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 Mathieu, dix-sept ans, est dans l’errance sexuelle et identitaire.
Il ne peut s’arrimer à aucun genre, se demande si son corps de garçon est le bon ou s’il y est injustement assigné. Chaque rencontre avec l’Autre est une sorte de châtiment consenti car Mathieu aime sombrer dans le masochisme le plus massif. Ce qu’il ne perçoit pas chez lui, la force, l’endurance, la combativité, il va le flairer chez l’autre. Il va lui supplier de lui donner, par la violence, cette virilité rêvée. Et puis, la rencontre avec Marc et le sentiment qu’il en est amoureux. Pour toujours. Mais peut-on aimer quand on s’aime si peu ? Cet amour si fusionnel ne mène-t-il pas forcément à la mort ? Mathieu devient Marie, accepte de « se couper » et tout bascule. Une performance théâtrale brillamment mise en musique, remarquable et difficile avec un jeu d’acteur réussi et une mise en scène léchée. Bravo.
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Mis à jour le 20/07/2022
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