




Adèle a ses raisons
de Jacques Hadjaje
Mise en scène de Jacques Hadjaje
Avec Isabelle Brochard, Sébastien Desjours, Anne Didon, Anne Dolan, Guillaume Lebon, Romain Lemire, Delphine Lequenne, Laurent Morteau
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Du 26/10/2007 au 15/11/2007
Du mardi au samedi à 21h30, dimanche à 15h.
Lucernaire
53 Rue Notre-Dame des Champs
75006 PARIS
Métro Vavin, Notre-Dame des Champs, Montparnasse Bienvenüe
01 45 44 57 34
Adèle a passé cent ans, voilà un bout de temps.
"Les vieux ne parlent plus ou alors seulement parfois du bout des yeux. Même riches ils sont pauvres, ils n’ont plus d’illusions et n’ont qu’un cur pour deux..." Vous vous rappelez ? Le grand Jacques incandescent, bouleversant de tendresse ? Cette âme élégante ? Ce poète, cet inégalable interprète chantant, de toutes ses tripes et son âme, avec cette force, cette sensibilité si propres aux hommes intègres, cette vieillesse qui nous donne à tous rendez-vous, nous contraignant, placés parfois sur le chevalet, de grandir spirituellement, surmontant les effroyables douleurs physiques, psychiques, sociales qu’elle nous inflige ? Vieillesse, naufrage ? Non, dit Adèle ! Adèle a cent ans ! Elle est presque morte ! La famille avec la mine de circonstance, pas méchante, prête à l’enterrer. Mais Adèle ne veut pas mourir. C’est encore trop tôt ! De la force et de l’énergie à revendre... L’appétit de vivre ! Jacques Hadjaje est un optimisme et c’est merveilleux quand on connaît comme lui, à n’en pas douter, ce qu’est la puissance de nuire que peut posséder l’homme quand il déchaîne ses forces infernales et les rationalise contre ses propres frères.Cette comédie chantée propose sur un rythme enlevé, bien conduit, un hymne à la vie où les forces de l’amour parviennent à l’emporter. Adèle, sensible et pas épargnée par le destin, perd ses hommes, ressent les pertes et les désespoirs qu’engendrent les événements du quotidien, les épisodes de l’Histoire faucheurs du bonheur. Mais elle ne s’effrite pas. Plantée dans la vie, robuste, simple mais naturellement distinguée, elle se sert de l’amour et de la sexualité comme une jouvence lui permettant de rebondir. Et elle rebondit comme un acrobate qui, par le travail et le talent en plus d’un don du ciel, a conquis l’aisance et la grâce. Adèle, c’est le courage qui nous manque parfois ; c’est l’espoir que nous arrivons à conserver quand tout semble s’opposer, faire obstacle ; c’est le cap quand notre vie est au beau fixe, orienté sur la bonne étoile. La troupe est belle et dynamique. La vie tournoie et les uns et les autre, sans tics et sans sophistications, forment un groupe uni qui se place vite, bouge bien, investit l’espace de manière alerte, pleine de fantaisie et d’ardeur. A tour de rôle, ils deviennent personnages de la vie d’Adèle et la servent avec cette intelligence qui vise constamment l’unité du spectacle et sa fluidité. Les chansons très réussies, sympathiques, apportent un climat à la fois d’époque et une dimension plus intemporelle.La salle au Lucernaire est pleine et le public ravi trouve un vif plaisir dans ce joli présent qu’on lui fait là et dont le souvenir peut aussi bien l’aider à retrouver des forces quand les vicissitudes de la vie risquent ou parviennent à l’anémier ou quand il retrouve en lui la jubilation d’aimer qui donne à ceux qui en sont habités cette marche et cet élan si singuliers, cette aura si étrange mais si visible à l’il qui regarde et qui voit..."N’ayez pas peur." Vite dit ! La vieillesse fait parfois terriblement peur quand elle découd ce qui paraissait invulnérable ! Allez voir Adèle et sachez qu’en vous, il y a une Adèle, avec son énergie, sa vitalité, sa joie indestructible. Que le corps et l’âme exultent donc pour gagner un peu sur Le Grand Départ ! Un spectacle joyeux mais profond qui fait du bien pour longtemps. Une conception intelligente et chaleureuse de Jacques Hadjaje et des comédiens sincères et généreux. A Isabelle Brochard et à tous ceux qui l’ont entourée dans cette fable en quelque sorte de la résistance qui nous rappelle avec humour et rire, l’importance d’aimer vivre et d’aimer pour vivre. Antidote contre la mélancolie !
Marie-José Pradez
04/11/2007

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