LES CHRONIQUES DU FESTIVAL D'AVIGNON 2024





Les enfants du diable
de Clemence Baron
Mise en scène de Patrick Zard'
Avec Clémence Baron, Antoine Cafaro
-
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Du 03/07/2024 au 21/07/2024
11h30.
L'ORIFLAMME
3-5 rue du portail Matheron
84000 AVIGNON
0488611775
Site Internet
Une leçon d'histoire, vraie, vécue. Remarquable.
En décembre 1989, l'une des plus effroyables et dernière dictature communiste totalitaire à l'Est de l'Europe, s'écroule.
Éclate alors le scandale : la découverte des orphelinats roumains. Les témoignages, à la limite du supportables, rapportent l'horreur réservée à des enfants au crâne rasé, parqués comme du bétail humain, dans des lieux aux sanitaires inutilisables, baignant dans leurs excréments, à trois ou quatre dans un lit. Des enfants squelettiques, parfois difformes, des enfants qui n’ont rien à eux, nourris de pain trempé dans de l'eau grasse. Des enfants qui meurent anonymes dans l'indifférence générale.
Vingt ans plus tard, en 2009, à Bucarest, Niki et Véronica, un frère et une sœur, que tout oppose se retrouvent une nuit.
Niki, excédé par des nouvelles qu'il vient d'apprendre sur sa sœur, qu'il n'a pas revu depuis des années, rentre chez lui. Sa sœur arrive.
Trois enfants, tous trois sont des enfants du Diable ! Ce diable que fut Nicolae Ceaucescu. Histoire vraie, arrangée bien sûr pour la scène, écrite par Clémence Baron, où le public découvre un monde qui nous était inconnu, qui n'a été livré aux gens qu'à la chute du dictateur.
Trois vies complètement différentes qui ont survécu aux affres du camp. . Trois vies à jamais blessées, douloureuses.
Les deux comédiens sont exceptionnels, remplis de vérité. Ils nous confient avec sincérité leur ressenti, leur vérité, leur vie d'après.
Un spectacle qui ne laisse pas indifférent, un spectacle qui nous incite à rechercher l’histoire de cette période que nous avions oubliée peut-être. En mémoire à Mirela.
Un remarquable moment de vie, presque un documentaire, vrai, vécu. Merci Incontournable.
Éclate alors le scandale : la découverte des orphelinats roumains. Les témoignages, à la limite du supportables, rapportent l'horreur réservée à des enfants au crâne rasé, parqués comme du bétail humain, dans des lieux aux sanitaires inutilisables, baignant dans leurs excréments, à trois ou quatre dans un lit. Des enfants squelettiques, parfois difformes, des enfants qui n’ont rien à eux, nourris de pain trempé dans de l'eau grasse. Des enfants qui meurent anonymes dans l'indifférence générale.
Vingt ans plus tard, en 2009, à Bucarest, Niki et Véronica, un frère et une sœur, que tout oppose se retrouvent une nuit.
Niki, excédé par des nouvelles qu'il vient d'apprendre sur sa sœur, qu'il n'a pas revu depuis des années, rentre chez lui. Sa sœur arrive.
Trois enfants, tous trois sont des enfants du Diable ! Ce diable que fut Nicolae Ceaucescu. Histoire vraie, arrangée bien sûr pour la scène, écrite par Clémence Baron, où le public découvre un monde qui nous était inconnu, qui n'a été livré aux gens qu'à la chute du dictateur.
Trois vies complètement différentes qui ont survécu aux affres du camp. . Trois vies à jamais blessées, douloureuses.
Les deux comédiens sont exceptionnels, remplis de vérité. Ils nous confient avec sincérité leur ressenti, leur vérité, leur vie d'après.
Un spectacle qui ne laisse pas indifférent, un spectacle qui nous incite à rechercher l’histoire de cette période que nous avions oubliée peut-être. En mémoire à Mirela.
Un remarquable moment de vie, presque un documentaire, vrai, vécu. Merci Incontournable.
Geneviève Brissot
13/05/2024
vu lors d'une avant-première le 18 avril 2024

AVIGNON
Fabrik Théâtre
de Michael Morpurgo
Mise en scène de Jean-Louis Kamoun
Juste le titre entraîne la question "Pourquoi" ?Oui pourquoi le grand violoniste Paolo Levi refuse de jouer du Mozart et aussi pourquoi se braque-t-il en entendant du Mozart même dans la rue. Si un journaliste, un reporter lui pose la question interdite, le Maître se ferme, se fâche,...
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Comédie Bastille
Le Radeau de la Méduse
de Alexandre Delimoges
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