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 "Le pire des cauchemars serait pour moi un monde où je ne pourrais pas écouter les Conférences extravagantes de Pierre Cleitman." Jean-Michel Ribes
En avril-mai 2004, Pierre Cleitman présente ses trois premières Conférences extravagantes au Théâtre du Rond-Point : Le Sens de l’humour chez Descartes, Le Yin et le Yang dans les relations franco-allemandes et L’Amour platonique dans les trains. Sa quatrième Conférence extravagante, L’Esprit du labyrinthe dans le capuccino européen, est saluée comme l'un des meilleurs spectacles francophones 2006 au Fringe Festival de Luxembourg ("Un philosophe errant que l’on situera quelque part entre Diderot et Raymond Devos", la Voix du Luxembourg).
En mars 2007, il présente Quel avenir pour l'étonnement, toujours au Théâtre du Rond-Point, où il participe la même année à la fondation de l'Université du Rond-Point.
Il crée en décembre 2008 au Granit de Belfort La Place du mécontentement dans les énergies renouvelables.
Puis en 2009 L'Esotérisme du "22 à Asnières", en 2010 La Place du sourire en coin dans l’esprit de système (créée à La Coupole à Saint-Louis), en 2011 Comment les idées nous viennent dans les trains et même ailleurs. Et en 2012 : Le Sentiment d’autrui chez le Dodo (janvier 2012), Retour de la pensée magique dans notre présent qui n'est pas un cadeau (février 2012). La Dernière Ordonnance du docteur Nietzsche est en préparation pour fin 2013.
L’Esprit du labyrinthe dans le cappuccino européen, les 2, 3, 4 et 5 octobre à 21h. Pierre Cleitman se lance avec une éloquence admirablement sobre dans une démonstration dont la subtilité n'a d'égal que l'onirisme. D'emblée, sa voix posée de sage omniscient aspire le spectateur, l'hypnotise presque, pour mieux le propulser dans un raisonnement où logique et absurde se mettent à la valse viennoise. Les conjectures se parent de vraisemblance, et le délicieux plaisir de se laisser entraîner dans un jeu surréaliste d'allégations improbables, servies preuves à l'appui, gagne l'auditoire. Voici que l'histoire, la physique et la chimie se mettent au service de l'habile orateur pour corroborer ses thèses mirobolantes.
Le cappucino, "ce mélange improbable né d'une rencontre miraculeuse et fragile entre café noir et mousse de lait", mènerait tout droit notre Europe en (dé)route vers un avenir incertain. Sous la mousse verbale vertigineusement bien fouettée, Pierre Cleitman nous livre une prestation corsée et succulente, et après une heure de spectacle, on quitte la salle avec ce sentiment affranchissant du CQFD... et tant pis pour les "deux croissants" !
Le Sens de l’humour chez Descartes, les 9, 10, 11 et 12 octobre à 21h. Notre philosophe national aurait-il de l'humour ? Oui, répond Pierre Cleitman. Et un humour d'autant plus ravageur qu'il nous arrive pour ainsi dire intact, protégé et même bonifié par plus de trois siècles de méconnaissance quasi-unanime... René Descartes n'est en effet pas considéré comme un auteur franchement drôle. Ni même spirituel. Au mieux, on lui attribue un rôle décisif dans l'histoire des idées. Au pire, on le trouve tout simplement rébarbatif. Mais jamais, au grand jamais, on avoue avoir ri, ou souri, en le lisant ! Et pourtant, le Discours de la Méthode s'ouvre par un des plus beaux traits d'esprit de notre littérature. "Le bon sens est la chose au monde la mieux partagée, car chacun pense en être si bien pourvu, que ceux même qui sont les plus difficiles à contenter en toute autre chose n'ont point coutume d'en désirer plus qu'ils en ont." Un trait d'esprit inaugural. Ou "un clin d'il", comme on dirait aujourd'hui. Un "clin d'il" au lecteur, destiné à lui montrer que le texte qui va suivre n'est peut-être pas à prendre tout à fait au sérieux. Même s'il revêt, afin sans doute de brouiller les pistes, toutes les apparences du plus grand sérieux ! Et si l'on se décidait enfin à donner à ce clin d'il initial toute l'attention qu'il mérite ? Si on le prenait au sérieux, lui plutôt que ce qui suit ? Afin justement de "débrouiller" les pistes ? Quitte à partir à la rencontre d'un univers demeuré largement inconnu. Celui de l'humour cartésien !
La Place du mécontentement dans les énergies renouvelables, les 16, 17, 18 et 19 octobre à 21h. Le monstre, c'est nous tous, dixit l'improbable maître ès-conférences extravagantes Cleitman. "En matière de réchauffement climatique global, il n'existe plus, en effet, de présomption d'innocence... Nous sommes de nouveau, comme avant 1789, tous, à priori coupables. Rien qu'en respirant, par exemple, nous rejetons dans l'atmosphère 1 kg de CO2 par jour et par tête de pipe..." En ces temps de crise aiguë et d'interrogation généralisée sur le bon emploi de nos ressources énergétiques dans une optique de développement durable, une énergie apparemment inépuisable et pourtant négligée s'offre à nous. Elle est également répartie sur toute la surface du globe, facilement disponible et de plus, entièrement gratuite. C'est l'énergie du mécontentement ! Pierre Cleitman, chercheur indépendant, a décidé de tout mettre en œuvre pour la faire connaître auprès du grand public. Il nous propose de découvrir dans une conférence de moins d'une heure, le résultat concentré mais néanmoins digeste des travaux acharnés qu'il mène sur la question depuis une quinzaine d'années. Car l'énergie du mécontentement ne doit pas rester l'apanage de quelques spécialistes privilégiés. Elle doit devenir l'affaire de tous ! Mélange d'originalité, de sérieux et de farce, associant l'histoire, les jeux de mots et la philosophie, les Conférences extravagantes ravissent un public surpris par l'acuité de ce philosophe hors normes, atypique et original. A travers ses conférences, Pierre Cleitman rappelle que l'exercice d'une pensée ludique et spirituelle (mais néanmoins rigoureuse) est possible, et fait renaître l'envie de se plonger dans la philosophie, loin des manuels scolaires.
Ce spectacle n'a pas encore été chroniqué par la rédaction de La Theatrotheque.com.
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Mis à jour le 14/08/2013
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