 Pierrette Dupoyet nous raconte, de façon dépouillée, dans une ambiance nourrie par des musiques d'autrefois, la leçon de vie de la mère de Capucine... Un spectacle total, une fable qui révèle le cœur.
Pierrette Dupoyet, on la connaît. Cela fait près de quarante ans qu'elle inonde Avignon de sa plume trempée dans la sagesse, les larmes, la curiosité, et surtout la tendresse, une infinie tendresse pour le genre humain. Dupoyet est comme un phare dans la nuit quand l'on se sent perdu, dépossédé d'authenticité, appauvri par les faux semblants du monde. Elle revigore par sa soif de franchise existentielle. La franchise existentielle, voilà une expression qui pourrait effectivement la définir en entier.
Dans Le Don, elle nous raconte, de façon dépouillée, dans une ambiance nourrie par des musiques d'autrefois, la leçon de vie de la mère de Capucine, une jeune fille morte à dix-huit ans et demi dans un accident de cheval. Elle a été éjectée à la dernière barrière et hop ! s'est envolée. Comment cette maman a-t-elle pu négocier ce virage si effroyable dans sa vie ? Comment a-t-elle pu transformer l'horreur absolue en sentiment de poésie universelle ? Pierrette Dupoyet nous l'explique avec des mots si simples, si nus, qu'il confine à nos vérités, celles qui ne nécessitent pas d'argumentaire. Un spectacle total, une fable qui révèle le cœur. |