• Trio endiablĂ© Ă  la manière d'un vaudeville, 
  • Une chanteuse provocante, trois musiciens dĂ©jantĂ©s, des textes drĂ´les et percutants, voilĂ  la recette de ce spectacle vivifiant et fantaisiste ! Ils puis en tournĂ©e en France.
  • Ne manquez pas ce spectacle Ă©bouriffant et drĂ´le qui tourne en rĂ©gion parisienne et en province !
  • ''<i>L’homme le plus aimĂ© des Français</i>'' revient parmi nous. Il nous raconte sa vie, affirmant que rien n’est dĂ©sespĂ©rĂ©.
  • Théâtre de papier, d’objets et de marionnettes, de la Cie Les Ateliers du capricorne pour les enfants (Ă  partir de 7 ans), d'après les dessins de SempĂ©.


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De l’Armistice à la Libération, les figures de la comédie humaine d’une France occupée prennent place dans le jardin de Denise, femme française pétainiste, le salon de Constance, les questions de Ferdinand : "Peut-on choisir son camp quand on est tous en prison ?"

INFOS PRATIQUES
Affiche du spectacle
© X,dr
Du 09/07/2004
au 23/07/2004

19 h 00.
Tinel de la Chartreuse
La Chartreuse
30400 VILLENEUVE-LEZ-AVIGNON
Nom d’un chien ! Gertrude Stein a tout pigé des dialogues. Dans la vie, les gens ne parlent pas comme des livres avec des mots riches de sens. Pas le temps. Il vont vite ; saisissent au vol le mot qui leur vient à l’esprit et l’assènent à l’autre sur tous les tons jusqu’à les convaincre.

Juin 1940, dans le jardin du Château de Denise, une jeune fille habillée en fermière discute avec un garçon nonchalamment allongé sur de l’herbe imaginaire. Ils parlent sur la question ou non de prendre parti dans cette France honteusement occupée. Denise supplie sur tous les tons son Ferdinand de prendre son parti à elle. Elle le supplie, elle le somme, elle l’amadoue, ça tourne en rond, comme des vieux qui ressassent, rabâchent.

Rien, juste un drapeau tricolore pour tout décor, des vêtements bleus qui rappellent les bleus de travail et certainement pas la guerre. La tenue camouflage, c’est pour Constance l’américaine-mec révoltée et Georges le résistant. Les personnages sont face public et se comportent comme dans les pubs chocolat Poulain de l’époque.
Très rétro dans la mise en scène, la musique et les tableaux qui s’enchaînent comme dans les films muets, Ludovic Lagarde exploite à fond les répétitions du texte calquées sur les discours de la vie. Cette pièce, c’est comme dans la vie, comme les gens parlent et répètent les choses pour se faire entendre et avoir raison. Dommage que quelquefois, les répliques soient un peu récitées car elles sont justifiées. Quant au oui et au non, il évoque bien sûr la problématique de la guerre, du courage mais aussi de la jeunesse. Pas si facile de dire non, se défendait d’ailleurs Créon face à Antigone : mais ici, le oui de Gertrude Stein est aussi bourré de malice surtout dans le passage entre Ferdinand et Constance : "dis oui Constance", "non", répond Constance car elle est plus vieille. "Mais dis oui", insiste Ferdinand comme ces jeunes puceaux qui veulent coûte que coûte. Nom d’un chien !
Mis à jour le 23/07/2004
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