Un Homme parfait
de Michel Thibaud
Mise en scène de Jean-Pierre Dravel, Olivier Macé
Avec Ingrid Bellot, Frank Geney, Aurélien Legrand, Jeane Manson, Emeric Marchand, Guy Montagné
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Du 18/01/2003 au 28/02/2003
La Michodière
4 bis, rue de la Michodière
75002 PARIS
Métro Opéra, Quatre Septembre
01 47 42 95 22
Cette première comédie en deux actes de Michel Thibaud n'est pas seulement une pièce de théâtre. En effet, l'auteur nous transporte peu à peu dans l'univers du music-hall tant et si bien que l'on a l'impression de se retrouver en plein Broadway ou au beau milieu d'une comédie musicale ! On retrouve ici tous les éléments d'un Vaudeville au sens propre du terme : intrigues, rebondissements, quiproquos, chansons...
Victor Méchain (Guy Montagné) est un ancien légionnaire reconverti en propriétaire du Celtic, une station-service couplée à un hôtel-restaurant de cinq chambres - toujours toutes inoccupées - perdue au fin fond d'une province. Sa femme, lassée de cette vie minable, décide de le quitter ce qui ne semble nullement surprendre sa fille Emilie (Ingrid Bellot). Pour essayer de la reconquérir, Victor décide de participer au grand jeu télévisé "Le Mari Idéal".
Finalement, il est déclaré vainqueur et sa photo est déjà diffusée à l'écran. Aussitôt, plusieurs personnes le reconnaissent et c'est tout le passé de ce brave pompiste-hôtelier qui lui ressurgit en plein visage. Tout d'abord son ex-petite amie Betty Goldwyn (Jeane Manson) qu'il a brutalement abandonnée le jour même de ses noces, un cambriolage qui a mal tourné, des tueurs à gages lancés à sa poursuite et pour finir un fils dont il ignorait jusqu'alors l'existence. Pour échapper à son passé, Victor, sur les conseils avisés de son fils, va devoir se travestir en vedette de music-hall...
Guy Montagné campe un père de famille fort convaincant et attachant, et l'homme du one-man show qu'il a été, aide en cela un merveilleux comédien. De surcroît, ses mimiques sont toujours aussi dévastatrices ! Quant à Jeane Manson, le rôle lui est véritablement taillé sur mesure : aussi l'actrice en profite-t-elle pour revenir à ses premières amours, à savoir le chant et s'impose naturellement comme meneuse de revue. Son petit accent américain finira de ravir le public. A leurs côtés, on soulignera la remarquable interprétation de Ingrid Bellot qui donne de la crédibilité à son personnage.
On pourra regretter que les transitions entre les scènes du premier acte soient trop marquées, quelques tirades en anglais parfois superflues et les maladresses de certaines répliques. Mais ne boudons pas notre plaisir. Les deux metteurs en scène que sont Jean-Pierre Dravel et Olivier Macé parviennent à aplanir ces petits travers. Il y a du rythme, de la vivacité et des effets de surprise qui ne laissent aucun répis au spectateur.
Il est vrai que la mayonnaise prend très vite dans cette pièce, et l’on est pris dans un vaste tourbillon où les évènements s'enchaînent, les rebondissements se succèdent les uns aux autres. Le divertissement est garanti et la performance de Guy Montagné ne va pas sans nous rappeller celle de Michel Serrault dans "La cage aux folles".
Finalement, il est déclaré vainqueur et sa photo est déjà diffusée à l'écran. Aussitôt, plusieurs personnes le reconnaissent et c'est tout le passé de ce brave pompiste-hôtelier qui lui ressurgit en plein visage. Tout d'abord son ex-petite amie Betty Goldwyn (Jeane Manson) qu'il a brutalement abandonnée le jour même de ses noces, un cambriolage qui a mal tourné, des tueurs à gages lancés à sa poursuite et pour finir un fils dont il ignorait jusqu'alors l'existence. Pour échapper à son passé, Victor, sur les conseils avisés de son fils, va devoir se travestir en vedette de music-hall...
Guy Montagné campe un père de famille fort convaincant et attachant, et l'homme du one-man show qu'il a été, aide en cela un merveilleux comédien. De surcroît, ses mimiques sont toujours aussi dévastatrices ! Quant à Jeane Manson, le rôle lui est véritablement taillé sur mesure : aussi l'actrice en profite-t-elle pour revenir à ses premières amours, à savoir le chant et s'impose naturellement comme meneuse de revue. Son petit accent américain finira de ravir le public. A leurs côtés, on soulignera la remarquable interprétation de Ingrid Bellot qui donne de la crédibilité à son personnage.
On pourra regretter que les transitions entre les scènes du premier acte soient trop marquées, quelques tirades en anglais parfois superflues et les maladresses de certaines répliques. Mais ne boudons pas notre plaisir. Les deux metteurs en scène que sont Jean-Pierre Dravel et Olivier Macé parviennent à aplanir ces petits travers. Il y a du rythme, de la vivacité et des effets de surprise qui ne laissent aucun répis au spectateur.
Il est vrai que la mayonnaise prend très vite dans cette pièce, et l’on est pris dans un vaste tourbillon où les évènements s'enchaînent, les rebondissements se succèdent les uns aux autres. Le divertissement est garanti et la performance de Guy Montagné ne va pas sans nous rappeller celle de Michel Serrault dans "La cage aux folles".
Olivier Billaud
18/02/2003

PARIS
Café de la Gare
de Jérémy Manesse
Mise en scène de Ludivine De Chastenet
Ils ont rendez-vous dans un bar, où il y a plein de monde. Ils se trouvent.... se jaugent.... Et tout va vers le pire. Faut dire que la serveuse n'y met pas du sien. Le patron a des soucis.....Et c'est........................... Quatre comédiens talentueux, se déchaînent. C'est...
L'avis de Geneviève Brissot
Café de la Gare
PARIS





le pire premier rencart de l'histoire
de Jérémy ManesseMise en scène de Ludivine De Chastenet
Ils ont rendez-vous dans un bar, où il y a plein de monde. Ils se trouvent.... se jaugent.... Et tout va vers le pire. Faut dire que la serveuse n'y met pas du sien. Le patron a des soucis.....Et c'est........................... Quatre comédiens talentueux, se déchaînent. C'est...
L'avis de Geneviève Brissot
PARIS
Théâtre La Pépinière
PAULINE & CARTON
de Virginie Berling, Christine Murillo, Charles Tordjman
Mise en scène de Charles Tordjman
Théâtre La Pépinière
PAULINE & CARTON
de Virginie Berling, Christine Murillo, Charles Tordjman
Mise en scène de Charles Tordjman

