 25 décembre et 1er janvier).
Théâtre Mouffetard
73, rue Mouffetard
75005 PARIS
Métro Place-Monge
01 43 31 11 99
Site Internet
Didon, fondatrice et reine de Carthage, a juré qu’elle ne se remarierait plus.
Didon et Enée est le seul opéra authentique du compositeur anglais du XVIIe siècle, Henry Purcell. Ses autres uvres lyriques sont plutôt à ranger parmi les masques, c'est-à-dire des pièces de théâtre avec des interludes musicales très étoffées. Tout s'y joue autour du personnage d'Enée, reine de Carthage, et de sa profonde mélancolie. Son seul rayon de soleil et source d'espoir sera la venue d'Enée. Eclaircie de courte durée, car le prince troyen partira aussi vite qu'il n'est venu. Cette séparation, provoquée par des sorcières malveillantes, annoncera la fin de la reine, et celle-ci chantera son trépas dans un des lamentos les plus célèbres et les plus poignants de la musique baroque.De par sa facilité d'exécution (l'uvre dure en tout une heure) et ses ressources spectaculaires et variées, Didon et Enée est sans doute un des opéras les plus souvent montés, notamment par des jeunes compagnies. La compagnie Manque pas d'airs en propose une version dans laquelle les innovations ne manquent pas. Déjà un opéra de poche au départ, on y a encore réduit l'effectif musical : l'orchestre devient un clavecin et les churs sont interprétés par un quatuor vocal. Quelques effets électro-acoustiques viennent prolonger les notes de musique et augmentent l'ambiance d'oppression qui règnent aux instants les plus tragiques.Il est étonnant de constater à quel point l'appauvrissement volontaire de moyens permet d'enrichir la musique de Purcell : la polyphonie de certains moments musicaux peut parfois passer inaperçue quand elle rivalise avec la basse continue de l'orchestre, mais ici la suavité des lignes mélodiques qui s'entremêle éclatent au grand jour.La mise en scène joue volontairement la carte d'une certaine provocation prosaïque : or, celle-ci est toujours traitée avec délicatesse, et surtout, on ne tombe jamais dans un second degré facile. Le tout est servi par une distribution vocale homogène qui montre le même savoir faire dans le jeu scénique que dans l'interprétation musicale.L'impression qui ressort de tout cet ensemble est celle de la légèreté : légèreté qui est le résultat d'un subtile mélange d'innovations artistiques et de limpidité, conditions requises pour être accessibles au plus grand nombre tout en créant quelque chose de foncièrement nouveau.
Philippe Kalman
08/12/2010

PARIS
Théâtre La Pépinière
de Virginie Berling, Christine Murillo, Charles Tordjman
Mise en scène de Charles Tordjman
Une chaise et une table en bois ordinaires trônent au milieu de la scène face au public. Une petite boîte en carton est en évidence sur la table. Le décor est planté. Christine Murillo arrive, simple et souriante. Elle s'installe. Le spectacle peut commencer. Elle va nous raconter la...
L'avis de Jeanne-Marie Guillou
Théâtre La Pépinière
PARIS





PAULINE & CARTON
de Virginie Berling, Christine Murillo, Charles TordjmanMise en scène de Charles Tordjman
Une chaise et une table en bois ordinaires trônent au milieu de la scène face au public. Une petite boîte en carton est en évidence sur la table. Le décor est planté. Christine Murillo arrive, simple et souriante. Elle s'installe. Le spectacle peut commencer. Elle va nous raconter la...
L'avis de Jeanne-Marie Guillou

