Les Carnets d'un acteur
de Dostoïevski, Shakespeare
Mise en scène de Alain Timár
Avec Charles Gonzalès
Le monde est un théâtre...
Un spectacle plein de paradoxes... et qui pourtant nous renvoie à une réalité qui est celle
fondamentale, essentielle, de toute vie humaine. Alain Timar, dans sa mise en scène, a su voir cela à travers son personnage. Celui-ci, magnifiquement incarné par Charles Gonzalès, représente
probablement chacun de nous. Il est un acteur... Doublement ! Balayeur dans un théâtre, il est aussi un lecteur assidu de Shakespeare et de ses personnages. Il est vrai qu’il y a tout dans Shakespeare et que son théâtre n’est que le reflet de la vie dans toute sa variété. Il y a certes le comique mais aussi le plus désespéré des tableaux tragiques... La sagesse et la folie, le ridicule et le sérieux... Ridicule, c’est le premier sentiment qui le taraude sans cesse... On le traite de fou en se moquant de lui. Mais
la folie n’est-elle pas le lieu commun de l’humain... Et nous sommes tous et chacun des acteurs.
Dostoievski aimait beaucoup Shakespeare. Plus exactement, il appréciait beaucoup ses personnages
en qui il savait se retrouver, même si ces retrouvailles étaient rien moins que douloureuses. Car on
est à chaque fois incertain de sa propre identité...
Ce qui finalement persécute notre héros – mais n’est-il pas une part de nous-mêmes ? - c’est
l’impermanence des choses... vues comme en un miroir... spectacle en fin de compte, de la mort...
Il faut voir ce spectacle comme on se voit soi-même... Dans un miroir... Comme ce miroir dont le
Moyen-âge disait qu’il était « le vrai cul du Diable » ... Ce miroir dans lequel on n’a pas fini de se
voir...
fondamentale, essentielle, de toute vie humaine. Alain Timar, dans sa mise en scène, a su voir cela à travers son personnage. Celui-ci, magnifiquement incarné par Charles Gonzalès, représente
probablement chacun de nous. Il est un acteur... Doublement ! Balayeur dans un théâtre, il est aussi un lecteur assidu de Shakespeare et de ses personnages. Il est vrai qu’il y a tout dans Shakespeare et que son théâtre n’est que le reflet de la vie dans toute sa variété. Il y a certes le comique mais aussi le plus désespéré des tableaux tragiques... La sagesse et la folie, le ridicule et le sérieux... Ridicule, c’est le premier sentiment qui le taraude sans cesse... On le traite de fou en se moquant de lui. Mais
la folie n’est-elle pas le lieu commun de l’humain... Et nous sommes tous et chacun des acteurs.
Dostoievski aimait beaucoup Shakespeare. Plus exactement, il appréciait beaucoup ses personnages
en qui il savait se retrouver, même si ces retrouvailles étaient rien moins que douloureuses. Car on
est à chaque fois incertain de sa propre identité...
Ce qui finalement persécute notre héros – mais n’est-il pas une part de nous-mêmes ? - c’est
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Il faut voir ce spectacle comme on se voit soi-même... Dans un miroir... Comme ce miroir dont le
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voir...
Henri Lepine
12/07/2018
PARIS
Théâtre Poche Montparnasse
Entre scandale et subtilité : les Diaboliques à la barre
de Christophe Barbier D'Après Jules Barbey D'Aurevilly
Mise en scène de Nicolas Briançon
Lorsque Jules Barbey d’Aurevilly est cité à comparaître devant un tribunal d’instruction pour outrage à la morale publique et aux bonnes mœurs, le monde littéraire retient son souffle. Son recueil de nouvelles, “Les Diaboliques”, est accusé de véhiculer des idées immorales et...
L'avis de Yves-Alexandre Julien
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Lucernaire
"Come Bach" : Un quatuor virtuose qui réinvente les classiques
de Gérard Rauber
Mise en scène de GÉrard Rauber
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de Pierre Bréant
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