
Yukonstyle
de Sarah Berthiaume
Mise en scène de Célie Pauthe
Avec Dan Artus, Flore Babled, Jean-Louis Coulloc'h, Cathy Min Jung
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Du 03/12/2013 au 14/12/2013
Mardi, vendredi à 20h30, mercredi, jeudi, samedi à 19h30.
MC2
4 rue Paul Claudel
38000 GRENOBLE
04 76 00 79 19
Site Internet
Aux confins de l’Alaska
Un clair-obscur dévoile deux personnages, chacun dans une pièce, l’une se vernissant les ongles des orteils, l’autre zappant devant son écran de télévision, une bière déposée à ses pieds. Tous les deux fredonnent un air entendu à la radio, un morceau de variété aux accents pop. La scène n’est pas joyeuse, le ton est posé. Ces deux solitudes cohabitent mais ont du mal à se rencontrer. Yuko, immigrée japonaise au Canada (son nom l’a sans doute prédestinée à vivre dans cet état du "Yukon" qui donne son titre à la pièce), a fui son pays natal pour tenter d’oublier une tragédie familiale. Garin, Amérindien, orphelin de mère, est amoureux d’elle mais n’ose se déclarer.L’arrivée de Kate, adolescente en fugue et enceinte, va bousculer leur quotidien et réveiller leurs vieux démons. Cette troisième solitude va s’ajouter aux leurs, mais va permettre aussi quelques échanges que la maladie du père de Garin, Dad’s, va prolonger.Le thème de ce Yukonstyle, écrit par Sarah Berthiaume, est sombre, voire tragique. Chaque existence semble vouée au malheur, ce que souligne une scénographie assez glaciale : les protagonistes rentrent systématiquement couverts de neige dans l’appartement où se joue le quasi huis-clos, ils passent leur temps dans la pénombre ou sous des lumières froides produites par les écrans de l’ordinateur, de la télévision, par les néons de l’hôpital. Lorsqu'ils écoutent de la musique, c’est pour mieux s’enfermer dans leur bulle. Leur communication laborieuse est d’ailleurs accentuée par la configuration des lieux ; rarement ils demeurent dans une même pièce. Lorsqu'ils sont ensemble, ils se livrent à plusieurs reprises à des monologues, très poétiques, dans lesquels ils expriment leurs visions, plus ou moins compréhensibles pour le spectateur. Ces passages sont illustrés par une vidéo discrète, toute de noir et de blanc, qui se fond presque dans le décor.On est happé par cette mise en scène sophistiquée ; la noirceur de l’ambiance, savamment créée, est séduisante. On regrette cependant que les quatre héros n’évoluent pas, ou peu. L’histoire, très linéaire, finit par lasser, malgré l’ampleur des drames vécus par chacun et découverts peu à peu. La "vraie" rencontre attendue, et qui n’advient jamais vraiment, rapproche d’une certaine manière cette pièce contemporaine du théâtre de l’absurde des années 50 et de son nihilisme. Le texte est beau, intéressant, drôle parfois, notamment grâce au mélange des langues (le français aux accents québécois est rehaussé d’expressions typiques et ponctué de quelques vocables anglais très tendance), mais il s’offre comme un essai littéraire plus que comme un authentique dialogue théâtral. Pourtant bien servi par les quatre comédiens, il nous laisse froids, à l’image de l’atmosphère de Yukonstyle.
Caroline Vernisse
04/12/2013

PARIS
Café de la Gare
de Jérémy Manesse
Mise en scène de Ludivine De Chastenet
Ils ont rendez-vous dans un bar, où il y a plein de monde. Ils se trouvent.... se jaugent.... Et tout va vers le pire. Faut dire que la serveuse n'y met pas du sien. Le patron a des soucis.....Et c'est........................... Quatre comédiens talentueux, se déchaînent. C'est...
L'avis de Geneviève Brissot
Café de la Gare
PARIS





le pire premier rencart de l'histoire
de Jérémy ManesseMise en scène de Ludivine De Chastenet
Ils ont rendez-vous dans un bar, où il y a plein de monde. Ils se trouvent.... se jaugent.... Et tout va vers le pire. Faut dire que la serveuse n'y met pas du sien. Le patron a des soucis.....Et c'est........................... Quatre comédiens talentueux, se déchaînent. C'est...
L'avis de Geneviève Brissot
PARIS
Théâtre La Pépinière
MARION MEZADORIAN - CRAQUAGE
de Marion Mezadorian
Mise en scène de Mikael Chirinian
Théâtre La Pépinière
MARION MEZADORIAN - CRAQUAGE
de Marion Mezadorian
Mise en scène de Mikael Chirinian

