La Famille Boutboul
de Olivier Maille, Philippe Chaubet
Mise en scène de Olivier Maille
Avec Christine Jarniat, Philippe Chaubet, Gérôme Gallo
Connaissez-vous la famille Boutboul ? Non, pas celle de la femme jockey... La seule, l’unique, la plus déjantée que l’Hexagone puisse avoir : un trio, comme dans le jeu des Sept Familles, composé du père, de la mère et du fils. Mais attention, chez les Boutboul, si on timbre au chômage (le père), on sèche ses cours (le fils), on vivote comme on peut, entre vinasse ou apéro à trois sous (la mère), on se prend très au sérieux ! En effet, les deux premiers se voient très bien en sosie d’Elvis Presley et de Michael Jackson.Pas sûr qu’on aimerait mieux la connaître, comme le dit, sans rire, l’affiche du spectacle. D’autant que leur QI semble plus proche de celui de la tanche que d’Enstein... Les scènes finales sur fond de carte bleue volée à la grand-mère valent leur pesant de cacahuètes.
Volons à l’essentiel. La pochade burlesque d’Olivier Maille et Philippe Chaubet aligne, sans jamais de vulgarité, entre chansons, imitations et blagues à deux sous (mais dans le bon sens du terme) les situations les plus cocasses, des gags assez savoureux. Sur scène, le minimum d’accessoires, tout étant axé sur les jeux de lumières, les chansons, les imitations et une chorégraphie très étudiée. Si le rythme a pris un peu de temps à trouver son envol à la première, un entrain communicatif entraîna à la deuxième représentation le public dans un délire irrésistible.Si Gérôme Gallo et Philippe Chaubet tirent finement leur épingle du jeu en fils et père rivaux et jaloux de leur succès provisoire (imitations superlatives pour ces deux comédiens), force est de reconnaître que la palme de la soirée revient à Christine Jarniat dans le rôle de la mère. Voilà une artiste rare, à la diction exemplaire, à l’abatage digne des plus grandes, au tempérament de feu et de braise. Les Bretty ou Samie pointent souvent leur il. La bouche torve, continuellement au bord du nervous breakdown, la belle Christine nous donne une grandiose leçon de burlesque quotidien. Au point qu’on se dit qu’un tel talent, on le verrait bien chez les Nationaux. Il y a des servantes chez Labiche, Marivaux, voire Feydeau à explorer au plus vite. Chiche ! Qui lance sa demande de candidature à la Maison de Molière ?
Volons à l’essentiel. La pochade burlesque d’Olivier Maille et Philippe Chaubet aligne, sans jamais de vulgarité, entre chansons, imitations et blagues à deux sous (mais dans le bon sens du terme) les situations les plus cocasses, des gags assez savoureux. Sur scène, le minimum d’accessoires, tout étant axé sur les jeux de lumières, les chansons, les imitations et une chorégraphie très étudiée. Si le rythme a pris un peu de temps à trouver son envol à la première, un entrain communicatif entraîna à la deuxième représentation le public dans un délire irrésistible.Si Gérôme Gallo et Philippe Chaubet tirent finement leur épingle du jeu en fils et père rivaux et jaloux de leur succès provisoire (imitations superlatives pour ces deux comédiens), force est de reconnaître que la palme de la soirée revient à Christine Jarniat dans le rôle de la mère. Voilà une artiste rare, à la diction exemplaire, à l’abatage digne des plus grandes, au tempérament de feu et de braise. Les Bretty ou Samie pointent souvent leur il. La bouche torve, continuellement au bord du nervous breakdown, la belle Christine nous donne une grandiose leçon de burlesque quotidien. Au point qu’on se dit qu’un tel talent, on le verrait bien chez les Nationaux. Il y a des servantes chez Labiche, Marivaux, voire Feydeau à explorer au plus vite. Chiche ! Qui lance sa demande de candidature à la Maison de Molière ?
Christian Colombeau
13/10/2011
PARIS
Lucernaire
Mise en scène de GÉrard Rauber
Ce spectacle musical, orchestré par le génial metteur en scène Gérard Rauber, réunit un quatuor de talents exceptionnels pour nous emporter dans un voyage époustouflant à travers l’univers de Jean-Sébastien Bach ou en rapport à son œuvre comme cet étonnant et pétillant « 12345 »...
L'avis de Yves-Alexandre Julien
Lucernaire
PARIS
"Come Bach" : Un quatuor virtuose qui réinvente les classiques
de Gérard RauberMise en scène de GÉrard Rauber
Ce spectacle musical, orchestré par le génial metteur en scène Gérard Rauber, réunit un quatuor de talents exceptionnels pour nous emporter dans un voyage époustouflant à travers l’univers de Jean-Sébastien Bach ou en rapport à son œuvre comme cet étonnant et pétillant « 12345 »...
L'avis de Yves-Alexandre Julien
PARIS
Lucernaire
"Come Bach" : Un quatuor virtuose qui réinvente les classiques
de Gérard Rauber
Mise en scène de GÉrard Rauber
Lucernaire
"Come Bach" : Un quatuor virtuose qui réinvente les classiques
de Gérard Rauber
Mise en scène de GÉrard Rauber
PARIS
Théâtre Poche Montparnasse
Entre scandale et subtilité : les Diaboliques à la barre
de Christophe Barbier D'Après Jules Barbey D'Aurevilly
Mise en scène de Nicolas Briançon
Théâtre Poche Montparnasse
Entre scandale et subtilité : les Diaboliques à la barre
de Christophe Barbier D'Après Jules Barbey D'Aurevilly
Mise en scène de Nicolas Briançon
PARIS
A la galerie Hélène Aziza
La folle passion de Franz Liszt et Marie D’Agoult
de Pierre Bréant
Mise en scène de Philippe Mercier
A la galerie Hélène Aziza
La folle passion de Franz Liszt et Marie D’Agoult
de Pierre Bréant
Mise en scène de Philippe Mercier