 Cela pourrait s’appeler "Confessions intimes d’une héroïne", mais cela s’appelle Trisunique. Trisunique fait écho à trisomique, à l’autre, particulier...
Bertille déboule telle une déesse moderne, harnachée de ses histoires. Elle invente des rituels qui la rassurent et dans lesquels elle se trouve une place. Elle dit « le petit bout qui manque » et s’accroche à son rêve, celui d’être « une étoile sous les feux de la rampe ». C’est son envol.
Voyageuse échouée, elle dit l’amour, l’abandon, la solitude, la différence... Elle nous embarque dans sa pertinence et nous invite dans ce voyage absurde et présent.
Un spectacle vibrant, généreux, dont on sort grandi et reconnaissant à l’art du clown qui concilie avec subtilité profondeur et vraies tranches de rigolade.
Ce spectacle n'a pas encore été chroniqué par la rédaction de La Theatrotheque.com.
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