 Tour à tour, homme, femme, héroïque, romantique, précieuse, fougueux, endossant la quasi-totalité des personnages [...] grâce à un jeu subtil et jouissif, Jérôme Sauvion se jette à corps perdu dans cette aventure vertigineuse.
Au soir de la première, le metteur en scène de ce Cyrano, vient de se faire lâcher, apprend-on, par toute son équipe artistique et technique pour d’obscures raisons... Songe ou folie ? Peu importe ! A l’instant même où il s’apprête à annuler la représentation, un événement va précipiter une décision folle qu’il va devoir assumer : jouer Cyrano d’Edmond Rostand… seul. Il se glisse alors tour à tour dans la peau des quelque vingt personnages de la pièce. Et c’est dans cet élan désespéré et jubilatoire qu’il va se jouer, mais aussi nous raconter son Cyrano.
(...)Souci constant de rigueur, de justesse avec l’exigence de renoncer à tout effet, à toute complaisance. Les multiples interprétations [du comédien] fascinent comme les exploits d’un jongleur ou d’un cavalier que la solitude oblige à se dépasser.
Les Trois Coups
Ce spectacle n'a pas encore été chroniqué par la rédaction de La Theatrotheque.com.
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