




Sabine Paturel dans ''J'ai deux mots à vous dire''
de Jean Pierre Delage
Mise en scène de Jean Paul Bazziconi
Avec Sabine Paturel, Raphael Bancou, Philippe Cadou, Siegfried Courteau, Marc Giglio, François Molinari, Samuel Sene (musiciens en alternance)
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Jusqu'au 02/10/2010
Du 1er au 9 septembre du mardi au samedi à 21h30. Lundi à 20h les 13 et 20 septembre. Du 28 septembre au 2 octobre du mardi au samedi à 20h..
Rive Gauche
6, rue de la Gaîté
75014 PARIS
Métro Edgar Quinet, Gaîté, Montparnasse-Bienvenüe
01 43 35 32 31
Sainte Sabine canonisée... Ce n'est pas pour demain et tant mieux pour le bonheur de ses amoureux.
C'est sur la scène du Théâtre Rive Gauche que Sabine Paturel a choisi de revenir présenter son nouveau spectacle. Il faut dire que ses amoureux font légion et une vie ne serait pas suffisante pour satisfaire ce régiment d'inconditionnels de la fille aux cheveux bouclés qui se vantait de faire que des bêtises, des bêtises quand vous n'êtes pas là. Un coup d'il rapide dans les rangées de fauteuils, la tranche d'âge du public, la petite quarantaine grisonnante et quelques doyens, pas avares en pitreries, derrière leur masque de rides, une ode à la joie de vivre et à l'amusement.En tout cas, tout ce joli monde n'a d'yeux que pour elle. Ses années d'absence de la scène publique disparaissent d'un coup de baguette magique et voilà Sabine inchangée dans son jean lui a été changé depuis ! et ses bottillons de cowgirl.Le temps n'a pas eu de prise sur cette femme à la beauté simple et céleste et toujours aussi BAVARDE. Accompagnée par un trio de musiciens, trois chouettes gars qui la fréquentent depuis des lustres, elle n'arrête pas de jacter.En plus, elle est montée sur ressorts. Vas-y qu'elle se jette sur le petit canapé, la canopée à des souvenirs sommitaux d'un excès de vie rouillée qui la conduit à être abritée en unité psychiatrique. Psychédélique, elle l'est quand l'orage violemment gronde, ne voit-elle pas Dieu lui offrir une place à sa droite. Loin d'être envoûtée par l'esprit sain, Sabine se donne un peu de temps avant d'accepter les avances du Saint-Père.Son amie Martine ne cesse de la déranger au téléphone. Elle traverse un passage à vide, une crise de jalousie sur fond de névrose, la dépression la guette et déprime Sabine. Le vedettariat n'est pas l'apanage à qui le souhaite. Il se mérite, essaie de le faire comprendre Sabine à Martine. Ainsi va la vie.J'ai deux mots à vous dire s'associe à un monologue dont l'accent porte sur la fatigue intellectuelle engendrée par le succès d'une starlette de la chanson sur le déclin. Un conciliabule personnel qui passe en revue les heures de gloire, les amours échoués sur la grève en fond de scène, la médiatisation encrée à l'extrême, les amis, le fruit amer de la récolte d'une vendange primeur.Sabine Paturel, l'engouement renaissant sous son regard savoureux couleur pain d'épice, attrape le micro et chante quelques mélodies, un cru nouvelle génération qui s'écoute et s'apprécie sans modération. Son trio de musiciens n'a de cesse de la taquiner en reprenant les notes de la chanson qui lui ouvrit la voie des ondes radiophoniques et la fenêtre des chaines du petit écran, fin des années 80.Le public, amoureux de l'icône Sabine, attend ce moment depuis bien trop longtemps. Sabine, la véhémence dans l'ambiance du jour, chante enfin pour le plus grand plaisir de tout le monde "Je ne fais rien que des bêtises, des bêtises quand t'es pas là". La salle entonne timidement, puis avec frénésie le célèbre refrain. Merci Sabine. Merci les musiciens.J'ai deux mots à vous dire, une jolie mise en scène de Jean-Paul Bazziconi qui souligne avec pudeur le retour en grâce d'une star du music-hall, oubliée par tous ceux qui l'avaient porté au firmament de sa carrière sur les tréteaux de la gloire. Les tréteaux montés sur des sables mouvants ploient le charme rompu. Paillettes, strass, tapis rouge et cocktails mondains sont éphémères dans l'euphorie du moment. Les bulles de champagne non consommé s'évanouissent dans le néant.Une très belle interprétation de Sabine Paturel baignée entre nostalgie d'hier et l'envie de remonter à la surface aujourd'hui et demain. Un gage de retour pour toujours... Ses amoureux l'espèrent.Les musiciens, de joyeux drilles qui sèment la note et récoltent la graine du plaisir, le plaisir de les entendre jouer avec générosité les chansons reprises par Sabine.Si j'avais deux mots à vous dire, réservez vite vos places au théâtre Rive Gauche, 50 représentations exceptionnelles y sont programmées.
Philippe Delhumeau
03/09/2010

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