Maison de poupée
de Henrik Ibsen
Mise en scène de Marja-Leena Junker
Avec Myriam Muller, Serge Renko, Isabelle Sueur, Olivier Foubert, Olivier Grignard, Cécile Descamps, Sonja Neuman
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Du 07/01/2003 au 23/02/2003
Du mardi au samedi à 20 h et dimanche à 15 h.
Vingtième Théâtre
7 Rue des Platrières
75020 PARIS
01 48 65 97 90
Site Internet
Basculant progressivement de l’insouciance à la gravité, cette pièce créée en 1879 aborde le thème de l’émancipation de la femme. Curieusement, son message n’a pas pris une ride.
La pièce démarre comme un conte de fées. Dans quelques jours, c’est Noël, et la frivole Nora revient les bras chargés de cadeaux. Tout n’est que luxe, calme et légèreté. Nora joue sa petite comédie d’enfant dépensière et gâtée pour son mari Torvald, directeur de banque, qui l’adore dans ce rôle. Le décor est sobre et élégant, tout en camaïeu de gris et de blanc, l’ambiance douce et feutrée. De temps en temps, des personnages traversent la scène comme des marionnettes : les enfants, les domestiques, l’amie d’enfance et l’ami médecin, lui aussi amoureux des boucles blondes et du rire en cascade de la belle Nora. Rien ne semble pouvoir déranger ce bonheur de façade.
La visite surprise d’un maître chanteur sombre et désespéré viendra pourtant fissurer ce tranquille équilibre et plonger Nora dans l’angoisse. Elle continuera à jouer pour son mari son rôle d’épouse frivole jusqu’au paroxysme du bal costumé. Mais petit à petit, le spectateur devine, sous le masque de la séduction et du jeu, une âme sincère, généreuse et courageuse. La vraie personnalité de Nora se révèle enfin dans un face à face éblouissant de vérité avec son père-mari. "Je crois qu’avant tout je suis un être humain au même titre que toi... ou au moins que je dois essayer de le devenir", dit Nora à Torwald. Après une vie d’enfant gâtée, Nora recouvre sa vraie personnalité et sa dignité de personne humaine à part entière en claquant la porte de la maison de poupée.
Les acteurs jouent sobre et juste. Une mention spéciale pour Myriam Muller (Nora), qui resplendit de fraîcheur, de vivacité et de gaîté. Femme enfant ou femme blessée, elle nous émeut et nous touche par sa grâce d’un bout à l’autre de la pièce. On leur souhaite à toutes deux, l’actrice et le personnage, une très belle réussite, car elles le méritent bien !
La visite surprise d’un maître chanteur sombre et désespéré viendra pourtant fissurer ce tranquille équilibre et plonger Nora dans l’angoisse. Elle continuera à jouer pour son mari son rôle d’épouse frivole jusqu’au paroxysme du bal costumé. Mais petit à petit, le spectateur devine, sous le masque de la séduction et du jeu, une âme sincère, généreuse et courageuse. La vraie personnalité de Nora se révèle enfin dans un face à face éblouissant de vérité avec son père-mari. "Je crois qu’avant tout je suis un être humain au même titre que toi... ou au moins que je dois essayer de le devenir", dit Nora à Torwald. Après une vie d’enfant gâtée, Nora recouvre sa vraie personnalité et sa dignité de personne humaine à part entière en claquant la porte de la maison de poupée.
Les acteurs jouent sobre et juste. Une mention spéciale pour Myriam Muller (Nora), qui resplendit de fraîcheur, de vivacité et de gaîté. Femme enfant ou femme blessée, elle nous émeut et nous touche par sa grâce d’un bout à l’autre de la pièce. On leur souhaite à toutes deux, l’actrice et le personnage, une très belle réussite, car elles le méritent bien !
Isabelle Gonse
04/02/2003

AVIGNON
L'ORIFLAMME
de Aude De Tocqueville
Mise en scène de Séverine Vincent
La direction veut mettre Tony à la retraite, il a presque 70 ans. Mais lui ne veut pas, il aime son métier, gardien d'immeuble, il aime ses locataires, il aime les potins. Que ferait-il sans cet environnement ? Alors il refuse, et pour asseoir sa décision, il nous raconte sa vie avec les...
L'avis de Geneviève Brissot
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Solitude d'un ange gardien
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AVIGNON
Théâtre du Roi René
LES GARCONS DE LA BANDE
de Mart Crowley,adaptation : Antoine Courtray
Mise en scène de Antoine Courtray
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AVIGNON
Théâtre du Chêne Noir
UNE HEURE A T'ATTENDRE
de Sylvain Meyniac
Mise en scène de Delphine De Malherbe
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