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 Jean Pétrement nous fait vivre un grand moment de l’histoire de l’art et politique.
Proudhon, philosophe, anarchiste, misogyne et Courbet, peintre, sont amis. Et c’est dans l’atelier du peintre à Orans dans le Doub, qu’ils vont se retrouver un jour de 1854, en compagnie de la jolie modèle Jenny. Courbet demande à Proudhon de rédiger le manifeste de son exposition, et en fond de scène, la toile « l’Atelier du Peintre » qu’il veut exposer. Les deux amis s’opposent et se complètent. Proudhon austère, et Courbet jovial vont débattre sur l’art et la société. Jenny la jolie modèle, féministe avant l’heure, Georges le paysan local, imprégné de sagesse populaire vont eux aussi s’imposer à la discussion.
Pièce parfaitement bien écrite, et bien rythmée, Jean Pétrement nous fait vivre un grand moment de l’histoire de l’art et politique. Elle est à la fois drôle, sérieuse, instructive, moderne. Les comédiens sont excellents, un régal ! Un formidable moment. Faut y courir. |
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Mis à jour le 21/07/2016
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