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 C'est dans la noblesse de l'alexandrin que nous avons voulu peindre avec fougue et sincérité la beauté du sentiment amoureux.
Une histoire d’amour. De cette séparation politique, Racine réussit à peindre avec cette tragédie une des plus belles expressions de l’amour. C’est souvent confronté à l’absence de l’autre que l’on se rend réellement compte de l’amour que l’on éprouve. Et quand cette séparation est définitive, alors «cette tristesse majestueuse» nous inonde et l’on sait à ce moment précis que nous avons aimé. Et que cet amour durera toujours.
Des origines historiques. Nous avons effectué beaucoup de recherches autour de l’empereur Titus et Julia Bérénice afin d’approcher au mieux la nature de leur personnalité, de saisir au plus près leur relation, ce qui nous a amené à écarter le personnage fictionnel d’Antiochus pour centrer la pièce autour du couple mythique.
Notre Bérénice est colorée par de multiples cultures à travers le monde, afin d’universaliser la figure du féminin qu’elle représente. Elle n’est pas romaine et elle pourrait venir de n’importe où sur la planète. Titus est quant à lui avant tout un guerrier, un chef de guerre, très concerné par les intrigues politiques de Rome.
Un phrasé moderne. Nous travaillons dans une recherche permanente la façon de dire et d’entendre l’alexandrin à notre époque, dans une nécessité de conserver la singularité des comédiens dans leur phrasé tout en respectant la structure de l’écriture. La musique des mots nous semble alors plus familière, laissant résonner le génie de Racine, et ce, pour tous types de public. Le travail de la lumière, des images, du rythme, de la musique et de la danse permettent aux plus jeunes et aux scolaires d’accéder à ce texte classique, joyau du théâtre français.
Ce spectacle n'a pas encore été chroniqué par la rédaction de La Theatrotheque.com.
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Mis à jour le 05/07/2017
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