




La Dame de pique
de Tchaïkovski
Mise en scène de Peter Stein, Kirill Petrenko
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Du 23/01/2008 au 05/02/2008
Opéra de Lyon
Place de la Comédie
69001 LYON
Métro Hôtel de Ville, Louis-Pradel
0826 305 325
A Saint-Petersbourg à la fin du XVIIIe siècle, Hermann, jeune officier, est déchiré entre sa passion du jeu et son amour pour Lisa.
Tiré d’une nouvelle de Pouchkine, l’opéra La Dame de pique fut écrit par Tchaïkovski en 1890 et représenté pour la première fois la même année à Saint-Pétersbourg. L’argument : Hermann, jeune homme modeste et taciturne, est secrètement amoureux de Lisa, petite fille de la Comtesse surnommée "la dame de pique". Lisa, promise au Prince Eletski, aime également Hermann et rompt donc ses fiançailles. Tout pourrait aller pour le mieux dans le meilleur des mondes, mais, voilà, Hermann se met en tête de faire fortune pour mériter sa belle, d’un rang supérieur au sien. Son projet : découvrir le secret de la "dame de pique", qui n’est autre qu’une combinaison de trois cartes permettant de gagner à tous les coups à la table de jeu. La suite se déroule selon une mécanique tragique implacable dont nous ne vous dévoilerons pas tous les ressorts.Cette intrigue, qui ne paraît pas extrêmement originale quand on connaît un peu la littérature russe du XIXe siècle, est aujourd’hui mise en scène par Peter Stein, grâce à qui on a déjà découvert Mazeppa, en 2006, et Eugène Onéguine, l’année dernière à l’opéra de Lyon. Pour ce nouvel opus "tchaïkovskien", le metteur en scène déploie la même rigueur, le même souci des décors, des atmosphères, de l’harmonie d’ensemble. Chaque tableau nous présente un lieu et une ambiance différents, nous plongeant véritablement dans la Russie de la fin du XVIIIe siècle. Tout est impeccable, jusque dans les moindres détails. Que ce soit face à la représentation des salons ou des extérieurs, sous la neige comme pendant l’orage (impressionnant), on est émerveillé par la beauté de la scénographie. Notons le clin d’il à l’architecture de l’Opéra de Lyon lors de la scène se déroulant à l’opéra de Saint-Pétersbourg : les protagonistes se retrouvent dans un décor rouge et noir relativement surprenant par rapport aux autres tableaux. Le contraste est réussi. Et notre surprise d’être sans cesse provoquée par la formidable machinerie de l’opéra. Alors, quand, de surcroît, la musique sait trouver des accents à la fois graves, vifs et doux, quand elle est exécutée à la perfection et quand les chanteurs, solistes et churs, mettent du cur et de l’émotion dans leur interprétation, que demander de plus ? Un quatrième opéra de Tchaïkovski, inspiré de Pouchkine et mis en scène par Peter Stein ? Pourquoi pas.
Caroline Vernisse
25/01/2008

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