Jérôme et Benjamin partagent le même appartement. Ce sont des amis de longue date. Après des études similaires, leur parcours a pris une orientation différente. Jérôme est commercial dans une grosse agence immobilière. Benjamin, lui, est scénariste pour la télé. Le premier fait un footing tous les matins tandis que le second traîne son mal être.
Et si Jérôme accumule les relations sexuelles, Benjamin attend le grand amour.
Lorsque la pièce démarre, Benjamin est en panne sèche. Son dernier scénario n’avance pas, il est harcelé par une fille qu’il n’aime pas, le moral est au plus bas. Une crise profonde.
Un matin, Marie sort de la chambre de Jérôme. Elle ne correspond pas aux critères habituels des conquêtes du tombeur. Benjamin est décontenancé par cette radieuse apparition, d’autant que Marie, joueuse, ne semble pas insensible à son charme de gros ours au cœur tendre.
D’un malentendu originel (Marie et Jérôme sont-ils amants?), entre non-dits et mensonges, incompréhensions et désirs, chacun va tisser sa toile, avancer ses pions à son seul profit. Mais lorsque Jérôme se prétend amoureux de Marie, et s’en confie à son ami, Benjamin, piégé, s’enferre alors un peu plus dans la déprime.
Par un concours de circonstance, Marie emménage pour 15 jours au sein de leur colocation, et passe donc toutes les nuits dans la chambre de Jérôme. L’ambigüité ne pourra dès lors plus régner en maîtresse des lieux.
Ces trois cœurs à vifs vont devoir s’affronter et faire éclater leurs vérités.
Au départ, l’idée était d’écrire une comédie sur le thème de la panne d’un quarantenaire. Le personnage de Benjamin traverse une crise comme on en connaît tous (ou presque). En panne sur tous les plans : intellectuel, moral, sexuel… Rien n’y fait, il n’avance pas. Le déclic se fait attendre pour enfin s’extirper de ce Burn-out. Faire de Benjamin une sorte d’intello en prise avec le syndrome de la page blanche (celle de ce qu’il écrit puisqu’il est scénariste comme celle de sa propre vie) permettait de dessiner tout en contraste et efficacité, le profil de son ami Jérôme, diamétralement opposé, Jérôme donc. Celui qui parle ou agit avant de réfléchir, qui ne s’embarrasse pas de questions existentielles. Le sportif au bagout incomparable, le dragueur invétéré. Toujours en mouvement, de l’énergie à revendre… Le genre de type qui dégage une impression séduisante de force ‘primaire’. Jérôme se relève aussitôt de ses échecs et poursuit sa route. Evidemment, Benjamin et Jérôme ne peuvent être que les deux faces de la même pièce. Le romantique et le libertin, l’intello et le sportif, la réflexion et l’action... Comme si le monde était être aussi binaire !? Pour révéler les vraies natures, enclencher le processus révolutionnaire de ces deux caractères emblématiques, naquit, telle Venus, le charme ensorcelant de Marie. Une fille comme nombre de garçons rêverait d’en rencontrer : élégante, gaie, fine et… célibataire. Pas la beauté fatale. Mais un charme dévastateur. L’équilibre entre la grâce et l’esprit. Légèrement psychorigide mais suffisamment délurée pour aimer la vie. Marie se régale au début d’avoir ces 2 hommes à ses pieds et tarde à afficher sa préférence, pourtant évidente. Et ce jeu de séduction, un rien pervers, va la dépasser. La simplicité naïve de son comportement est parfois en contradiction avec son métier de psychologue. Le point commun à ses trois âmes en suspens : La quête amoureuse. Confidences, malentendus, calculs, révélations, lâchetés, fantasme, provocations… le ballet des sentiments peut démarrer. Sur la construction de la pièce en elle-même, nous retrouvons toujours le même cérémonial ; chaque scène s’ouvre le matin, au réveil, lorsque Jérôme revient de son footing. Ce principe de répétition tient un peu pour running-gag. Il donne au spectateur un repère tout en mettant en lumière les évolutions, les changements des uns et des autres. Une succession de détails ou d’anecdotes qui éclairent les enjeux, dramaturgiques et comiques. Pour que cet ordinaire du quotidien apparaisse ‘extraordinaire’ comme il se doit au théâtre, il faudra aux comédiens faire preuve de beaucoup de subtilités pour interpréter le sous-texte, pour rendre encore plus explicite ce que les dialogues se refusent à dire. La vérité des personnages est ici bien plus importante que leurs paroles. Leurs maux dépassent leurs mots. "La tête à l’envers" dresse une sorte de portrait contemporain de la société, plus précisément de ceux que l’on nomme ‘adulescents’. Ces grandes personnes qui tardent à vieillir et à s’assumer. Au fait, quelle est la définition d’un adulte responsable ? Avec son happy-end, la comédie est légère et drôle (il faut le souhaiter). Un conte de fée moderne qui laisse néanmoins un arrière-goût plus acide, aux rires doux-amer.
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