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Il Ă©tait une fois...
Des centaines de petits points lumineux attirent d’emblée notre regard vers la scène. Le spectacle n’est pas encore commencé que la scénographie fait déjà son effet. Nos yeux sont happés par les multiples petites lumières rouges jusqu’à en avoir le tournis. Quelques minutes plus tard, une fanfare fait son entrée devant l’écran éblouissant. Habits d’apparat, instruments étincelants, mélodie joyeuse... les musiciens sont également les acteurs du spectacle. Illuminés par les ampoules multicolores, ils jouent leurs numéros et leurs partitions tels les membres d’un cirque enchanté. Cadre et accessoire principal de la représentation, l’écran lumineux rehausse leurs performances de mille feux : déplacé, disloqué, changeant de forme et de couleur, il accueille chaque scène des contes et préserve la magie de l’univers mis en scène.
Là se déroulent La Jeune Fille, le Diable et le Moulin ainsi que L’Eau de la vie, deux courtes pièces accessibles aux enfants (dès 6 ans pour la première, à partir de 9 ans pour la seconde), deux histoires inspirées des contes des frères Grimm. Olivier Py les adapte admirablement pour le théâtre. Si l’on retrouve les motifs traditionnels des contes, c’est sous forme de représentation vivante et non de récit. Pas de conteur, mais bel et bien des acteurs ! Pas de narration, mais de la pure action ! Joué sur un registre comique, parfois grotesque (lorsqu’une princesse se retrouve "manchote" par exemple), parfois franchement farcesque, le spectacle est dynamique. Et si la naïveté de l’histoire, propre aux contes de Grimm, est bien là , elle ne nous empêche nullement, nous autres adultes, de nous émerveiller face à la beauté de la scénographie. Lumières scintillantes, pluie de confettis, rivière transparente de plastique bleu, décor modulable... tout nous surprend et ravit nos pupilles, redevenues enfantines le temps de la représentation. Sur un fond musical (entre fanfare et berceuse) omniprésent, les comédiens-musiciens nous entraînent avec bonne humeur dans le monde des princes et des princesses, des pactes avec le diable et des épreuves à franchir, des sortilèges et des remèdes, un monde où les mains repoussent et où les jardiniers sont amis avec les rois... Bref, un monde que l’on peut vraiment apprécier si l’on accepte de s’immerger dans le merveilleux. |
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Mis à jour le 03/05/2007
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