


Rigoletto
de Verdi
Mise en scène de Giuliano Carella, Arnaud Bernard
Avec Marco di Felice (Rigoletto), Leonardo Capalbo (le Duc de Mantoue), Rosanna Savoia (Gilda), Taras Konoshchenko (Sparafucile), Annie Vavrille (Maddalena), Leandro Lopez (le Comte Monterone), Christophe Gay (Marullo), Ruxandra Barac (la Comtesse Ceprano, Giovanna), Julien Dran (Borsa), Jean-Marie Delpas (le Comte Ceprano)
-
-

Du 12/10/2008 au 17/10/2008
Dimanche 12 octobre à 14h30, mercredi 15 octobre à 20h, vendredi 17 octobre à 20h.
Opéra de Toulon
Boulevard de Strasbourg
83000 TOULON
04 94 92 70 78
Site Internet
Ouvrage emblématique du grand répertoire
S’il est un opéra qui permet toutes les facilités scéniques, toutes les complaisances théâtrales, c’est bien le Rigoletto de Giuseppe Verdi. Pour éviter ce grave écueil de l’illustration au premier degré, c’est-à-dire de la paraphrase, une "vision" de l’ouvrage, une intelligence de son déroulement et de sa cohérence dramatique s’imposent... et la sombre et lugubre production d’Arnaud Bernard vue un peu partout dans l’Hexagone et en Suisse possède de toute évidence ces qualités. Prenant appui sur le bref prélude orchestral, Arnaud construit donc un drame cynique (Duc de Mantoue / Don Giovanni même combat pour ces deux jouisseurs éclairés dans leur recherche d’absolu ?) où la malédiction qui va frapper le bouffon difforme est déjà inscrite. Alliant le fantomatique au paillard, dans un unique et superbe décor d’Allessandro Camera une bibliothèque ou une citée modèle miniature rêvée par le séducteur cultivé le drame de Hugo et Verdi, destiné à renouveler au théâtre le monde des faibles et des puissants, des trompeurs et des trompés, des séducteurs et des séduits retrouve sa force première.Le succès du spectacle toulonnais vient aussi des protagonistes. Et d’abord de Marco di Felice dans le rôle titre. Le baryton italien loin des Quasimodo expressionnistes concentre dans son personnage toute l’intensité dramatique de l’uvre, s’éloignant avec bonheur, un certain raffinement, justesse aussi, des sentiments trop souvent attachés aux infirmités qu’il porte. Démarche claudicante simple, mimique, gestuelle économe se fondent pour tisser un impalpable lien du physique au spirituel. Chaque scène privilégie un nouvel aspect de la métamorphose conduisant des sarcasmes du bouffon aux plaintes du père meurtri et bafoué. Impressionnante au niveau dramatique, cette mutation est encore mieux perçue sur le plan vocal avec un beau travail sur la dynamique des nuances et sa coloration.Rosanna Savoia chante à ses côtés une douce Gilda, sucrée à point avec un zeste de citron , et prête à ce rôle plus difficile qu’il n’y paraît, une voix légère, l’agilité calculée de ses coloratures et une grande conviction dramatique. L’aigu est un peu court certes, mais on a souvent ici péché par excès de surenchère. On y a vu tellement de Castafiore pyrotechniciennes faussant le propos désiré par le compositeur et son librettiste... Un rien en retrait par contre, le Duc de Mantoue du jeune Leonardo Capalbo.Après un premier acte laissant présager du pire (car mort de trac), le ténor italo-américain délivre une quinte aiguë séduisante... dans ses limites. Il lui reste juste à découvrir l’art de la demi-teinte. L’acteur force la sympathie dans son fantastique appétit de vivre. Annie Vavrille, au jeu très étudié, suffocante d’aisance scénique, musicienne en diable, prête des accents cuivrés, lascifs, à une Maddalena troublante, pulpeuse, généreuse, débordante d’érotisme contrôlé qui semble alors comme un bienfait dans ce monde maléfique. Son frère Sparafucile (Taras Konoshchenko en cynique tueur blasé) invente par moment un sprechgesang verdien fort drôle, d’une voix plus proche de la Volga que des rives du Mincio. Petits rôles pas toujours dans la portée, et churs fort honnêtes.Sous la baguette de Giuliano Carella, l’orchestre maison s’anime, se délie, se "phrase", s’allège, s’emporte, les instruments bruissent, frémissent, murmurent, s’enflent, déclamatoires, compatissent, intimes, ironisent, enjoués. Un tel réseau de contrastes nous conduit au cur du drame où encore une fois la malédiction de l’innocent injustement condamné frappe l’innocence et épargne la débauche.
Christian Colombeau
14/10/2008

PARIS
Café de la Gare
de Jérémy Manesse
Mise en scène de Ludivine De Chastenet
Ils ont rendez-vous dans un bar, où il y a plein de monde. Ils se trouvent.... se jaugent.... Et tout va vers le pire. Faut dire que la serveuse n'y met pas du sien. Le patron a des soucis.....Et c'est........................... Quatre comédiens talentueux, se déchaînent. C'est...
L'avis de Geneviève Brissot
Café de la Gare
PARIS





le pire premier rencart de l'histoire
de Jérémy ManesseMise en scène de Ludivine De Chastenet
Ils ont rendez-vous dans un bar, où il y a plein de monde. Ils se trouvent.... se jaugent.... Et tout va vers le pire. Faut dire que la serveuse n'y met pas du sien. Le patron a des soucis.....Et c'est........................... Quatre comédiens talentueux, se déchaînent. C'est...
L'avis de Geneviève Brissot
PARIS
Théâtre La Pépinière
MARION MEZADORIAN - CRAQUAGE
de Marion Mezadorian
Mise en scène de Mikael Chirinian
Théâtre La Pépinière
MARION MEZADORIAN - CRAQUAGE
de Marion Mezadorian
Mise en scène de Mikael Chirinian

