
|
 |
    
|
|
 |
 |
|
 |
 |
 Rencontre décisive de deux visionnaires du réel...
Lorsqu'en 1963, Jean Genet part à la rencontre d'Alberto Giacometti, il s'agit d'un acte annonciateur d'une puissante expression poétique : celle de l'analyse par le poète d'une vision du réel tel qu'il est vu par l'il du peintre ou du sculpteur. De ses visites à Giacometti, Jean Genet a tiré de passionnantes réflexions sur la démarche de l'artiste face à la réalité qu'il prétend transcrire. Démarche proprement démiurgique bien qu'empreinte d'une totale humilité. Toute uvre d'art a pour origine une blessure. Ce qui semble remettre en question le regard de l'artiste créateur.
Dans sa démarche même. Il s'agit pour lui de dégager l'objet de toute vision strictement utilitaire, prosaïque... La gangue d'habitudes qui enserre notre vision quotidienne du réel immédiat est sans doute le pire des barrages sur la voie par laquelle la beauté nous demeure pourtant accessible...
De ce texte puissant, magnifique et, pour tout dire, nécessaire, dans le cadre du XIXe Parcours de l'art d'Avignon, Alain Timar (qui en est cette année l'invité en tant qu'artiste plasticien), en son Théâtre des Halles, et Jean-Yves Picq ont su nous donner une lecture vivante qui a tenu en haleine tous les spectateurs auditeurs. |
 |
 |
Mis à jour le 20/10/2013
|
|
 |
|
|